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Augmenter le succès des FIV

Les fécondations in vitro pourraient être plus efficaces si l’on augmentait l’expression de certains gènes. Des chercheurs du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center ont présenté leurs résultats sur ce sujet dans Developmental Cell.

Il semble que certains gènes du développement, dont on accroîtrait l’expression dans l’utérus, feraient en sorte que plus de FIV se concluraient en une grossesse.

À l’heure actuelle, le taux de grossesse à la suite d’une fécondation in vitro par injection d’embryon est plutôt faible, soit environ 30 %.

Précisément, ce serait les gènes Msx1 et Msx2 qui assureraient l’utérus d’être en phase réceptive, une condition nécessaire au succès de la FIV.

Expliquons au passage que ces gènes jouent un rôle essentiel dans la formation des organes au cours du développement fœtal.

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Les 39 semaines de grossesse

On apprend dans Obstetrics & Gynecology que des conseils médicaux quant au moment de l’accouchement portent leurs fruits. De plus en plus, on tente d’éviter la provocation de l’accouchement avant la 39e semaine de grossesse.

Les recommandations en question avaient été émises à la suite d’études démontrant les risques encourus si un bébé naît avant ce moment. Les projets de recherche convergent en effet pour dire que les risques néonataux sont plus élevés lorsque la naissance se produit avant 39 semaines de grossesse.

Après la mise en application desdites recommandations en 2007, on a remarqué une baisse des accouchements avant 39 semaines de grossesse de l’ordre de 5 %. Précisément, ces naissances hâtives consistaient en 33 % des accouchements, et elles représentent maintenant 26 % des cas.

Le changement s’est notamment effectué à la suite d’une diminution des naissances par césarienne, qu’elles aient été planifiées ou non, et des provocations pratiquées avant le moment butoir.

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L’aspartame déclencherait l’accouchement

Selon une étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition, une femme enceinte devrait éviter autant que possible de consommer des produits qui contiennent de l’aspartame.

Un taux d’accouchement prématuré (entre la 32e et la 36e semaine) plus élevé vient d’être mis en relation directe avec la consommation de boissons gazeuses comprenant des édulcorants durant la grossesse.

Précisément, cela augmenterait les risques d’accoucher de façon prématurée de 38 %. On sonne donc l’alarme quant à l’absorption d’aspartame durant la grossesse.

Selon les experts, les données scientifiques sont suffisantes pour poser des actions.

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Un test de paternité sur Internet

Les achats sur Internet incluent désormais un test de paternité. Un homme pourrait donc découvrir s’il est le père d’un enfant en commandant un ensemble sur Internet.

Une fois qu’il reçoit son ensemble de test de paternité, le sujet doit subir une prise de sang, puis la retourner au laboratoire de l’entreprise. Il recevrait son résultat après une attente de cinq à sept jours seulement.

On trouve aussi dans cet ensemble des formulaires de consentement aux examens, ce qui constitue une nouveauté. L’été dernier, l’entreprise DNA Diagnostic Center avait déjà commercialisé ce test de paternité sur Internet; cette fois, EasyDNA innove, en quelque sorte, avec cet ajout.

Rappelons que le présent test peut être efficace dès la 12e semaine de grossesse. À cet effet, Le Figaro souligne que les femmes enceintes se retrouvent ainsi la cible de ce type d’entreprise.

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L’hypertension cause la dépression

Des chercheurs viennent d’établir un lien entre l’hypertension et la dépression. Une femme qui a fait de l’hypertension avant sa grossesse serait plus à risque d’avoir des symptômes dépressifs qu’une autre en ayant souffert à partir du moment de sa grossesse.

Selon les résultats parus dans General Hospital Psychiatry, une femme enceinte présentant une hypertension préexistante se retrouve avec 55 à 65 % plus de risques de vivre une dépression ou devoir prendre des antidépresseurs. Aucun lien n’a pu être établi entre l’hypertension de grossesse et la dépression.

Afin de tirer ces conclusions, on a suivi 2398 femmes qui faisaient l’objet de soins prénataux dans un hôpital universitaire, de janvier 2004 à janvier 2009.

On recommande donc que les femmes qui ont un historique d’hypertension soient dépistées quant à leurs éventuels symptômes dépressifs.

Rappelons que la dépression prénatale est associée, entre autres, à de plus hauts risques de naissance prématurée et à un faible poids de naissance.

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Le cytomégalovirus, savoir ou pas?

Le cytomégalovirus, que l’on détecte durant la grossesse, engendre des infections qui passent la plupart du temps inaperçues. En général, il s’attaque en particulier aux personnes qui ont un système immunitaire faible.

Or, on lit dans Pediatrics que 85 % des parents le détectent chez leur nouveau-né. Pourtant, ce test ne fait pas partie de ceux que l’on administre de routine. C’est la première fois que l’on s’attarde aux habitudes de dépistage dans la population en général.

Chaque année, 30 000 enfants naissent avec le cytomégalovirus chaque année aux États-Unis. Sur ce nombre, un sur cinq développera un handicap. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une perte auditive neurologique, ou encore d’un retard intellectuel.

Malgré tout, la grande majorité des bébés infectés par ce virus ne comportent pas de symptômes à la naissance. Les symptômes pouvant l’indiquer consistent en la jaunisse ou le sous-développement intra-utérin.

Ainsi, la plupart des anomalies congénitales passent inaperçues jusqu’à l’apparition de problèmes graves, donc trop tard pour un test de diagnostic. Celui-ci doit être effectué durant la deuxième ou la troisième semaine de vie.

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Les bébés des villes plus petits

Il semble que le milieu de vie de la mère durant sa grossesse ait un réel impact sur le développement de son bébé. Des chercheurs espagnols viennent de présenter les résultats d’une recherche démontrant la différence entre les bébés de la ville et ceux de la campagne.

Selon leurs observations, la pollution aurait un impact sur la grossesse. On apprend donc que les bébés nés en milieu urbain sont plus enclins à avoir un faible poids de naissance que ceux nés en milieu rural, lit-on sur Medical News Today.

La pollution jouerait un grand rôle dans cette différence. L’exposition aux xénoestrogènes, des agents polluants environnementaux qui agissent comme des hormones, en serait responsable.

Après avoir suivi deux groupes de femmes – l’un vivant à Madrid, l’autre vivant au sein de zones rurales de Grenade –, les chercheurs ont pu établir une corrélation entre la présence de xénooestrogènes dans le placenta (en raison de la pollution) et le poids de naissance des bébés.

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Défis des femmes enceintes à faible revenu

Une femme devra faire face à de nombreux défis durant sa grossesse si elle a un faible revenu. On lit sur Mail Online que près de trois quarts des femmes enceintes vivant avec un tel revenu n’ont pas accès à des cours prénataux.

Selon un sondage, 44 % des femmes enceintes qui ont un revenu moindre de 15 000 livres ne s’étaient pas vues offrir un cours prénatal par leur sage-femme. Toutefois, lorsque l’idée leur a été suggérée, 29 % seulement n’ont pu y participer. On rappelle que ce type de cours peut être payé par certains organismes.

Chez les nouvelles mamans à faible revenu, 26 % n’ont pas été dirigées vers un cours prénatal, alors que ce taux chute à 9 % chez celles qui ont un revenu supérieur à 40 000 livres.

Un cours prénatal couvre des sujets importants, dont le travail en lui-même, l’allaitement et les soins à prodiguer au nouveau-né.

Le présent sondage a finalement révélé que le tiers des femmes jugeaient ne pas avoir suffisamment rencontré leur sage-femme durant leur grossesse.

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Le bébé ressent la dépression de sa mère

Une nouvelle étude parue dans Psychological Science soutient que le fœtus ressent tout de ce que vit la mère durant la grossesse. Si la mère vit une dépression, l’enfant en vivra des conséquences dans sa vie future.

La raison en est que des signaux chimiques sont transmis par le placenta, dont certains concernant l’état mental de la future maman. On savait déjà que la vie intra-utérine était marquée par l’environnement, mais cela ne consiste pas qu’aux effets du rythme cardiaque ou à l’écoute de la musique.

Par exemple, on rappelle que les enfants nés pendant la famine de 1994 en Hollande avaient eu plus de risques de souffrir d’obésité ou de diabète plus tard dans leur vie.

On a, cette fois-ci, remarqué que les bébés ne suivaient pas le même développement si l’état de la mère se trouvait changé avant et après la grossesse. Ainsi, les bébés dont la mère avait été déprimée avant et après leur naissance ne se portaient pas plus mal que d’autres dont la mère était bien.

C’est lorsqu’est survenu un changement que le développement des bébés a été influencé. Les enfants dont la mère avait vécu une dépression durant la grossesse, mais qui s’était sentie mieux après, ou l’inverse, avaient eu un développement plus lent.

Faudrait-il donc laisser une mère déprimée durant sa grossesse dans cet état après la naissance de l’enfant, pour le bien-être de celui-ci? Le vrai problème serait en fait que l’on ne diagnostique pas assez efficacement la dépression prénatale.

L’enjeu est majeur, car la dépression de la mère peut entraîner de futurs problèmes neurologiques ou psychiatriques chez l’enfant.

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Autisme : une autre découverte

Depuis quelque temps, plusieurs nouvelles découvertes sur l’autisme ont été présentées. Entre autres, on a démontré que la circonférence de la tête et la surcroissance du cerveau étaient en lien avec ce trouble envahissant.

Cette fois, on aurait ciblé des causes prénatales de l’autisme. Une étude américaine publiée dans le Journal of American Medical Association en détiendrait la preuve.

Encore une fois, le cortex préfrontal des bébés est pointé du doigt. Cette partie du cerveau joue un rôle dans la communication, le comportement social, l’humeur et l’attention, tous des aspects touchés par l’autisme.

On a relevé que parmi les bébés à l’étude, ceux atteints d’autisme avaient 67 % plus de neurones que les autres dans le cortex préfrontal, de même qu’un cerveau plus lourd.

Puisque ces neurones se développent avant la naissance, on soutient donc que la formation prénatale déficiente des cellules serait responsable – en partie – de l’autisme.