Concevoir alors qu’on est séropositive? Oui, c’est possible. De nos jours, avec les avancées médicales, les traitements et la procréation médicalement assistée, les chances d’infecter le futur bébé sont infimes.
Une étude de l’INSERM en 2012 a démontré que le taux de transmission maman-bébé était très bas et diminuait encore plus lorsque la mère était prise en charge avant de devenir enceinte.
Si c’est l’homme qui est atteint, il faut que les docteurs isolent une fraction de son sperme qui ne présente pas le virus. Ensuite, ils feront une fécondation in vitro (FIV) ou une insémination intra-utérine.
Si c’est la femme qui est atteinte, une auto-insémination dans l’intimité est tout à fait possible. En début de grossesse, un test pour confirmer la présence du virus sera proposé. Ensuite, la prise en charge sera entreprise. Le but sera de trouver une charge virale indétectable quand le moment sera venu d’accoucher.
Si la femme est traitée à temps et qu’elle a bien suivi les procédures, les risques de transmission passent de 20 % à environ 1 à 2 % seulement. L’accouchement naturel devient aussi possible plutôt que d’opter pour une césarienne.
À l’âge de 2 mois, un test de dépistage sanguin sera mené sur le bébé afin de déterminer la quantité du virus retrouvée dans son sang. Les chances sont donc très bonnes que bébé soit en pleine santé!