Les chercheurs de l’Université du Michigan ont découvert que plus du quart de 1700 femmes se mettait à ronfler durant leur grossesse.
Elles doublaient ainsi leur risque d’avoir une pression sanguine élevée par rapport aux femmes qui ne ronflaient pas.
Si la haute pression sanguine n’est pas traitée, les femmes peuvent développer de l’éclampsie qui peut menacer leur vie et celle de leur enfant.
« Nous savons déjà que la haute pression sanguine, particulièrement la prééclampsie, est associée à de plus petits bébés, à des risques plus élevés de naissances avant terme ou de bébés qui se retrouvent à l’unité de soins intensifs », explique l’auteure principale de la recherche, Louise O’Brien.
Rappelons qu’il serait également possible de détecter la prééclampsie chez la mère et de prendre des précautions plus tôt durant la grossesse, en observant la grosseur du thymus du fœtus.
Le thymus du fœtus chez les femmes atteintes de prééclampsie serait significativement plus petit que chez les bébés des femmes en bonne santé, selon une étude menée par des chercheurs australiens de la Sydney Medical School Nepean.