Le journal de l’American Academy of Neurology publie les résultats d’une analyse provenant du nord de la Suède, où comme dans tous les pays nordiques, l’incidence de la sclérose en plaques est particulièrement élevée. 291 500 échantillons de sang provenant de 164 000 personnes ont été étudiés.
L’étude indique que les femmes qui avaient un niveau de vitamine D élevé dans leur sang avaient 61 % moins de chances de développer la sclérose en plaques. De l’ensemble des gens dont le sang a été analysé et qui ont fini par développer la maladie auto-immunitaire, 4 % avaient un taux élevé de vitamine D, comparativement à 8 % dans le groupe dit « de contrôle ».
Les chercheurs n’ont pas observé d’association entre le taux de vitamine D de la mère durant la grossesse et le risque pour l’enfant de développer la maladie. L’auteur, le Dr Jonatan Salzer, a noté que « puisque nous n’avons pas vu d’effet protecteur sur le bébé au début de la grossesse, nos résultats indiquent que cet effet bénéfique commence peut-être à la fin de la grossesse et même après », tel que rapporté par ScienceDaily.
Une autre étude récente a révélé que le mois de naissance avait un effet sur le risque de développer la maladie, suggérant un lien avec l’exposition de la mère au soleil durant sa grossesse, et donc son niveau de vitamine D.