Top Santé rapporte les raisons principales citées par des femmes, selon la sexologue Chantal Fabre-Clergue. Entre les hormones, l’inconfort avec ces nouvelles courbes difficiles à accepter et les craintes de perdre l’enfant, il est normal que la femme se dissocie de sa vie sexuelle.
Mais en plus, il y a les malaises physiques, notamment les nausées et vomissements, les reflux gastriques, les maux de dos et la fatigue qui peuvent influencer le niveau du désir.
Malheureusement, cette situation peut se limiter au premier trimestre, mais peut aussi se poursuivre tout au long de la grossesse. Plus le ventre grossit, et plus les positions sexuelles sont limitées, sans compter qu’en fin de compte, c’est le conjoint qui peut finir par craindre de déclencher l’accouchement.
D’un autre côté, ces grandes fluctuations du désir accompagnent plutôt la première grossesse. Il ne faut donc pas se décourager. La prochaine ne sera pas nécessairement identique.
Si vous ou votre conjoint vivez mal cet aspect de votre relation de couple, plutôt que de vous refermer, parlez-en à un sexologue spécialisé, qui pourra vous aider à trouver des alternatives pour conserver votre complicité et votre tendresse.