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Un nouveau système de santé qui sauve des vies et de l’argent

On apprend dans le journal Obstetrics & Gynecology que ce programme — qui vise à améliorer la santé maternelle et réduire les dépenses de soins de santé — a une façon d’approcher directement et de façon préventive les femmes qui consomment drogues, cigarettes et alcool.

L’analyse coûts-avantages du programme Early Start Kaiser Permanente a été réalisée en 2008 auprès de 49 261 femmes enceintes. Cette étude a démontré que les femmes toxicomanes et les bébés à risque pouvaient améliorer leur sort et arriver à des résultats de santé similaires à ceux et celles qui ne consomment pas.

« Ce programme, qui consiste au dépistage des femmes enceintes par des tests toxicologiques dans l’urine et des questionnaires de dépistage d’abus de substances, a su prouver la diminution de la morbidité maternelle et néonatale », a déclaré l’auteure de l’étude, Nancy C. Goler.

Les experts croient que sur 4 millions de naissances, près de 2 milliards de dollars pourraient être épargnés chaque année. Pour arriver à ces résultats, le programme de santé devrait être implanté à l’échelle nationale.

Le tout peut être réaliste si le programme est accessible aux patientes. Les chercheurs suggèrent que ce dernier se retrouve facilement et rapidement dans les cliniques prénatales que fréquentent les femmes durant la grossesse.

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La grossesse a-t-elle un impact sur le cerveau de la femme?

Outre la grossesse, il n’y a aucun autre moment dans la vie d’une femme où son organisme sera atteint par un aussi gros changement hormonal. Bien que l’hypothèse demeure toujours à être démontrée, les chercheurs Laura M. Glynn et Curt A. Sandman, de l’Université de la Californie Irvine, pensent que les hormones de reproduction prépareraient le cerveau de la femme à être prête pour la maternité.

Les hormones déclencheraient une envie de répondre aux besoins d’un bébé ou encore d’être moins stressée. Les hormones transformeraient la femme en une mère attentionnée, efficace et sensible aux moindres bruits et gestes.

Un peu comme la mère qui influence le fœtus par sa nutrition ou sa nervosité, il serait intéressant de penser que le fœtus fait la même chose pour la mère, selon les chercheurs.

Même si la mère l’ignore, les mouvements du fœtus augmenteraient son rythme cardiaque et sa circulation sanguine. Les cellules fœtales passent à travers le placenta dans la circulation sanguine de la mère. « C’est excitant de penser que ces cellules sont attirées par certaines régions dans le cerveau qui peuvent être impliquées dans l’optimisation du comportement maternel », affirme Mme Glynn dans la revue Current Directions in Psychological Science.

Puisque la grossesse diffère énormément d’une femme à l’autre, les spécialistes doivent continuer à faire des recherches. Une image plus complète est nécessaire pour comprendre les changements apportés au cerveau pendant la grossesse.

Ainsi, des interventions pour venir en aide aux mères plus à risque à mieux vivre avec elles-mêmes et leur bébé pourraient être développées.

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La « baguette de fécondité » double les chances d’être enceinte

Cette nouvelle technique, qui fonctionne sur la muqueuse de l’utérus, est prometteuse.

Le taux de grossesse chez les femmes subissant une fécondation in vitro atteint 32,7 % avec ce nouveau traitement, comparativement à 13,7 % sans thérapie.
 
Le taux de naissance est également plus élevé dans le groupe de traitement, 22,4 % comparativement à 9,8 % sans cette technique.
 
Des chercheurs israéliens ont récemment découvert que de légers dommages sur la muqueuse utérine augmentaient la fertilité. Ils ont constaté que 45 femmes ayant subi une biopsie de l’utérus ont presque doublé leur taux de grossesse et de naissance.
 
Une étude américaine a révélé que ce dommage déclenche une réaction de réparation des tissus.
 
Ce nouveau traitement consiste à insérer un long tube de plastique dans l’utérus. Cette baguette fait ensuite une rotation de 360 degrés afin de gratter la muqueuse.
 
Les résultats publiés dans le Journal of Human Reproduction Sciences démontrent que le taux de grossesse est à la hausse avec ce traitement. D’autres essais cliniques utilisant cette technique sont d’ailleurs en cours.
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Asthme et grossesse : le traitement par glucocorticoïdes représente-t-il un danger?

Selon une nouvelle étude publiée dans l’American Thoracic Society’s American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, les glucocorticoïdes absorbés pour le traitement de l’asthme durant la grossesse ne sont pas associés à un risque accru de la plupart des maladies chez la progéniture, mais peut être un facteur de risque de troubles endocriniens et métaboliques.

Plus de 65 000 mères et enfants ont été suivis lors de cette étude. Pour la première fois, les effets potentiels de l’inhalation de ce médicament durant la grossesse sur la santé de la progéniture ont été réellement analysés. Un large spectre de maladies pédiatriques a été pris en considération avec cette étude, et les glucocorticoïdes n’auraient pas de lien direct avec le développement de celles-ci.

Selon les médecins, bien que les résultats appuient l’utilisation de ces traitements de l’asthme largement utilisés pendant la grossesse, leur effet sur les troubles endocriniens et métaboliques au cours de l’enfance mérite tout de même une étude plus approfondie.

L‘asthme étant fréquent chez les femmes enceintes et les glucocorticoïdes inhalés étant le traitement recommandé, des études plus poussées devront analyser notamment les doses d’inhalation quotidiennes, l’utilisation de l’auto-évaluation de l’asthme maternel, et centrer l’étude sur l’inhalation de glucocorticoïdes, plutôt que d’autres ingrédients actifs ou les glucocorticoïdes administrés par d’autres voies.

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Date d’accouchement contradictoire

La plupart des futurs parents calculent la grossesse en mois et ont en tête que bébé se pointera le bout du nez 9 mois plus tard.

Pour les médecins, le processus de création du corps humain se compte en « semaines d’aménorrhée » (absence de règles). Pour les gynécologues, une grossesse menée à terme s’étale de la 37e à la 41e semaine d’aménorrhée.

D’autres gynécologues et obstétriciens se fieront plutôt à la première échographie pour calculer le nombre de semaines de grossesse déjà effectuées.

Les obstétriciens font d’ailleurs la distinction entre une grossesse prolongée (à partir de la 41e semaine et nécessitant une surveillance 2 à 3 fois par semaine) et une grossesse dont le terme est dépassé (à partir de la 42e semaine et qui concerne seulement 1 % des femmes enceintes).

En résumé, ne vous créez pas d’attentes avec une date. Visualisez un mois, et ça vous aidera à patienter. Il arrivera bien un jour ce petit!

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Plusieurs années avant la grossesse, mangez bien!

En octobre dernier, des spécialistes ont conclu qu’une saine alimentation avant, pendant et après la grossesse assurait le bon développement et les effets positifs à plus long terme chez l’enfant.

Cette constatation a été rendue publique lors du Colloque du Fonds français pour l’alimentation et la santé, ayant pour thème Les déterminants précoces de la santé future de l’enfant.

Du type de nutriments consommé par le père, qui pourrait avoir une influence sur la qualité du sperme, à la perte ou prise de poids importante avant la grossesse par la mère, en passant par le stress, l’alimentation excessive ou insuffisante au mode de vie et l’environnement, tous sont des facteurs déterminants sur la santé et le futur des enfants.

Plusieurs séries d’études le démontrent, une mauvaise alimentation peut avoir un impact tant sur la fertilité que sur le développement du fœtus, ou encore lorsque l’enfant deviendra adulte.

Selon la Dre Marie-Aline Charles, « le potentiel de croissance fœtale s’adapte à l’état nutritionnel maternel avant la grossesse ».

Il est donc important de prendre soin de soi et de bien se nourrir, même plusieurs années avant de tomber enceinte, car cela aura une grande influence. Le dicton « Il vaut mieux prévenir que guérir » s’applique plus que jamais dans ce cas-ci…

 
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Grossesse : combien de poids devrait prendre une femme obèse?

Malgré plusieurs discussions sur ce sujet, il n’y a toujours pas décision générale qui a été prise concernant le poids santé que devrait prendre une femme obèse ou avec un surplus de poids, lors de la grossesse.

En 2009, même si tous n’étaient pas en accord, l’Institut de médecine a changé ses critères à la baisse, mentionnant qu’une femme dans cette situation devrait prendre de 11 à 20 livres.

Une étude a été réalisée auprès de 691 femmes obèses. Sur ce nombre, 57,7 % avaient, avant la grossesse, un indice de masse corporelle (IMC) de 30 à 34,9 (considéré niveau I d’obésité), 27,1 % obtenaient 35 à 39,9 (niveau II obésité) et 15,2 % avaient un IMC de 40 ou plus.

Parmi ces femmes, environ la moitié prenait 25 à 35 livres, soit un poids dit habituel et commun. Quant aux autres, elles prenaient le poids considéré sain par l’Institut de médecine, soit 11 à 20 livres.

Peu importe le poids accumulé durant la grossesse, aucune différence n’a été remarquée entre les deux groupes concernant le poids du bébé à la naissance ou encore le nombre d’admissions à des unités de soins spécialisés.

Cependant, il semblerait que plus de césariennes sont pratiquées et davantage de haute pression est remarquée pour les femmes ayant pris le poids recommandé par l’Institut de médecine.

Malgré ces points et le fait que rien n’a été encore prouvé concernant les effets à long terme sur la santé, les scientifiques suggèrent tout de même aux femmes obèses de prendre de 11 à 20 livres pendant la grossesse.

 
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Plus de fausses couches de bébés garçons

Il semblerait que les futures mamans qui vivent une dose de stress importante durant les deuxième et troisième mois de leur grossesse auraient plus de risque de donner naissance prématurément ou de perdre les bébés de sexe masculin.

Les bébés garçons grandiraient et grossiraient plus rapidement que les filles, ayant ainsi besoin davantage de nourriture provenant de la mère. Ils auraient également moins de chance d’être aussi robustes que les petites filles pour s’adapter à un environnement stressant dans l’utérus.

Ces affirmations sont le résultat d’une étude qui a été réalisée entre 2004 et 2006. Des chercheurs de New York ont étudié, sur 600 000 grossesses, l’impact qu’a eu le tremblement de terre Tarapaca en 2005 au Chili.

Normalement, six mamans sur cent donnent naissance avant 37 semaines. Pour les femmes ayant vécu de près le séisme en question, neuf d’entre elles sur 100 ont accouché prématurément.

Depuis toujours, le nombre de naissances masculines serait plus élevé, soit 51 % pour 49 % de naissances féminines. Depuis cette étude, le nombre de naissances masculines remarqué aurait diminué à 45 %.

Ce serait la première fois que l’on réussirait à prouver que le stress peut réellement influencer le ratio de sexe pour les naissances. La pauvreté et la mauvaise alimentation joueraient également un rôle, mais ne seraient pas aussi déterminantes que la nervosité.

Pour éviter ces situations délicates, les médecins et chercheurs recommandent aux femmes enceintes de prendre soin d’elles et d’être à l’écoute de leurs corps pendant et même avant la grossesse.

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Effet de l’avortement sur la santé mentale

Une étude présentée par l’Academy of Medical Royal Colleges remet les pendules à l’heure quant aux prétendus risques de problèmes de santé mentale engendrés par un avortement.

Il vient d’être démontré, comme nous le lisons sur Mail Online, qu’un avortement n’augmente pas ces risques chez une femme. En fait, qu’il y ait interruption ou non de la grossesse, ils existent.

En effet, il semble qu’une grossesse non désirée, qu’elle soit interrompue ou menée à terme, double les risques de problèmes de santé mentale. Cette constatation a été faite après la revue de 44 études qui englobaient des centaines de milliers de femmes.

Dans la population en général, près de 12 % des gens souffriront d’une dépression ou d’anxiété à un moment de leur vie. Cette proportion passe à près du tiers chez les femmes qui ont vécu une grossesse non désirée.

Les chercheurs ont par ailleurs souligné que les femmes qui avaient connu des problèmes de santé mentale avant cette grossesse étaient plus enclines à en souffrir une nouvelle fois.

On ne saurait statuer, finalement, qu’une grossesse non désirée peut provoquer des problèmes de santé mentale; ils pouvaient être latents, ou ce pourrait être une combinaison de facteurs qui les déclenche.

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L’hypertension durant la grossesse

Il semble que l’hypertension artérielle touche de plus en plus de futures mamans. Par exemple, selon des données du CFLHTA, qui publie le guide Femmes et hypertension artérielle : une liaison à risque, la proportion de femmes enceintes qui en souffrent a considérablement augmenté depuis quelques années.

Dans les années 1990, il s’agissait d’une condition assez rare. On estime qu’aujourd’hui, 10 % des femmes enceintes font de l’hypertension artérielle. Il s’agit d’une donnée assez inquiétante, lorsqu’on pense que 25,5 % des femmes qui en souffrent vivent des complications de grossesse.

C’est beaucoup plus que chez les femmes qui ont une pression normale : 17,6 % de celles-ci connaîtront des complications durant leur grossesse.

Les cas d’hypertension reliée à la grossesse ne doivent pas non plus être pris à la légère. On apprend que l’hypertension gravidique – qui apparaît lors d’une grossesse et disparaît ensuite – augmente considérablement les risques futurs d’hypertension artérielle.

Préconiser une alimentation pauvre en sel, éviter le tabac et faire de l’exercice physique sont des façons de diminuer les risques de faire de l’hypertension artérielle.