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Grossesse : la pollution a un effet sur le comportement des enfants

Le diesel, l’essence, le charbon et autres matières organiques ou polluants libérés dans l’air durant la combustion de combustibles fossiles peuvent provoquer des troubles d’anxiété, de dépression ou de l’attention chez l’enfant, si la mère a été exposée durant la grossesse à cette famille de polluants atmosphériques, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

Selon les conclusions d’une étude new-yorkaise publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, le risque d’un problème de comportement chez l’enfant augmente de 30 à 50 % selon les troubles. Le problème d’attention chez l’enfant est certainement le cas le plus conséquent de l’air pollué.

Lorsqu’ils sont inhalés par la mère pendant la grossesse, les HAP peuvent passer à travers le placenta vers le sang et autres tissus et se lier à l’ADN du fœtus, mentionnent les auteurs.

Pour l’étude, les concentrations d’HAP dans l’air et le niveau d’un biomarqueur d’exposition spécifique des HAP mesuré dans le sang du cordon ombilical et maternel ont été pris en considération.

L’étude a suivi les enfants de 253 mères non-fumeuses qui ont accouché entre 1999 et 2006. Toutes les femmes vivaient dans le centre-ville de New York durant leur grossesse.

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Grossesse : les antidépresseurs augmentent l’hypertension

Il est préférable pour la femme enceinte de ne pas arrêter sa médication, de consulter un médecin et d’évaluer avec soin les avantages et les risques de prendre des antidépresseurs durant la grossesse, car il n’y a pas de « risque zéro », a expliqué la Dre Anick Bérard, directrice de l’Unité de recherche sur la grossesse au CHU Ste-Justine et professeur de pharmacie à l’Université de Montréal, dans le British Journal of Clinical Pharmacology.
 
En effet, si la femme enceinte, par peur de développer une prééclampsie, stoppe la consommation d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme Prozac ou Zoloft, elle a de fortes chances de faire des rechutes dépressives ou une grave dépression post-partum.
 
Selon les données, 20 % des femmes enceintes sont touchées par la dépression. Parmi elles, de 4 à 14 % utilisent fréquemment des antidépresseurs qui, dans la dernière étude, ont démontré des risques accrus de développement de l’hypertension.
 
L’étude a comparé les informations de 1216 femmes enceintes avec hypertension gravidique, avec ou sans prééclampsie et sans antécédents d’hypertension avant la grossesse avec celles de 12 160 témoins appariés.
 
L’étude montre que l’incidence globale de l’hypertension chez les femmes qui prennent des ISRS augmente d’environ 2 à 3,2 % soit une hausse du risque relatif (RR) de 60 %.
 
La paroxétine, en particulier, a été associée à une augmentation de l’incidence de l’hypertension d’environ 3,6 % (RR 81 %).
 
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Césarienne : les recommandations sont publiées à nouveau

En résumé, ce qui importe est de faire un choix éclairé, et cela concerne tant le médecin que la future mère. Cette dernière doit être mise au courant des diverses conséquences de la césarienne. Ainsi, l’analyse des bénéfices et des risques pour la mère et le fœtus doit être bien connue et établie.

Selon les données, une femme sur cinq choisit la césarienne programmée, ce qui représente 7,4 % des naissances.

Devant cette popularité croissante, la Haute Autorité de Santé (HAS) a cru bon de publier un nouveau rapport de recommandations pour les femmes enceintes et les professionnels de la santé, afin de redéfinir les indications d’une césarienne programmée au terme de la grossesse.

Dans ce cas-ci, lorsqu’il n’y a pas de situation d’urgence, une césarienne programmée devrait avoir lieu lorsqu’il y a un utérus cicatriciel, une grossesse gémellaire, une présentation par le siège, une macrosomie, une transmission mère-enfant d’infection maternelle ou certaines indications plus rares.

Selon le rapport, chaque situation est unique et doit être bien analysée. Si la demande de césarienne vient de la mère, le document conclut qu’il est nécessaire de trouver la raison motivant l’opération. Il est important pour le médecin de discuter avec sa patiente pour voir s’il y a possibilité que celle-ci est plutôt effrayée par l’accouchement.

En conclusion, le choix du mode d’accouchement doit se faire sur la base d’une décision partagée entre la femme enceinte et l’équipe médicale, rapporte SantéLog.

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Grossesse et cancer du sein : un meilleur taux de survie?

Pour la première fois de l’histoire, une étude confirme que les patientes en rémission d’un cancer du sein peuvent tomber enceintes sans danger. Encore mieux, il semblerait que celles qui vivent une grossesse ont un meilleur taux de survie que celles qui n’auront pas d’enfant.

Malgré cette découverte, le Dr Hatem Azim Jr de l’Institut Jules Bordet à Bruxelles demeure prudent. Il affirme que des études supplémentaires seront nécessaires, car les résultats de l’étude ne peuvent être considérés comme une preuve qu’il n’y aura pas d’effet néfaste d’une grossesse ultérieurement.

Toutefois, le spécialiste persiste à dire qu’il n’est plus d’actualité d’encourager la femme en rémission d’un cancer à se faire avorter par peur des conséquences, ni de dire que la grossesse peut augmenter le taux d’œstrogène dans le corps et causer le retour du cancer.

Même dans les deux premières années après le diagnostic, il serait sécuritaire de tomber enceinte. Cependant, l’étude a été incapable de démontrer si tel était le cas pour les femmes ayant des récepteurs aux œstrogènes (ER+) de la maladie.

Pour en arriver à ce constat, un groupe de 333 femmes enceintes atteintes de la maladie a été apparié pendant cinq ans à un groupe de 874 femmes aux prises avec le cancer du sein, mais qui ne sont pas tombées enceintes. L’âge moyen des participantes était de 34 ans.

Autre constat : ni l’allaitement ni l’avortement ou la fausse couche n’ont semblé avoir une influence sur les résultats.

Pour les spécialistes, cette étude est importante, car elle permet aux femmes de croire
qu’une grossesse désirée après un traitement pour le cancer du sein ne signifie pas nécessairement qu’elles courent plus de risques de mourir et de ne pas voir grandir leurs enfants.

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Grossesse : les méthamphétamines causent des problèmes de comportement chez l’enfant

Hyperactivité, dépression et anxiété ne sont que quelques-uns des problèmes qui guettent les enfants qui ont été exposés à des méthamphétamines in utero. Elles peuvent avoir été consommées sous forme hydrochlorée, appelée Pervitin®, ou sous forme solide et cristalline, aussi connue sous le nom de crystal meth.

L’étude réalisée par des chercheurs de la Brown University à Providence a permis de voir chez des enfants d’âge préscolaire des effets secondaires néfastes de cette drogue synthétique psychostimulante hautement addictive lorsque prise au-delà des dosages médicinaux.

Dans la revue en ligne Pediatrics, les chercheurs ont rapporté que ces enfants avaient plus de chances de souffrir d’une plus grande réactivité émotionnelle et de niveaux plus élevés d’anxiété et de dépression que leurs pairs non exposés à la drogue in utero.

À l’âge de 5 ans, des problèmes de comportement d’extériorisation (acting out) et d’attention avec hyperactivité (TDAH) ont été également remarqués.

Il s’agit là des premières études pour connaître l’effet de la drogue sur le comportement de la petite enfance. Les effets néfastes ont déjà été prouvés en ce qui concerne la croissance fœtale, le neurocomportement infantile et la motricité fine.

L’exposition prénatale à la méthamphétamine est inquiétante, selon les chercheurs, car elle est utilisée davantage par les femmes que par les hommes, et elle est plus populaire que la cocaïne et les opiacés combinés. Une étude prospective, longitudinale et complémentaire à cette recherche est en cours aux États-Unis.

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Le baby planner à la rescousse des femmes enceintes

Voilà ce que pourrait vous dire celle que vous embaucheriez pour vous aider dans la planification de la naissance de votre bébé.
 
Cette nouvelle tendance aux États-Unis, qui est encore loin d’être adoptée dans tous les pays, suggère aux futurs parents de donner à forfait la naissance de leur enfant, tout comme il le ferait pour leur mariage, relate le site Lemonde.fr.
 
Elles se disent expertes en la matière, indépendantes et idéales pour les parents inquiets à entreprendre cette grande aventure ou encore néophytes dans certains domaines, tels que choisir une bonne garderie, des assurances pour leur futur enfant, le matériel de puériculture.
 
Les services diffèrent : ils sont tant personnels que fonctionnels, juridiques, administratifs ou médicaux. L’objectif est de faciliter la préparation de l’arrivée de bébé.
 
Toutefois, l’article ne dit pas à combien revient ce service personnalisé. Serait-ce une démarche superficielle ou encore uniquement pour les plus fortunés?
 
L’influence Rosie Pope commencerait-elle à se faire sentir? Rappelons que la « coach professionnelle » est, depuis l’an dernier sur les ondes de la chaîne Bravo, l’une des vedettes de la téléréalité Pregnant in Heels. Mme Pope transpire la maternité de par son rôle où elle conseille quotidiennement la future maman sur sa vie sexuelle, refait sa garde-robe, organise son shower et lui suggère même des idées de prénoms pour son bébé.
 
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Grossesse : attention au téléphone mobile?

C’est ce qu’ont relevé des chercheurs de l’Université Yale dans la plus récente revue Scientific Reports. Ils ont découvert que l’exposition aux rayonnements des téléphones mobiles pendant la grossesse pouvait affecter le développement du cerveau des enfants.

Après avoir fait des expériences sur des souris gravides, les chercheurs se sont aperçus que les rongeurs, une fois nés, souffraient de problèmes de mémoire, d’hyperactivité et d’anxiété.

Pour arriver à cette conclusion, l’activité électrique du cerveau de souris adultes qui avaient été exposées à des rayonnements dans le fœtus a été mesurée. Une série de tests psychologiques et comportementaux ont également été faits.

Pour un groupe de scientifiques britanniques de l’University College de Londres, cette étude est complètement « alarmiste et injustifiable ».

Leurs contre-arguments reposent sur le fait que les souris à naître auraient reçu une dose de radiation beaucoup plus élevée que ce que l’enfant dans l’utérus peut obtenir. De plus, il semblerait que la distance entre le téléphone mobile et l’utérus n’était pas conforme à la femme et la souris en période de gestation.

Finalement, ils ont ajouté que la comparaison est impossible entre les rongeurs et les humains, parce que les souris sont nées après seulement 19 jours, avec un cerveau qui est à un stade beaucoup plus précoce de développement que celui des bébés humains.

Ils ont remarqué également que le niveau d’anxiété avait diminué chez les souris exposées aux radiations, alors qu’il est généralement plus élevé chez les enfants atteints de troubles de comportement.

Des tests auprès de fœtus humains seraient nécessaires pour extrapoler et obtenir des résultats concluants. Toutefois, ceux-ci sont interdits par des organisations qui protègent la santé de l’homme.

La dernière étude controversée portant sur le même sujet remonte à deux ans et avait été réalisée par des scientifiques de l’Université de Californie à Los Angeles.

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Fausses couches : les problèmes d’hypothyroïdie en cause?

Le test de dépistage des problèmes thyroïdiens n’est pas systématique et offert à toutes les femmes enceintes. Toutefois, devrait-il l’être afin de prévenir des troubles de santé chez la mère et chez l’enfant?

Selon une récente étude parue dans le New England Journal of Medicine, le dépistage et le traitement ou non d’une glande thyroïdienne lente chez la femme n’aide pas nécessairement à prévenir des problèmes de développement neurologique ou moteur chez l’enfant. 

Pour l’endocrinologue Martin D’Amour, le test de dépistage devrait être hautement conseillé pour les femmes de plus de 30 ans, celles qui ont des antécédents familiaux et celles qui souffrent d’une maladie auto-immune.

Le spécialiste a d’ailleurs affirmé dans un article du quotidien Le Soleil que les problèmes d’hypothyroïdie peuvent générer des fausses couches et nuire au fœtus.

Quant à la Dre Andrée Boucher, endocrinologue au CHMUM et vice-doyenne de la faculté de médecine de Montréal, ce test de dépistage serait d’une grande utilité publique s’il était exercé universellement et surtout pratiqué dès qu’il y a le moindre symptôme de fatigue pendant la grossesse.

Jean Palardy, président de l’Association des médecins endocrinologues du Québec, approuve également en rappelant que la maladie est difficile à détecter durant la grossesse, les symptômes n’étant pas clairs.

En revanche, la Dre Isabelle Girard, vice-présidente de l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec, et d’autres spécialistes croient que le supplément de médication durant la grossesse pourrait être néfaste et n’est pas conseillé. Seules les femmes à haut risque devraient subir ce genre de test.

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Grossesse : 41 semaines pour un bébé en santé

Depuis longtemps, il est connu par les médecins que les enfants nés à l’avance risquent des problèmes de santé dans la période néonatale. Toutefois, l’élément nouveau de cette étude démontre que les risques continuent au cours de la petite enfance.
 
Un nouveau-né n’est pas considéré comme prématuré s’il naît après 37 semaines d’aménorrhée. Cependant, ceux qui viennent au monde entre 37 et 41 semaines de grossesse sont plus susceptibles d’avoir des problèmes de santé durant l’enfance que ceux qui naissent à terme, conclut une étude britannique menée auprès de 19 000 enfants nés en Grande-Bretagne entre 2000 et 2002 et publiée dans le British Medical Journal.
 
En observant le poids, la taille, l’indice de masse corporelle des enfants et le nombre d’admission à l’hôpital pour des maladies infantiles et allergies, l’étude a révélé que les enfants nés à terme avaient une meilleure courbe de croissance et une meilleure santé que ceux nés légèrement à l’avance qui développaient très souvent des affections gastro-intestinales ou respiratoires.
 
Le Dr Jean-François Magny de l’Institut de Puériculture et Périnatalogie croit que ces raisons pourraient influencer le choix d’une mère qui « voudrait déclencher son accouchement ou avoir une césarienne planifiée avant la 40e semaine d’aménorrhée sans raison médicale valable ».
 
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Travail: de nombreuses femmes ont renoncé ou reporté une grossesse

Le premier baromètre Ipsos-Elle sur les femmes et le travail a été dévoilé le 8 mars, au cours de la journée « Elle active ».  

Ces résultats dressent un portrait peu flatteur de la situation des femmes au travail. Ce sondage révèle en effet que les femmes parviennent mal à concilier vie professionnelle et familiale, rapporte le site Famili.fr.
 
Interviewée par le magazine Elle, Dominique Levy-Saragossi, directrice générale d’Ipsos-marketing, explique que « 20 % des femmes en couple ont déjà reporté voire renoncé à avoir un enfant pour des raisons professionnelles ». Un résultat qui a choqué la directrice.
 
Autre point du sondage à ne pas négliger : « 30 % des femmes de 18 à 34 ans indiquent que l’employeur a abordé la question de leurs projets familiaux durant l’entretien de recrutement ». Ce résultat montre donc que les patrons semblent à l’écoute concernant la maternité. Soulignons toutefois qu’ils n’ont pas le droit d’interroger les futures employées sur ce thème.