Le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry a publié une étude portant sur 528 femmes enceintes. Parmi celles-ci, 243 étaient atteintes d’épilepsie, et 209 avaient pris des médicaments pendant leur grossesse. Le développement physique et intellectuel des enfants a ensuite été évalué à 12 mois, à 3 ans et à 6 ans.
Parmi les enfants, 19 avaient reçu un diagnostic d’un problème neuro-développemental avant l’âge de 6 ans, incluant 12 qui avaient un trouble du spectre de l’autisme (TSA), 4 qui avaient un déficit de l’attention et d’hyperactivité, et 4 qui avaient de la dyspraxie.
Les problèmes neuro-développementaux étaient beaucoup plus fréquents chez les petits des femmes qui avaient l’épilepsie, 7 % comparativement à moins de 2 % pour les mères non atteintes. Les enfants dont la mère avait pris un médicament en particulier, appelé valproate, avaient 12 % de chances de développer le TSA, et si ce médicament avait été pris en combinaison avec d’autres, c’était plutôt 15 %.
En comparaison, aucun enfant dont la mère avait l’épilepsie et n’avait pas pris de médicament durant sa grossesse n’a développé un TSA, selon Science Daily.