D’anciennes recommandations publiées notamment en novembre 2013 concluaient que les médicaments qui servent de contraception d’urgence contenant du lévonorgestrel (comme le Norlevo) ainsi qu’un autre composant, l’ulipristal, présent notamment dans Ellaone (autre contraception d’urgence) étaient moins efficaces chez les femmes de 75 kg et plus et ne servaient complètement à rien chez celles de plus de 80 kg.
Pour le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) associé à l’Agence européenne du médicament (AEM), la pilule du lendemain est ce qu’il faut, et ce, peu importe le poids d’une femme pour celles qui craignent une grossesse non désirée après une relation sexuelle non protégée.
Un rapport de l’AEM mentionne d’ailleurs : « Les avantages de la pilule du lendemain sur les personnes de poids élevé sont supérieurs aux effets secondaires », rapporte Parents.
Il y a plus d’un an, l’Agence nationale du médicament souhaitait notamment aviser les femmes rondes et indiquer sur les étiquettes des médicaments qu’ils étaient peu efficaces pour certaines d’entre elles.
Le CHMP a toutefois considéré que ces dernières études n’étaient pas assez fondées pour qu’une telle mention écrite alerte ces femmes. Le comité désire donc que les femmes obèses soient au courant de l’existence de ces études et constats, mais que la pilule du lendemain ne leur soit pas totalement contre-indiquée.