Régen Drouin, un chercheur de l’Université de Sherbrooke, devrait mettre au point un test sanguin qui détecterait les maladies génétiques chez le foetus et éviterait ainsi aux femmes de subir une amniocentèse.
L’amniocentèse consiste à extraire du liquide amniotique afin de déterminer la maturité du futur bébé, le degré de souffrance foetale en cas d’immunisation foetomaternelle et de diagnostiquer une aberration chromosomique, ou le sexe de l’enfant.
Cette opération, surtout pratiquée chez les femmes enceintes de plus de 40 ans, n’est pas sans risques chez la future mère et le bébé et peut causer une fausse couche, une fuite du liquide amniotique, une rupture prématurée des membranes ou pire, la mort du foetus dans l’utérus.
Le simple test sanguin est sans risque pour la femme enceinte et son enfant. Il consiste à extraire lors de la treizième ou quatorzième semaine de gestation les cellules foetales pour ensuite les analyser. La présence accrue de ces cellules dans le volume sanguin, de deux à dix fois plus, permet de détecter la trisomie 21, 13 ou 18.
M. Drouin espère maintenant effectuer des essais cliniques de ce test sanguin.