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Un test sanguin plutôt que l’amniocentèse

Régen Drouin, un chercheur de l’Université de Sherbrooke, devrait mettre au point un test sanguin qui détecterait les maladies génétiques chez le foetus et éviterait ainsi aux femmes de subir une amniocentèse.

L’amniocentèse consiste à extraire du liquide amniotique afin de déterminer la maturité du futur bébé, le degré de souffrance foetale en cas d’immunisation foetomaternelle et de diagnostiquer une aberration chromosomique, ou le sexe de l’enfant.

Cette opération, surtout pratiquée chez les femmes enceintes de plus de 40 ans, n’est pas sans risques chez la future mère et le bébé et peut causer une fausse couche, une fuite du liquide amniotique, une rupture prématurée des membranes ou pire, la mort du foetus dans l’utérus.

Le simple test sanguin est sans risque pour la femme enceinte et son enfant. Il consiste à extraire lors de la treizième ou quatorzième semaine de gestation les cellules foetales pour ensuite les analyser. La présence accrue de ces cellules dans le volume sanguin, de deux à dix fois plus, permet de détecter la trisomie 21, 13 ou 18.

M. Drouin espère maintenant effectuer des essais cliniques de ce test sanguin.

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Hausse des naissances au Québec

L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a livré son Bilan démographique du Québec, lequel précise que le taux de natalité québécois a augmenté de 8 % entre juillet 2006 et juillet 2007, ce qui représente une moyenne de 1,62 enfant par Québécoise.

Selon l’auteure de l’étude, Chantal Girard, une telle explosion des naissances ne s’était pas vue depuis 60-70 ans. Mais il est évident que ce bond spectaculaire de petits Québécois ne correspond en rien au baby-boom à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

L’ISQ croit que la situation économique favorable, l’immigration de jeunes couples et les nombreux programmes gouvernementaux pour favoriser l’expansion des familles ont porté leurs fruits et pourraient expliquer la hausse des naissances.

Bien que la population québécoise ait atteint 7,7 millions d’habitants, Mme Girard affirme que le taux de 2,1 enfants par femme doit être atteint afin que la population se renouvelle.

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Le mystère entoure la prééclampsie

Une nouvelle recherche démontre que les femmes qui risquent de développer une prééclampsie ne seront pas nécessairement protégées si elles ont consommé beaucoup de vitamines E et C pendant leur grossesse.

707 femmes enceintes, chez qui des cas de prééclampsie ont été signalés dans leur famille, ont été observées. Parmi celles-ci, la moitié a consommé quotidiennement 1 000 mg de vitamine C et de la vitamine E. Le taux de prééclampsie est sensiblement demeuré le même, ce qui prouve que la consommation des deux vitamines ne prévient en rien cette complication.

Selon le docteur Joseph A. Spinnato II, professeur en gynécologie à l’Université de Cincinnati, l’efficacité de ce régime chez les femmes enceintes est loin d’être prouvée.

L’an dernier, une étude australienne avait également prouvé l’inefficacité des vitamines C et E chez les femmes susceptibles de développer la prééclampsie.

Celle-ci, qui survient dans 5 % des cas chez les Américaines, se caractérise par de l’oedème, la présence de protéines dans l’urine, l’hypertension artérielle et une circulation sanguine irrégulière.

Si les chercheurs sont en mesure de définir les facteurs prédisposant comme l’historique familial, le surplus de poids ou encore une maladie aux reins, ils ne peuvent toutefois pas prévenir cette complication hypertensive.

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L’exposition à l’arsenic liée au cancer

Selon une étude de la Massachusetts Institute of Technology (MIT), le bagage génétique des enfants, dont les mères ont été exposées à une eau contaminée à l’arsenic lors de leur grossesse, se modifie. Cette transformation aurait pour effet d’augmenter les risques de souffrir d’un cancer ou d’autres maladies.

Les chercheurs ont analysé les cordons ombilicaux de 32 mères thaïlandaises qui habitaient une région hautement contaminée par l’arsenic. Ils ont découvert qu’il y avait eu une mutation significative de 450 gènes chez les enfants exposés à l’arsenic.

De plus, l’inflammation du bagage génétique a été observée, ce qui augmente la probabilité de souffrir d’un cancer. Cette découverte devra toutefois être analysée davantage par l’équipe.

L’étude a été publiée le 23 novembre dernier dans le journal scientifique PLoS Genetics.

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Comment retrouver sa taille de guêpe

Une recherche de la Kaiser Permanente et de la Faculté de médecine de Harvard démontre que le surplus de poids accumulé pendant la grossesse pourrait fondre davantage si les nouvelles mères dorment plus.

Selon l’étude, les femmes qui ont moins de cinq heures de sommeil par nuit pendant les six mois qui suivent la naissance de leur enfant ont trois fois plus de chances de conserver les kilos accumulés pendant leur grossesse.

Selon Erica P. Gunderson, principale auteure de l’étude publiée dans l’American Journal of Epidemiology, un bon sommeil réparateur est aussi important qu’une saine alimentation ou de l’exercice. « Nous savons depuis quelque temps que le manque de sommeil est associé au gain de poids et à l’obésité dans la population générale, mais cette étude montre que le fait de dormir assez (même juste pendant deux heures) peut être aussi important qu’une saine alimentation ou un exercice pour les nouvelles mères qui espèrent retrouver leur poids d’avant la grossesse », a-t-elle expliqué.

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Les répercussions du tabagisme d’une femme enceinte

Selon des chercheurs japonais, le risque de devenir obèse pour un enfant, c’est-à-dire d’avoir un poids supérieur à son poids santé, serait près de trois fois supérieur si sa mère a fumé pendant sa grossesse.

La relation exacte entre la consommation de tabac et la prise de poids chez l’enfant n’a pu être définie par les chercheurs de l’Université de médecine de Yamanashi.

Cependant, après avoir suivi plus de 1 400 femmes et  leur enfant durant 10 ans, l’équipe de chercheurs estime que le manque de nourriture dont un enfant de mère fumeuse est victime dans le placenta pourrait jouer un rôle sur son futur poids, rôle qui reste à définir par d’autres recherches.

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L’avortement dans le monde diminue

Selon une étude parue dans la revue médicale The Lancet, 20 % des grossesses dans le monde entier sont interrompues volontairement.

Les données recueillies montrent qu’il y aurait tout de même eu une baisse de quatre millions d’avortements entre 1995 et 2003. 

Dans les pays en développement, bien que le nombre d’avortements soit élevé, c’est plutôt les mauvaises conditions dans lesquelles ils sont pratiqués qui sont inquiétantes, car ils mettent en danger de mort les femmes sur qui ils sont pratiqués, selon Gilda Sedgh et Iqbal Shah, les auteurs de l’étude.

Par contre, dans les pays industrialisés 92 % des interruptions volontaires de grossesse se pratiquent sous la supervision d’un professionnel, et ce, dans un contexte sécuritaire.

Selon les auteurs, l’accès limité aux services médicaux ainsi qu’aux moyens de contraception sont à l’origine des nombreuses pratiques dangereuses effectuées dans les pays non industrialisés.

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Un suivi du cholestérol chez les femmes enceintes

Une nouvelle étude suggère en effet que les femmes blanches enceintes ayant un bas taux de cholestérol sanguin auraient quatre fois plus de risque d’accoucher avant le terme de leur grossesse.

Selon le docteur Maximilian Muenke, du National Institutes of Health in Bethesda au Maryland, à la tête des travaux, ces observations ne s’appliqueraient pas chez les femmes américaines d’origine africaine.

Selon l’étude, des naissances prématurées sont survenues dans 12,7 % des cas chez les femmes dont le cholestérol était sous les valeurs normales (et ce, plus particulièrement chez les femmes de race blanche), comparé à seulement 5 % d’accouchements avant terme chez les femmes au cholestérol normal.

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En début de grossesse, ne bougez pas trop!

Selon le magazine britannique New Scientist, la pratique de sept heures et plus de sport par semaine pourrait, avant quatre mois de grossesse, entraîner 3,5 fois plus de risques de fausse-couche.

Selon John Newnham, de l’Université de l’Australie de l’Ouest, un exercice physique léger est cependant recommandé aux femmes enceintes. Entre autres, la natation pourrait être bénéfique pour la future maman.

Les résultats proviendraient d’une étude danoise et, selon eux, le jogging ferait partie des sports à éviter en début de grossesse.

Après quatre mois et demi de grossesse, aucune contre-indication par rapport aux sports n’a été remarquée.

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L’impact de l’alimentation durant la grossesse

Des chercheurs britanniques suggèrent que le goût pour des aliments malsains serait acquis par les enfants encore dans le ventre de leur mère qui en consomme.
En effet, cette étude effectuée sur des rats tend à démontrer que la consommation d’aliments gras et sucrés par une femme enceinte entraînerait chez son futur enfant l’attirance envers cette même nourriture.

Selon le Dr. Neil Stickland et son équipe du Collège vétérinaire royal de Londres, le comportement des rats étudiés pourrait être semblable aux comportements des femmes et de leur futur bébé.

Cette étude parue dans le British Journal of Nutrition confirme la programmation fœtale; ce que le fœtus vit durant la gestation influencera sa santé et sa physiologie lorsqu’il sera au monde.