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Les antidépresseurs sans danger

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine, les antidépresseurs consommés lors du premier trimestre de la grossesse sont sans danger pour la mère et le foetus.

La chercheuse Anick Bérard a analysé les dossiers médicaux de 2 329 futures mères chez qui l’on avait diagnostiqué un trouble dépressif lors de la grossesse ou qui prenaient des antidépresseurs 30 jours avant d’être enceintes, pour ensuite tenter de faire un lien entre la médication et la mortalité infantile.

« Il s’agit de la première étude portant sur l’effet de la prise d’antidépresseurs pendant le premier trimestre de grossesse sur le risque de malformations congénitales dans la population de femmes atteintes de troubles de santé mentale. En ce qui concerne les malformations à la naissance chez cette population, nous n’avons pas trouvé de différences entre les femmes qui utilisaient des antidépresseurs et celles qui n’en utilisaient pas pendant leur premier trimestre de grossesse », a mentionné Mme Bérard.

Cette découverte permettra donc de traiter sans conséquence ni inquiétude les troubles dépressifs chez la femme enceinte.

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Chute du nombre d’avortements au pays

Statistique Canada rapporte que le nombre d’avortements au pays a encore connu une baisse en 2005, particulièrement auprès de la clientèle de moins de 20 ans.

96 815 avortements ont été pratiqués en 2005, comparativement à 100 039 l’année précédente, ce qui représente une baisse de 3,2 %.

Depuis plusieurs années, le taux d’avortement ne cesse de chuter au Canada. À titre d’exemple, 111 659 femmes ont interrompu leur grossesse en 1996.

Pour Corinne Leclercq, la présidente de l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec, plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène. Elle mentionne l’accès plus facile à la pilule du lendemain et la présence accrue d’infirmières dans les écoles afin de discuter de contraception avec les étudiants.

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La protéine C réactive augmente le risque de prééclampsie

Selon le Dr Michael S. Ruma, de l’Université de la Caroline du Nord, aux États-Unis, la parodontopathie, une maladie qui s’attaque aux gencives, et un haut taux de protéine C réactive dans le corps de la femme enceinte la rendent plus vulnérable à la prééclampsie.

« La parodontopathie augmente significativement le risque de souffrir de prééclampsie chez la femme enceinte, particulièrement lorsqu’il y a beaucoup d’inflammation dans les gencives », a observé le Dr Ruma.

775 futures mères ont participé à cette étude. 31 d’entre elles, soit 4 %, ont été touchées par la prééclampsie, une condition qui se caractérise par de l’oedème, la présence de protéines dans l’urine, l’hypertension artérielle et une circulation sanguine irrégulière.

Selon le chercheur, d’autres recherches devront être menées afin de vérifier si le simple traitement de la parodontopathie peut réduire le risque de prééclampsie.

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Les femmes enceintes peuvent craquer pour le chocolat

Une recherche américaine, qui va paraître dans la revue médicale Epidemiology, dévoile que le chocolat noir protège les femmes enceintes de la prééclampsie, un syndrome associé à l’hypertension artérielle qui provoque des convulsions et de l’oedème chez la femme enceinte.

Selon la Dre Elizabeth Triche de l’université Yale, le risque de prééclampsie chute de 69 % grâce à cet aliment.

Entre 1996 et 2000, 2 291 futures mamans ont participé à une étude où l’on évaluait la consommation de chocolat pour ensuite mesurer la densité de théobromine à l’intérieur du cordon ombilical.

La théobromine, une composante du chocolat, a des propriétés diurétiques, stimulantes pour le coeur et vasodilatatrices.

« Nous avons observé que la consommation de chocolat, mesurée par le niveau du biomarqueur théobromine dans le cordon, était associée à des risques moindres de préeclampsie », a noté la Dre Triche.

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L’exercice physique pour une naissance à terme

Selon une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de santé publique de Copenhague, au Danemark, les futures mères qui font de l’exercice physique au cours de leur grossesse ont plus de chances d’accoucher à terme que celles qui sont inactives.

Parmi les 87 232 participantes, le tiers d’entre elles avouaient pratiquer différents sports pendant la gestation, à raison d’une à deux heures par semaine.

Cette recherche, publiée dans la revue médicale American Journal of Epidemiology, confirme les recommandations des autorités de la santé de plusieurs pays qui veulent que l’exercice physique soit bénéfique pour les femmes enceintes.

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Les vertus des oméga-3 sur le foetus

Une recherche menée par Gina Muckle et Éric Dewailly, de l’Université Laval, prouve que les acides gras polyinsaturés consommés lors des derniers mois de la grossesse par les futures mamans favorisent le développement sensoriel, cognitif et psychomoteur de leur bébé.

Pour ce faire, les scientifiques ont analysé le taux de DHA, un oméga-3, dans le cordon ombilical de 109 enfants.

Par la suite, des tests de mesure de l’acuité visuelle et du développement cognitif et psychomoteur ont été effectués chez les poupons âgés de 6 à 11 mois. « Ces résultats démontrent le rôle crucial de l’exposition prénatale aux oméga-3 dans le développement de l’enfant », a mentionné la Dre Muckle.

Cette recherche, publiée dans la revue Journal of Pediatrics, démontre donc l’importance de l’alimentation de la mère dans le développement de son bébé.

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Les effets des substances sur le cerveau du foetus

Les foetus dont la mère consomme de la cocaïne, de l’alcool ou du tabac lors de la grossesse ont plus de séquelles au cerveau, et ce, jusqu’à l’adolescence. Voilà la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Boston.

Ces derniers ont effectué la numérisation de 35 cerveaux d’adolescents âgés de 12 ans, dont la mère a abusé de substances lors de la grossesse.

« Nos découvertes démontrent un lien entre la réduction de la matière grise et un cerveau plus petit et l’exposition prénatale à la cocaïne, l’alcool et la cigarette », a précisé l’auteur principal de l’étude, le Dr Michael Rivkin.

L’étude, qui est publiée dans l’édition d’avril du journal Pediatrics, est la première à se pencher sur les effets à long terme des substances psychotropes sur le cerveau des poupons.

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L’obésité chez les femmes enceintes préoccupe

Lors d’une séance d’information organisée par l’Académie nationale de médecine en France, la communauté scientifique n’a pas caché son inquiétude face à un phénomène sans cesse grandissant depuis les 25 dernières années : les kilos en trop chez les femmes enceintes.

Selon le Dr Jacques Bringer, il y a des conséquences graves pour la future mère et son bébé en cas d’obésité. Mentionnons le risque d’hypertension artérielle, six à huit fois plus élevé, et le risque de diabète de grossesse qui est multiplié par 20.

Il semble que l’obésité de la mère soit aussi responsable des malformations congénitales chez son enfant, notamment celles du coeur, qui augmentent de 40 à 70 %, et celles du tube rénal, trois fois plus élevées.

« L’obésité paraît créer le risque de malformation. L’obésité de sa maman a aussi un impact à long terme sur l’enfant, avec davantage de risques qu’il devienne lui-même obèse ou diabétique », a noté le Pr Bringer.

Pour l’Académie de médecine, il faut agir de manière préventive avant même que les femmes ayant un surplus de poids envisagent de tomber enceintes.

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La caféine augmente les risques de fausse couche

Une étude américaine met en garde les femmes enceintes contre les effets de la caféine sur leur futur bébé.

En effet, le risque de subir une fausse couche double lorsque celles-ci consomment plus de 200 mg de caféine quotidiennement. Cette quantité équivaut à deux tasses de café ou cinq canettes de boisson gazeuse.
 
Même son de cloche pour les femmes qui consomment modérément de la caféine, pour lesquelles le risque de fausse couche est de 40 %.
 
Selon le Dr De-Kun Li, auteur principal de la recherche, il est préférable de ne pas consommer du tout de caféine, car le risque d’avortement spontané chute alors à 12,5 %. « Notre message pour les femmes enceintes est le suivant : elles devraient probablement envisager d’arrêter toute consommation de caféine pendant la grossesse », a-t-il mentionné.
 
De son côté, Santé Canada compte se pencher sur cette nouvelle recherche et pourrait revoir ses recommandations voulant qu’une femme enceinte puisse consommer sans danger moins de 300 mg de caféine par jour.

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Moins d’avortements aux États-Unis

Selon un récent rapport, le nombre d’avortements aux États-Unis ne cesse de diminuer.

En 2005, 1,2 million d’interruptions volontaires de grossesse ont été pratiquées, comparativement à 1,6 million en 1990, ce qui représente une chute de 25 %.
 
En 2005, 19,4 femmes sur 1 000 âgées de 15 à 44 ans ont choisi l’avortement. En 1981, cette statistique atteignait 29,3 femmes pour 1 000.
 
Les adolescentes aux prises avec une grossesse non désirée sont également moins nombreuses. Étant de 12,8 jeunes femmes enceintes sur 1 000 en 1990, ce taux glisse à 10 sur 1 000 en 2005.
 
L’étude de l’Institut Guttmacher, spécialisé dans les analyses sociologiques et de santé publique, note que « le taux d’avortement est maintenant à son plus bas niveau depuis 1974. »
 
Parmi les raisons pour expliquer ce taux si bas, on note la hausse des moyens contraceptifs et une plus grande facilité d’accès à la pilule du lendemain, qui doit être consommée dans les 72 heures suivant une relation sexuelle non protégée ou comportant un risque de grossesse.

Toutefois, il n’en demeure pas moins qu’une grossesse sur cinq se termine par un avortement.