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Les timbres de nicotine ne seraient pas efficaces pendant la grossesse

La plupart des femmes cessent d’utiliser les timbres au début de leur grossesse, ce qui rend difficile de tirer des conclusions, révèle une nouvelle étude publiée dans le numéro de mars du New England Journal of Medicine.

Les méthodes de remplacement de la nicotine sont nombreuses (timbres, gommes ou pulvérisations nasales), mais cela ne semble pas aider les femmes enceintes, selon l’équipe du Dr Tim Coleman, du Centre pour les études de contrôle du tabac à l’Université de Nottingham, en Angleterre.

Lors des tests, « les femmes n’ont pas vraiment pris les timbres pendant une longue période. Donc, on ne peut pas dire à partir de ces données s’ils sont sûrs ou efficaces pour une utilisation pendant la grossesse », a expliqué l’un des chercheurs.
 
L’étude rappelle que fumer pendant la grossesse est associé à des bébés de faible poids à la naissance. La cigarette peut notamment influencer leur croissance et développement tout au long de leur vie. Le tabagisme a également été associé au syndrome de la mort subite du nourrisson.
 
La nicotine peut aussi affecter le foetus. Une autre étude aux Pays-Bas a expliqué que cette substance était associée à une augmentation significative du risque de coliques, qui commencent habituellement lorsque le bébé est âgé de quelques semaines.
 
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Grossesse : moins d’allergies chez bébé avec un animal?

Vivre avec des chiens ou des chats pendant la grossesse pourrait être efficace pour prévenir les allergies chez bébé, selon une nouvelle étude américaine. Une bonne nouvelle pour nos amis à quatre pattes
 
Des chercheurs essaient de prouver qu’un contact prénatal à certains allergènes diminuerait les risques de développer des allergies chez l’enfant.
 
Les scientifiques du Henry Ford Hospital de Detroit ont constaté que les futures mères exposées à des allergènes pendant la grossesse ont 28 % moins de risques de mettre au monde un bambin allergique.
 
Selon la Dre Christine Cole Johnson, principale auteure de l’étude, l’exposition à un grand nombre de bactéries dès la naissance développerait le système immunitaire de l’enfant. Un contact prénatal à travers la mère aurait les mêmes effets.

Certains scientifiques souhaitent plus de preuves avant de crier victoire. Cette étude est cependant très encourageante dans le domaine des allergies.

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Suivi médical des mères et dés bébés : le Québec manque à l’appel

Dans un rapport déposé le 23 février à l’Assemblée nationale, le commissaire à la santé et au bien-être, Robert Salois, met en avant-plan le manque et l’absence de suivi médical chez les femmes enceintes et les bébés, pendant et après la grossesse.

Avec la pénurie de spécialistes et le nombre de naissances grandissant, M. Salois propose que le Québec s’aide en s’outillant d’un réseau de cliniques du nourrisson qui permettrait d’offrir un meilleur encadrement, notamment lors du premier trimestre de grossesse qui s’avère très déterminant.

Ces cliniques rassembleraient en un endroit des personnes qui pourraient échanger, en privé ou en groupe, avec une personne-ressource pendant et après la grossesse. Selon lui, un site internet complet avec des informations sur la petite enfance et davantage de cours postnataux devrait être offert.

Le commissaire a interrogé 200 personnes, 49 familles et 27 experts, qui ont tous conclu que le Québec éprouve de grandes difficultés et ne fait pas de l’enfant sa priorité.

La province connaît une hausse du taux de natalité depuis quelques années. En 2010, 88 000 naissances ont d’ailleurs été enregistrées. On compte 500 000 enfants de 0 à 5 ans. Selon le rapport, il semblerait que seuls 68 % des bébés ont eu droit à des visites postnatales à la maison.

Pour le ministre de la Santé, Yves Bolduc, qui a pris connaissance du document, il n’y a pas place à l’inquiétude, car toutes les femmes finissent par avoir accès à un professionnel de la santé durant la grossesse. De plus, le taux de mortalité infantile au Québec est parmi les plus bas du Canada.

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Grossesse : qu’est-ce qui accentue les risques de maladies cardiovasculaires?

Après avoir suivi pendant plus de 18 ans des femmes qui avaient été enceintes, la Dre Abigail Fraser de l’Université de Bristol, au Royaume-Uni, et ses collègues ont pu conclure que celles qui avaient eu un diabète gestationnel ou de la prééclampsie durant la grossesse étaient environ 30 % plus sujettes aux maladies cardiovasculaires, par rapport à celles qui n’avaient pas eu ces complications.
 
Selon la Dre Fraser, lorsque les femmes subissent une évaluation pour le dépistage de maladies cardiovasculaires, les médecins devraient idéalement demander à leurs patientes leurs histoires de grossesse, et les femmes devraient être proactives en discutant de la chose tôt avec leurs spécialistes de la santé.

La prééclampsie, l’hypertension gestationnelle et le diabète gestationnel donnant naissance à des bébés petits pour l’âge gestationnel (SGA) sont tous des facteurs qui ont été significativement associés à un risque accru de maladie cardiaque, à l’âge mûr pour la mère

La prééclampsie serait davantage en lien direct avec le développement des maladies cardiovasculaires, tandis que le diabète gestationnel conduirait davantage à un diabète de type 2 plus tard dans la vie, qui pourrait provoquer à son tour des troubles cardiaques.

Les résultats de cette étude ont été publiés en ligne dans la revue Circulation.

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Grossesse : une alimentation variée pour un bébé pas compliqué

Pour éviter que votre enfant soit un mangeur méticuleux, il semble qu’il faut l’exposer à des goûts, des aliments et des odeurs variés dès les premières semaines de sa vie, et même lorsqu’il est dans l’utérus, stipulent plusieurs recherches.

Selon Benoist Schaal de l’Université de Bourgogne à Dijon, qui a exploré l’effet de l’odeur dans et à l’extérieur de l’utérus, « pendant la grossesse, l’utérus est relativement perméable, et dans ce que la mère consomme, une certaine dose va au fœtus. Lorsque certaines choses sont consommées, notamment lorsque le cerveau est formé, cela peut influencer les goûts des enfants, à long terme ».

Il ajoute : « Une étude argentine a montré que les bébés dont les mères ont bu pendant la grossesse léchaient leurs lèvres à l’odeur de l’alcool ».

C’est donc en donnant une certaine quantité de bonbons et de biscuits à saveur d’anis à un groupe de femmes, quelques jours avant qu’elles accouchent, qu’il a été noté que lorsque leurs bébés sont nés, ceux-ci se retournaient et souriaient lorsqu’une branche d’anis était près d’eux.

L’expérience n’a pas testé si les enfants aimaient automatiquement l’anis. Cependant, comme le parfum est un contributeur majeur à notre sens du goût, il est probable qu’ils aiment, a confirmé l’étude.

Il a été également prouvé que la période pendant laquelle un bébé est sevré pour manger des aliments solides peut également influer sur les goûts de l’enfant plus tard. Varier les sortes de purées quotidiennement favoriserait le développement du goût.

De plus, les femmes qui allaitent et qui aiment manger épicé ne devraient pas s’inquiéter pour la santé de leur bébé si elles mangeaient déjà enceintes ce style de nourriture.

Il semblerait également que les goûts que nous développons bébé nous suivent pendant des décennies.

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Grossesse : la thérapie de remplacement à la nicotine provoque des coliques infantiles

Il semblerait que même les bébés dont la mère a utilisé des timbres, de la gomme ou un inhalateur pour remplacer la nicotine durant la grossesse ne font pas exception.

La nicotine interférait avec la sérotonine dans le développement du cerveau et du système intestinal et augmenterait la motilité intestinale.

Une étude observationnelle de l’Université Aarhus au Danemark, qui sera publiée dans le numéro de mars de Pediatrics, a constaté que la thérapie de remplacement à la nicotine ne peut pas être considérée comme une meilleure solution pour la santé des bébés que le tabagisme en soi, et ce, malgré ce qui pouvait être dit depuis quelques années.

Les coliques infantiles peuvent être attribuées aux effets de la nicotine. Ce mal disparaît généralement de lui-même. Cependant, les coliques peuvent durer des semaines, engendrant des heures d’agitation et de pleurs quotidiens.

Sur 63 128 mères qui ont participé à l’étude, 9 % des cas de coliques infantiles étaient en lien avec une maman fumeuse, et la proportion a augmenté à 11 % pour les utilisatrices de thérapies de remplacement de nicotine.

Aucune incidence n’a été remarquée en lien avec l’exposition à la fumée secondaire du père ou du partenaire durant la grossesse.

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Grossesse : avoir un animal de compagnie réduit les risques d’asthme chez le bébé

En plus de la présence d’un animal pendant la grossesse qui faciliterait l’endurance du système immunitaire du futur bébé, la manière dont donne naissance la mère (césarienne ou voie naturelle) jouerait également un rôle, a révélé une étude de l’Hôpital Henry Ford à Detroit publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology.

En effet, chez les bébés qui ont une exposition prénatale à un animal, les niveaux d’anticorps immunoglobuline E ou IgE (liés à l’apparition d’allergies et d’asthme) entre la naissance et le deuxième anniversaire a été de 28 % inférieur à ceux qui ont grandis dans le ventre d’une mère n’ayant pas d’animal.

De plus, la théorie veut que les enfants qui naissent par voie vaginale soient exposés à un fardeau plus élevé et plus diversifié de bactéries, ce qui permettrait de renforcer leur système immunitaire contre les allergies.

Soutenant l’hypothèse de l’hygiène et sachant que l’exposition à des agents infectieux durant la petite enfance affecte le développement du système immunitaire et l’apparition des allergies et l’asthme, des variantes génétiques pourraient également influencer le niveau d’IgE.

Les spécialistes ont remarqué que les niveaux d’IgE étaient 33 % plus bas chez les bébés européens et asiatiques, comparativement à 23 % chez les enfants qui étaient africains ou américains.

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Grossesse : un manque de vitamine D peut affecter le futur langage des enfants

Selon une étude australienne, les enfants nés de mères qui avaient un niveau de vitamine D de moins de 46 nmol/L, notamment lors du deuxième trimestre de la grossesse, ont été presque deux fois plus susceptibles d’avoir des problèmes de langage, une fois qu’ils ont été âgés de 5 à 10 ans.

Si des difficultés de développement du langage et neurologiques, et éventuellement des facultés affaiblies, ont été remarquées par les chercheurs, aucune relation n’a toutefois été découverte entre le manque de vitamine D maternel et les problèmes comportementaux ou affectifs chez les enfants, rapporte Pediatrics.

Depuis une dizaine d’années, plusieurs analyses mettent en lumière l’impact de la réduction ou du manque de vitamine D chez les femmes en âge de procréer sur la santé des futurs enfants. Une étude précédente avait d’ailleurs identifié une association entre le moment de la grossesse (premier trimestre au printemps ou en hiver, manque de soleil) et le risque de sclérose en plaques.

L’analyse actuelle a inclus 743 femmes blanches qui ont fourni des échantillons de sang à 18 semaines de grossesse, un moment clé pour le développement neurologique du fœtus.

Bien qu’une étude observationnelle ne puisse pas prouver un lien de causalité, il existe un lien biologique entre le taux de vitamine D de la mère et le développement du fœtus.

La vitamine D a un rôle de signalisation dans la différenciation neuronale, un rôle de régulation dans le métabolisme des facteurs neurotrophiques et les neurotoxines, et un rôle protecteur lors de l’inflammation du cerveau, confirment les auteurs de l’étude.

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Les progestatifs ne viennent pas en aide aux jumeaux prématurés

Selon des chercheurs néerlandais de l’Université médicale d’Utrecht Centre, l’administration de progestérone par voie vaginale n’aide pas réellement à diminuer le taux de mortalité périnatale et de morbidité néonatale sévère, en ce qui a trait aux grossesses gémellaires.

Toutefois, l’intervention pratiquée auprès d’un sous-groupe de femmes dont le col de l’utérus avait une longueur inférieure à 25 mm démontrait un certain positivisme dans la prévention de graves effets indésirables néonatals, ont déclaré les spécialistes durant une conférence de Fetal Medicine.

Leurs conclusions étant encore préliminaires, les chercheurs pensent qu’en raison de cette tendance, il pourrait être utile de faire une étude prospective des grossesses gémellaires chez les femmes présentant un col raccourci et tenter d’y reconnaître un lien.

Rappelons que l’administration de progestatifs a fait ses preuves dans les cas de grossesse prématurée d’un bébé unique. Pourtant, jusqu’à ce jour, les études sur les grossesses gémellaires ne démontrent aucun résultat clair et efficace, semant ainsi le doute chez les chercheurs.

Dans leur étude effectuée auprès de 3328 femmes enceintes de jumeaux qui avaient une durée de gestation, une masse corporelle et un âge semblable, il n’y a pas eu de différence entre la cohorte entière pour le traitement à l’aide de progestatifs et le groupe placebo en ce qui concerne la mort intra-utérine ou la naissance prématurée.

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Les progestatifs ne viennent pas en aide aux jumeaux prématurés

Selon des chercheurs néerlandais de l’Université médicale d’Utrecht Centre, l’administration de progestérone par voie vaginale n’aide pas réellement à diminuer le taux de mortalité périnatale et de morbidité néonatale sévère, en ce qui a trait aux grossesses gémellaires.

Toutefois, l’intervention pratiquée auprès d’un sous-groupe de femmes dont le col de l’utérus avait une longueur inférieure à 25 mm démontrait un certain positivisme dans la prévention de graves effets indésirables néonatals, ont déclaré les spécialistes durant une conférence de Fetal Medicine.

Leurs conclusions étant encore préliminaires, les chercheurs pensent qu’en raison de cette tendance, il pourrait être utile de faire une étude prospective des grossesses gémellaires chez les femmes présentant un col raccourci et tenter d’y reconnaître un lien.

Rappelons que l’administration de progestatifs a fait ses preuves dans les cas de grossesse prématurée d’un bébé unique. Pourtant, jusqu’à ce jour, les études sur les grossesses gémellaires ne démontrent aucun résultat clair et efficace, semant ainsi le doute chez les chercheurs.

Dans leur étude effectuée auprès de 3328 femmes enceintes de jumeaux qui avaient une durée de gestation, une masse corporelle et un âge semblable, il n’y a pas eu de différence entre la cohorte entière pour le traitement à l’aide de progestatifs et le groupe placebo en ce qui concerne la mort intra-utérine ou la naissance prématurée.