Catégories
Uncategorized

Le plomb peut contaminer les maisons et la santé de bébé

Plutôt que d’attendre que le bébé naisse et soit prisonnier d’une maison contaminée par le plomb, les spécialistes croient que l’inspection des domiciles susceptibles d’être contaminés par le plomb est favorable et devrait même être incorporée dans les tests prénataux de routine.

Une inspection de ce genre peut être évaluée à 200 $ par maison. L’exposition la plus fréquente au plomb se trouve aujourd’hui dans les résidences construites avant 1950.

Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a fixé le niveau de préoccupation pour l’exposition au plomb à 10 µg/dl. Les Centers for Disease Control and Prevention, eux, ont recommandé que cela soit abaissé à 5 µg/dl.

« Il n’y a pas de niveau sécuritaire pour les enfants. L’exposition au plomb, même à faibles niveaux, est fortement associée à une diminution de l’intelligence, à un mauvais rendement scolaire, à un trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention et à un risque accru d’incarcération à l’âge adulte », a déclaré le Dr Daniel Berg des Centres de soins pour la famille à Saint-Louis.

Au moment où un enfant a été exposé à 10 µg/dl de plomb, il y a déjà eu une perte de plus de sept points de QI, ajoute-t-il.

L’étude visait à déterminer si un modèle de prévention primaire pourrait prévenir les intoxications aux enfants à risque avant leur naissance. On a réussi à prouver qu’un enfant avait une concentration de plomb moyenne moins élevée dans le sang si la maison où il vivait avait été examinée et remise en état.

Catégories
Uncategorized

Les femmes enceintes qui ont le cancer peuvent être traitées

Selon les rapports d’une équipe belge de l’Hôpital universitaire de Louvain dirigée par le professeur Frédéric Amant, publiés dans la revue The Lancet Oncology, les enfants exposés in utero à la chimiothérapie n’ont montré aucun retard de croissance ou encore de signes de problèmes plus prononcés ou plus élevés avec leur système nerveux ou cardiaque, comparativement aux enfants nés d’une mère en bonne santé.

Lorsqu’il y a cancer du sein ou cancer de type gynécologique (ovaires, col de l’utérus, etc.), la grossesse devrait être préservée autant que possible, disent les experts. Selon eux, les urgences oncologiques chez les femmes enceintes sont rares. Toutefois, les cancers hématologiques comme la leucémie peuvent être une source de problèmes durant le premier trimestre de la grossesse.

Pour les spécialistes, le nœud du dilemme est de « trouver un équilibre entre la nécessité de retarder le traitement de chimiothérapie alors que le fœtus se développe et la nécessité d’induire un accouchement prématuré ».

La prématurité est le risque qui a touché les 2/3 des enfants de l’étude. Deux ans après leur naissance, leur test de QI, quoique normal, était légèrement inférieur à celui des enfants qui étaient nés à terme.

Les traitements de chimiothérapie lors de la grossesse ont permis de trouver chez les enfants de ces mères des différences subtiles, mais rien de majeur, dans les volets cardiaque et neurocognitif.

Pour justifier pleinement ces résultats, M. Amant suggère de pousser les études davantage et d’évaluer toutes les formes de cancers traités par chimiothérapie durant une grossesse. Il déclare cependant que cette étude se veut rassurante pour les futures mères et leurs médecins.

De plus, les données indiquent également que ces femmes ne sont pas font pas face à un risque de mortalité due au cancer plus élevé que celles qui ne sont pas enceintes.

Catégories
Uncategorized

Le taux d’hormones thyroïdiennes des mères a-t-il un effet sur le QI des enfants?

Des études observationnelles antérieures avaient laissé croire que le traitement de l’insuffisance thyroïdienne pendant la grossesse permettrait d’améliorer le QI des enfants pendant l’enfance. Une association entre de faibles niveaux d’hormones thyroïdiennes chez les mères et une altération de la fonction cognitive chez leurs enfants avait alors été sous-entendue par les spécialistes.

Voilà qu’une nouvelle étude de l’Université de Cardiff au Pays de Galles, publiée dans le New England Journal of Medicine, démontre que le traitement ou non d’un faible taux d’hormones thyroïdiennes n’a aucune influence sur le QI d’un enfant de trois ans, par exemple.

Les résultats ont démontré que le QI moyen était de 99,2 chez les enfants dont les mères avaient été traitées pour de faibles taux d’hormones thyroïdiennes, et de 100,0 pour ceux dont les mères n’avaient pas été traitées. Pour ceux qui avaient un QI de moins de 85, aucune différence n’a été remarquée.

Les chercheurs ont testé le concept dans un essai aléatoire qui incluait 21 846 femmes enceintes ayant fourni des échantillons de sang à moins de 16 semaines de grossesse. L’étude a été menée dans 10 centres au Royaume-Uni et un en Italie.

Malgré le constat, les experts recommandent tout de même aux médecins de tester la fonction thyroïdienne chez les futures mères qui sont à risque accru.

Catégories
Uncategorized

Bébé coûte cher, même avant son arrivée

Plusieurs parents ne regardent pas à la dépense pendant la grossesse. Une étude anglaise, qui a interrogé 2000 parents, déclare que ces derniers dépensent en moyenne 2825 $ durant les 9 mois d’attente.

Le compte en banque diminuerait même de 14 516 $ pour les parents anglais plus fortunés (6 %). La décoration de la chambre et la congélation de cellules souches viendraient en tête de la liste des dépenses de ces derniers.

L’emballement, l’excitation et la peur de l’inconnu pousseraient même certains parents à connaître de lourds problèmes financiers après la naissance de leur bébé. En effet, un quart des parents interrogés dans l’étude a confirmé ce fait.

Selon Alistair Clayton, la porte-parole d’une émission qui prépare les adultes à devenir parents, « en prévision de l’arrivée de leur bébé, les parents se sentent souvent et pour la première fois sous pression. Ils dépensent pour faire face à toute éventualité : des vêtements, du matériel de puériculture coûteux et des gadgets qu’ils n’utiliseront jamais. Le manque d’argent, les contraintes, les soins à donner à la naissance, c’est une combinaison toxique pour le couple ».

Après la grossesse vient la vie normale. Il semblerait, selon une étude de 2011, qu’un enfant coûte aux parents environ 14 500 $ par an jusqu’à ses 21 ans.

Catégories
Uncategorized

Quand diabète rime avec malformations congénitales

Les femmes enceintes atteintes de diabète sont presque quatre fois plus à risque de donner naissance à un bébé qui aura une malformation congénitale, comme les maladies cardiaques et le spina-bifida.

Environ un bébé sur 13 subira ce sort lorsqu’il a une mère qui est touchée par un diabète de type 1 ou 2, si l’on compare à un bébé sur 50 pour ceux qui n’ont pas de mères diabétiques.

Cas moins alarmant cependant, la grande majorité des grossesses chez les femmes atteintes de diabète ne comportent aucun défaut de naissance, selon les spécialistes.

Selon les médecins de Charity Diabetes au Royaume-Uni et l’étude menée par des chercheurs de l’Université de Newcastle et du Bureau de la maternité de l’Enquête régionale, les femmes atteintes de diabète devraient demander des conseils pour le bon contrôle du glucose dès leur premier examen chez le médecin.

De plus, les spécialistes suggèrent aux femmes diabétiques de se protéger sexuellement, tant et aussi longtemps qu’elles n’ont pas prévu de prendre des suppléments d’acide folique en prévision de tomber enceintes.

Ils expliquent : « C’est parce que certains médicaments pris par des personnes diabétiques de type 2 peuvent causer des problèmes dans le développement du fœtus que des doses plus élevées d’acide folique sont nécessaires pour les femmes atteintes de diabète, afin de réduire le risque de complications telles que le spina-bifida ».

Pour les spécialistes, les risques de malformations congénitales peuvent être grandement réduits si des précautions sont prises tôt.

Les femmes qui développent un diabète gestationnel pendant la grossesse n’ont pas été ciblées par cette étude.

Catégories
Uncategorized

De l’espoir pour les femmes qui ont de la difficulté à tomber enceintes

Selon une étude australienne publiée dans le journal Fertility and Sterility, près de la moitié des femmes qui ont dit avoir eu du mal à tomber enceinte pendant au moins un an ont fini par avoir un bébé, sans avoir recours à un traitement de fertilité.

En effet, 1400 femmes âgées de 28 à 36 ans, sur 7000 Australiennes qui ont répondu à un questionnaire, ont déclaré avoir eu de la difficulté à tomber enceintes. Sur ce nombre, 53 % ont réalisé leur rêve grâce à un traitement de fertilité, et 44 % ont redoublé de patience pour y arriver naturellement.

Parmi toutes, aucune différence majeure n’a été remarquée concernant la santé des bébés à la naissance (prématuré, mort-né, etc.).

En général, les spécialistes disent qu’il n’y a environ que 15 % des femmes qui ne réussiront pas à concevoir, mais après un an ou même deux d’essai, elles parviendront à leur but. Parmi le 15 %, seulement 3 à 5 % sont des cas de stérilité.

Les chercheurs disent être conscients de l’excitation, du désir et de l’empressement des femmes à vouloir devenir mère. Cependant, ils croient que les couples devraient être plus optimistes, patients et persévérants dans leur démarche de fécondation naturelle, et ce, surtout lorsque la femme a moins de 36 ans, qu’elle ovule régulièrement, que l’homme produit assez de sperme et que le couple a passé des tests médicaux qui se sont avérés normaux.

Les experts indiquent que les résultats pourraient être davantage précisés en examinant, dans de futures études, l’impact du changement de partenaire sexuel, du régime alimentaire et du mode de vie sur la fécondité.

Catégories
Uncategorized

Pour un bébé sans eczéma, consommez de l’huile de poisson

Des chercheurs australiens de l’Université d’Adelaïde ont révélé que les enfants dont les mères avaient pris des suppléments d’oméga-3 durant la grossesse ont été un tiers moins susceptibles de développer cette maladie de la peau sèche.

Ce n’est pas le seul bienfait constaté. Les bambins étaient également 50 % moins susceptibles de développer une intolérance aux œufs avant leur premier anniversaire.

Ces scientifiques estiment que les acides gras oméga-3 transmis à travers le placenta affectent positivement le système immunitaire du bébé.

Sur 706 femmes enceintes examinées ayant des antécédents familiaux d’allergies, la moitié a reçu des suppléments d’huile de poisson à prendre trois fois par jour, de la 21e semaine de grossesse jusqu’à la naissance, et les autres ont reçu de l’huile végétale.

Plus de recherches sont maintenant nécessaires pour voir si les huiles de poisson peuvent protéger contre l’asthme et le rhume des foins, est-il écrit dans le British Medical Journal.

Rappelons qu’il est toutefois conseillé aux femmes enceintes de ne pas manger plus de quatre portions de poisson par semaine, puisque des niveaux élevés de mercure peuvent être dangereux pour le bébé.

Catégories
Uncategorized

Grossesse : au bout de cinq semaines, une prise de sang dévoile le sexe du bébé

Grâce à un test non invasif, la prise de sang, les chercheurs de l’Hôpital général de Cheil, à Séoul en Corée du Sud, ont constaté que divers éléments de deux enzymes — qui peuvent être extraits du sang de la femme enceinte — indiquent le sexe du bébé dès cinq ou six semaines.

Avec ce test, qui est moins dangereux, les scientifiques disent qu’ils peuvent maintenant réduire de moitié l’attente des tests invasifs (extraire un échantillon de la poche amniotique qui protège le fœtus), qui exigent 11 semaines de grossesse pour identifier le sexe du bébé.

Le Dr Hyun Ryu Mee a déclaré que connaître aussi tôt le sexe est important si la mère est porteuse d’un gène du chromosome X qui peut causer une maladie comme la dystrophie musculaire ou l’hémophilie. Si le fœtus est porteur de la maladie, les parents pourraient choisir l’avortement plus tôt.

Toutefois, l’équipe fait une mise en garde : « Cette méthode pourrait aussi favoriser le potentiel de la sélection du sexe, surtout en Asie. Par conséquent, il devrait y avoir un examen attentif de l’utilisation de cet outil d’analyse dans les situations cliniques ».

Catégories
Uncategorized

Alcool : toute consommation durant la grossesse augmente le risque du SAF

Même si le SAF a été identifié en 1973, on en sait encore peu sur la dose spécifique et le calendrier de l’exposition à l’alcool qui augmente le risque de malformations congénitales.

Toutefois, selon Haruna Sawada Feldman de l’Université de la Californie à San Diego, auteure d’une étude dans la revue Alcoholism: Clinical and Experimental Research,
en moyenne, pour chaque boisson supplémentaire consommée par jour durant ces premiers mois, il y a des risques accrus de 25 % pour un philtrum lisse, de 22 % pour le vermillon mince, de 12 % pour une microcéphalie, de 16 % pour un faible poids à la naissance, et de 18 % pour la grandeur du bébé à la naissance.

Cette étude a démontré que quand il s’agit d’éviter le syndrome d’alcoolisme fœtal (SAF) chez les nouveau-nés, il n’y a aucun niveau sécuritaire de consommation d’alcool chez les mères.

Les femmes devraient éviter de boire, encore plus particulièrement lors de la seconde moitié du premier trimestre, où le risque de dommages est encore plus élevé pour le nourrisson.

Catégories
Uncategorized

Les médicaments contre l’asthme sont-ils liés à des problèmes de naissance?

Selon une récente étude du Dr Shao Lin publiée dans Pediatrics, le risque que le nourrisson développe une atrésie de l’œsophage isolée, une atrésie anorectale isolée ou une omphalocèle est faible, mais bien possible si la mère consomme des médicaments pour contrer l’asthme lors de la conception et en début de grossesse.

Cependant, ce type de problèmes de santé n’est pas survenu chez les enfants dont les mères prenaient des médicaments anti-inflammatoires ou des bronchodilatateurs après le troisième mois de grossesse.

Les chercheurs ont également analysé des facteurs tels que l’âge, la parité, l’ethnicité, l’éducation, la consommation d’alcool, le tabagisme, le sexe, l’utilisation d’acide folique et la fièvre pendant le premier trimestre.

Notant l’importance du contrôle de l’asthme pendant la grossesse, les auteurs écrivent : « Les lignes directrices cliniques actuelles et des recommandations spécifiques pour la gestion de l’asthme agressif pendant la grossesse ne doivent pas changer pour l’instant. La prévalence de base de ces défauts est encore faible. Les risques absolus de médicaments contre l’asthme sur ces défauts sont minimes et rares, pour le moment ».