Catégories
Uncategorized

Attention aux saignements durant la grossesse

De façon générale, les femmes n’ont pas leurs règles durant la grossesse. Cependant, cela ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas avoir de saignements.

La plupart des femmes, moins bien informées sur ce genre de saignements, seront portées à paniquer. Toutefois, tous ces saignements ne sont pas dangereux.

D’abord, si les saignements s’apparentent à des taches, c’est que l’oeuf est fertilisé, mais est attaché à la paroi de l’utérus. Cela provoque des saignements brunâtres ou rouges.

Aussi, des saignements peuvent apparaitre après la prise de pilules contraceptives. Si vous avez récemment cessé la pilule et êtes tombée enceinte, vous pourriez voir des taches dans votre culotte. Ces saignements sont dus à des changements hormonaux, mais ne sont pas de vraies menstruations.

Ensuite, les grossesses extra-utérines provoquent aussi des saignements. En fait, elles s’apparentent aux règles, mais sont accompagnées de nausées, d’étourdissements et de douleur.

Les saignements peuvent aussi, dans certains cas, être associés à des fausses couches. Les experts suggèrent donc d’en parler à votre gynécologue immédiatement.

Rappelons que d’autres signes peuvent annoncer une grossesse ectopique. Outre les saignements, on retrouve des crampes ciblées sur un seul côté et des douleurs au bas du ventre.

Catégories
Uncategorized

Les femmes enceintes suivraient trop de régimes

Publiés dans le Daily Telegraph, les résultats mentionnent même que certaines d’entre elles sautent le petit-déjeuner. « Elles pensent qu’elles éliminent des calories, mais c’est faux. Elles finissent par manger n’importe quoi plus tard », explique la nutritionniste Kathleen Alleaume.

En fait, l’objectif de ces femmes est de minimiser le poids qu’elles auront pris pendant la grossesse.

Cette tendance inquiète plus d’un expert. En Australie, une étude a révélé que 9 femmes sur 10 manquaient de nutriments essentiels au bon développement de leur bébé à naître.

Toutefois, il n’y a pas que de couper dans l’alimentation qui permet de réduire le poids. Certaines femmes enceintes prennent d’assaut les salles de gym. Cela dit, il n’y a rien de mal à rester active durant la grossesse, mais cela peut parfois être dangereux.

Si la future mère n’est pas habituée à autant d’exercices, elle doit y aller doucement et attendre après sa grossesse avant de se mettre à la pratique d’un sport extrême.

Rappelons qu’une recherche a démontré qu’une femme en plein régime qui tombait enceinte était plus susceptible de mettre au monde un enfant obèse ou diabétique.

Catégories
Uncategorized

Ce que vous devez savoir avant de voyager en pleine grossesse

Quelques détails sont donnés sur le site Todaysparent.com pour les femmes enceintes qui auraient le projet de voyager en avion.

Par exemple, les risques de développer des caillots sanguins sont plus élevés. En plus de la difficulté qu’a le sang à se rendre aux jambes par les veines du pelvis chez les femmes enceintes, elles restent assises longtemps dans l’atmosphère sèche de l’appareil. Il est donc recommandé de boire de l’eau et de marcher dans l’allée chaque heure.

De plus, les futures mamans devraient faire attention à la pression sanguine, qui peut, bien que rarement, mener à l’accouchement précoce en plein vol. À 30 000 pieds dans les airs, la quantité d’oxygène dans l’air est réduite, ce qui fait que la pression sanguine de la mère augmente, de même que celle du bébé.

Aussi, les femmes enceintes devraient poser les bonnes questions à leur médecin avant de partir, parler avec un représentant de leur compagnie d’assurance en cas de complications hors du pays et vérifier la politique pour les femmes enceintes de la compagnie aérienne choisie.

Rappelons que l’Institut de veille sanitaire suggère aux femmes enceintes de ne pas emprunter de vols trop longs. Puis, une fois à destination, les activités intenses ne sont pas conseillées. La plongée, entre autres, peut être dangereuse pour une femme enceinte.

Catégories
Uncategorized

Grossesse : les oméga-3 inefficaces contre les complications

Une étude a prouvé qu’il n’existait aucune différence quant aux risques de complications comme le diabète gestationnel et la prééclampsie entre les femmes consommant beaucoup d’acide gras oméga-3 et les femmes n’en consommant pas.

Cependant, les résultats de l’étude pourraient bien relever en partie du hasard, puisque l’écart entre les résultats du groupe de femmes ayant reçu un placebo ainsi que le groupe de femmes ayant consommé des acides gras oméga-3 est statistiquement irrecevable, faute d’une assez grande différence.

Malgré tout, les acides gras oméga-3 pourraient tout de même avoir des effets positifs. Lors de l’expérience, ils ont « réduit le taux de naissances avant terme », explique le docteur de l’University of Adelaide, Mari Makrides.

De plus, dans le groupe ayant consommé ce type d’acides, aucune convulsion n’est survenue chez les bébés, et 3 femmes sont décédées durant l’accouchement, tandis que dans le groupe ayant consommé un placebo, on comptait cinq cas de convulsions et 12 décès.

Rappelons que d’autres bénéfices de l’huile de poisson ont déjà été remis en question. Selon de récentes études menées par des chercheurs sud-coréens, les suppléments d’huile de poisson ne feraient pas de miracle pour le coeur.

Catégories
Uncategorized

Prendre des calories durant la grossesse est souhaitable

C’est ce que recommande fortement l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), qui tient à faire le point sur ce à quoi devrait ressembler le régime adopté par une femme enceinte.

L’ASPQ affirme qu’une étude de l’Université Queen Mary parue dans le British Medical Journal, qui suggère qu’un régime faible en calories serait bon pour la santé de la mère et celle de son bébé, a été mal interprétée par les médias.

L’Association déplore d’ailleurs que ces derniers aient véhiculé des données erronées au public.

« Il est important de rectifier les propos tenus par certains médias puisque cette désinformation est susceptible d’encourager certaines femmes à entreprendre une diète hypocalorique durant leur grossesse, en étant persuadées qu’il s’agit là d’une solution saine », a expliqué Émilie Dansereau-Trahan, chargée de dossiers à l’ASPQ.

La solution saine, bien qu’elle peut varier d’une femme à l’autre, devrait être représentée par un gain de poids qui se situe entre 25 et 35 livres (11 et 16 kg), avance l’ASPQ.

La grossesse n’est guère un moment pour se restreindre et tenter constamment de limiter la prise de poids par peur de devenir ronde. « La prise de poids pendant la grossesse est non seulement inévitable, elle est souhaitée », peut-on lire dans le communiqué de l’ASPQ.

Après avoir accouché, tenter de perdre son poids en trop rapidement pourrait affecter et diminuer la production de lait et le niveau d’énergie de la mère, explique Mme Dansereau-Trahan.

Catégories
Uncategorized

Une prise de sang pour révéler l’identité du père

Un prélèvement de villosités choriales et une amniocentèse étaient jusqu’à maintenant les méthodes connues et utilisées pour révéler l’identité du père durant la grossesse.

Ces techniques peuvent démontrer un risque pour le fœtus. De plus, l’ADN provenant du fœtus, qui peut rapidement se détériorer, ou encore celui de la mère, qui peut masquer l’ADN du fœtus, peuvent facilement tromper les résultats.

Recueillis à partir de la 15e semaine de grossesse, le prélèvement de placenta et l’échantillon de liquide amniotique ne donnent aucune possibilité à la femme de mettre un terme à sa grossesse si l’identité du père la trouble. Les spécialistes parlent notamment ici de cas de viols, où 5 % des femmes tombent enceintes de leurs prédateurs sexuels.

Voilà qu’une prise de sang, mise au point par des médecins du York Hospital et du Lancaster General Women and Babies Hospital, pourrait changer la donne et permettre de révolutionner le domaine des tests de paternité.

Réalisé auprès de 30 femmes enceintes de 8 à 14 semaines, le test de paternité par prise de sang a permis de révéler exactement et dans tous les cas l’identité réelle du géniteur, rapporte le New England Journal of Medicine.

Il reste maintenant à voir si la loi, comme celle bioéthique en France, permettra une meilleure accessibilité au test de paternité.

Catégories
Uncategorized

Grossesse : la fièvre de maman peut conduire à l’autisme chez l’enfant

Troubles du spectre autistique, problèmes de communication et retards de développement guettent davantage les enfants nés de mères qui ont eu de la fièvre durant leur grossesse.
 
Malgré cela, il semblerait que celles qui traitent leur fièvre avec des médicaments à base d’ibuprofène ou d’acétaminophène diminuent leurs risques.
 
En effet, selon une étude de l’UC Davis MIND Institute parue dans le Journal of Autism and Developmental Disorders, la fièvre pouvant être liée au développement de troubles neuraux chez l’enfant peut être relativisée, alors que des médicaments pour diminuer la température peuvent changer la donne.
 
L’étude confirme : « Une médication anti-fièvre durant la grossesse peut réduire ou éliminer le lien apparent entre fièvre maternelle et autisme ».
 
Ainsi, les mères fiévreuses traitées pourraient finalement ne pas courir plus de risques qu’une autre femme.
 
Pour arriver à ces conclusions, 191 femmes ayant souffert de fièvre durant leur grossesse et leurs enfants ont été examinés. Parmi elles, 76 confirmaient avoir été traitées par médication, et 115 n’avaient pas consommé d’ibuprofène ou d’acétaminophène, ou encore la médication n’avait pas eu d’effet sur leur état.
 
Catégories
Uncategorized

Grossesse : plus de vitamine D pour un bébé sans obésité

Parmi les 977 femmes qui ont participé à l’étude de la Medical Research Council Lifecourse Epidemiology Unit (MRC LEU) de l’Université de Southampton, celles qui avaient un faible taux de vitamine D durant leur grossesse étaient celles qui avaient les enfants les plus gras à l’âge de six ans.

Pour une première fois, une étude serait en mesure de démontrer que la carence en vitamine D durant la grossesse peut affecter le poids d’un enfant, donc qu’il y a une relation de cause à effet entre l’état de la mère pendant la grossesse et la composition corporelle de l’enfant.

Pour le docteur Robinson, auteur principal de l’étude publiée dans la revue American Journal of Clinical Nutrition, les résultats prouvent que « dans le contexte actuel de préoccupations sur le taux de vitamine D chez les femmes enceintes et l’augmentation de l’obésité infantile, nous avons besoin d’en apprendre davantage sur les conséquences à long terme sur la santé des enfants dont les mères avaient un manque de vitamine D. […] Bien que d’autres études soient nécessaires, nos résultats viennent ajouter le poids à nos préoccupations sur ce manque chez les femmes en âge de procréer ».

Catégories
Uncategorized

Loi anti-tabac : les bébés en bénéficient

Des chercheurs du Colorado ont démontré que l’interdiction de fumer dans des lieux publics permet de réduire de 38 % le nombre de femmes qui fument durant la grossesse, et de 23 % le nombre de naissances prématurées.
 
Cependant, aucune relation de cause à effet n’a pu être prouvée en ce qui a trait au poids du bébé. Les résultats sont parus dans le Journal of women’s health.
 
Pour arriver à leurs conclusions, les experts ont comparé diverses données entre deux villes voisines, El Paso, qui n’est pas passée en mode non-fumeur dans les endroits publics, et Pueblo, qui vit avec la nouvelle loi depuis 2003.
 
« On voit qu’une politique de santé publique interventionniste profite à la santé des femmes enceintes et de leurs nouveau-nés », affirme le Pr Michel Delcroix, gynécologue obstétricien et président de l’association Maternité sans tabac.
 
Il faut dire qu’en France, trop de femmes fument encore durant la grossesse. Malgré les risques qui guettent la femme et sa progéniture, comme les problèmes de fertilité, l’avortement spontané, la grossesse extra-utérine et la mort subite du nourrisson, un bébé sur 5 est victime in utero du tabagisme maternel.
 
Au Québec, la loi anti-tabac dans les endroits publics a été adoptée le 31 mai 2006.
 
Catégories
Uncategorized

Grossesse : le poids de la mère influence celui du bébé

Des chercheurs de quatre établissements de santé de Toronto remettent en doute l’idée connue qu’un taux élevé de sucre dans le sang de la mère durant la grossesse (diabète gestationnel) est la cause première d’un gros bébé à la naissance (macrosomie fœtale, plus de 4 kilos).
 
L’équipe de Ravi Retnakaran, de l’Hôpital du mont Sinaï, croit que le taux de glucose aurait beaucoup moins d’influence qu’on le croit sur le futur poids du bébé.
 
Pour en arriver à cette conclusion, l’étude parue dans le Journal de l’Association médicale canadienne a suivi 472 femmes, observant l’effet que pouvait avoir leur poids, leur taux de glucose dans le sang et leur niveau de lipides sur la taille de leur poupon.
 
M. Retnakaran indique qu’en plus de réduire les risques de macrosomie infantile et de diabète gestationnel, si la mère maintient un poids santé avant et pendant sa grossesse, elle diminue les chances de traumatismes à la naissance, dont les forts risques de devoir accoucher par césarienne parce que son bébé est trop gros.
 
Le spécialiste va même jusqu’à dire que l’enfant qui est plus gras à la naissance est plus susceptible de développer des maladies cardiovasculaires ou un diabète lorsqu’il deviendra un adulte de 50 ans et plus.
 
Un débat entre scientifiques est en cours pour voir si les normes sur le diabète gestationnel devraient être revues à la baisse.