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Autre risque de l’hypothyroïdie

Selon une récente étude, l’hypothyroïdie durant la grossesse pourrait augmenter les risques de retard de langage chez l’enfant, lit-on sur Medical News Today.

On savait depuis longtemps que cette glande avait à voir avec le développement du cerveau, mais on en perçoit maintenant les conséquences plus clairement.

Ainsi, avec une hypothyroïdie durant les trois premiers mois de grossesse, l’enfant se trouve plus enclin à souffrir d’un retard du langage entre 18 et 30 mois.

Précisément, il aurait des difficultés quant à son langage expressif, lequel consiste à la capacité à formuler des phrases, employer la grammaire de façon correcte et raconter une histoire ou relater un événement.

En résumé, on explique que les hormones thyroïdiennes jouent un rôle dans le développement de l’hippocampe, une partie du cerveau qui est importante quant à la formation de la mémoire. De plus, étant impliquées dans le développement cérébral, elles jouent aussi un rôle quant à la migration des cellules vers le cortex – la matière grise.

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L’acide folique influe sur le comportement

On lit sur Medical News Today que des experts soutiennent un nouvel avantage possible à la prise d’acide folique durant la grossesse. Il semble que ce nutriment aurait un effet sur le comportement de l’enfant à naître.

Nous savions déjà que l’acide folique jouait un rôle majeur quant à la prévention des anomalies de la moelle épinière (le spina-bifida, par exemple). On avance désormais qu’il pourrait aider à prévenir les problèmes de comportement chez les tout-petits.

L’absence d’acide folique en début de grossesse serait même liée au développement de problèmes affectifs ou d’un comportement d’autorejet lorsque le bébé a 18 mois, mentionne-t-on.

Ces résultats proviennent de projets d’études ayant porté sur la nutrition de la femme enceinte et ses répercussions sur les capacités intellectuelles de l’enfant.

Il semblerait que d’autres nutriments – acides gras oméga 3, vitamine B, fer, entre autres – ont aussi un effet sur les capacités mentales de l’enfant à long terme.

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Effet de la grossesse sur la mémoire

Un enfant dont la mère a souffert d’hypothyroïdie durant sa grossesse aurait une moins bonne mémoire. Précisément, un impact négatif sur le fonctionnement de son hippocampe rendrait difficile le rappel de ses souvenirs autobiographiques, lit-on sur Medscape.

C’est que l’hormone thyroïdienne joue un rôle clé dans le développement de cette partie du cerveau. L’hippocampe est activé plus fortement lors de la recherche de mémoire autobiographique. On a donc vérifié de quelle manière l’hypothyroïdie pouvait l’influencer.

L’étude dont il est question ici a porté sur 34 enfants de 9 à 11 ans. Près de la moitié (15 sujets) étaient nés d’une mère qui avait souffert d’hypothyroïdie durant sa grossesse. Les enfants ont répondu à des questions portant sur leur mémoire autobiographique et sur des souvenirs événementiels; une imagerie numérique était effectuée pendant ces tests.

Il s’est avéré qu’il y avait une différence notable entre les deux groupes d’enfants. De plus, les taux de l’hormone stimulant la thyroïde durant le premier trimestre de grossesse prédisaient l’activation de l’hippocampe lors du rappel de souvenirs autobiographiques.

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Les risques d’autisme liés à la grossesse

On lit dans Translational Psychiatry que la variation d’un gène ferait en sorte que certaines femmes enceintes seraient plus enclines que d’autres à mettre au monde un enfant atteint d’autisme.

Une variation du gène en question ferait en sorte que certaines femmes produiraient des anticorps dirigés contre le cerveau du fœtus pendant la grossesse. Leur bébé serait donc plus à risque de recevoir un diagnostic d’autisme après sa naissance.

Il y aurait un mécanisme génétique majeur, en ce qui concerne ce trouble du développement neurologique. On envisage donc un test génétique pour les femmes à risque.

On soutient entre autres, dans cette étude, que l’autisme proviendrait – dans certains cas – des trop grands déploiements de l’immunité maternelle.

C’est la première fois que l’on arrive à prouver l’existence d’un facteur génétique et ses effets dans le développement de l’autisme.

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Des antidépresseurs entraîneraient l’autisme

À la suite d’expérimentations effectuées sur des rats, des scientifiques soutiennent qu’un antidépresseur, l’ISRS, augmenterait significativement les risques d’autisme s’il est pris durant la grossesse, lit-on dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

L’ISRS est un inhibiteur qui cible directement la sérotonine, laquelle est aussi appelée « l’hormone du bonheur ». Des nouveau-nés (ici, des rats) qui en avaient reçu durant la grossesse présentaient des anomalies au cerveau et un comportement typique de l’autisme.

Dans le cadre de cette étude, les sujets étaient nés à un stade précoce, et ils correspondaient à des bébés humains qui entamaient le troisième trimestre de grossesse. Rappelons qu’un bébé est exposé aux médicaments que prend sa mère par le placenta.

Un lien serait donc envisageable entre la prise d’antidépresseurs et l’autisme. Selon les chercheurs, cela ne pourrait toutefois pas expliquer en totalité l’augmentation des cas d’autisme, car il s’agit d’un trouble qui touche un éventail de problèmes de communication.

Malgré tout, on pointe du doigt ce médicament quant à l’explosion connue du nombre de cas d’enfants atteints d’autisme.

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Alimentation industrielle et gros bébé

La consommation d’aliments préparés en usine durant la grossesse pourrait avoir des répercussions sur le bébé, lit-on dans l’American Journal of Clinical Nutrition.

Il semble, selon une étude de la Harvard Schhool of Public Health, qu’une femme enceinte qui consomme des acides gras trans serait plus susceptible de mettre au monde un bébé plus gros que la moyenne.

Les acides gras trans, des graisses synthétiques, se retrouvent principalement dans les différents produits de l’alimentation industrielle. Par exemple, ils se trouvent dans la margarine, les soupes instantanées, les plats préparés, les gâteaux et les bonbons.

On croit donc qu’en consommer durant le deuxième trimestre de grossesse augmenterait significativement la croissance du fœtus. Aucune association n’a pu être établie, par contre, entre une telle consommation pendant le premier trimestre de grossesse.

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Soignera-t-on la peur de l’accouchement?

La peur de l’accouchement peut représenter un réel problème dans la vie d’une femme. Il semble que certaines en ont si peur qu’elles évitent de tomber enceintes même si elles souhaitent avoir des enfants, ou elles interrompent leur grossesse par avortement.

Plusieurs éléments de l’accouchement entrent en ligne de compte dans cette peur irraisonnable. Une telle panique peut mener, lors de la naissance, à un plus long travail, à un recours poussé au soulagement de la douleur. Les femmes courent aussi plus de risques d’avoir une césarienne.

Une peur immodérée de l’accouchement peut aussi constituer une phobie, la tokophobie. À ce niveau, la phobie est du même ordre que celles des araignées, de l’avion, etc.

Souhaitant trouver une réponse et des solutions, des chercheurs d’Oslo mènent maintenant la plus vaste étude sur le sujet jusqu’ici, nous apprend Medical News Today. Environ 4000 mères y participent.

On espère ainsi mieux accompagner les mères qui vivent avec une telle peur, et mieux traiter celle-ci. Les chercheurs affirment que la plupart des femmes sont soignées comme si elles avaient une phobie de type habituel, mais on fait souvent fausse route. Ils soutiennent qu’il est tout à fait normal d’avoir peur de donner la vie. De nombreuses femmes qui ont peur de l’accouchement fonctionnent bien en termes de santé mentale.

Des articles sur cette étude ont commencé à être publiés, et plusieurs autres sont aussi attendus. Ajoutons en terminant qu’à Oslo, 20 % des césariennes sont dues à la peur de l’accouchement.

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Les BPA touchent plus les petites filles

Des chercheurs américains et canadiens viennent de démontrer une fois de plus que l’exposition aux BPA durant la grossesse comporte des risques importants.

Cette fois, on ajoute que cette exposition dans l’utérus est liée à des problèmes de comportement et émotifs chez les enfants d’âge préscolaire. Cette répercussion serait d’autant plus marquée chez les petites filles, lit-on dans Pediatrics.

La présente étude a regroupé 244 mères et leurs enfants. Des corrélations ont été établies selon des échantillons d’urine des mères durant la grossesse et à l’accouchement, puis de celles des enfants lorsqu’ils ont eu un, deux et trois ans, ainsi que des réponses à un sondage quant au comportement des enfants à trois ans.

On remet donc encore en cause l’emploi de ces substances chimiques dans la fabrication des produits de consommation. Rappelons que les BPA se trouvent notamment dans les contenants en plastique, dans certains scellants dentaires et dans le papier thermique.

Les chercheurs ajoutent que si une plus faible exposition à ces substances est souhaitée, on ne saurait encore établir concrètement si cette réduction aurait un impact évident.

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Trop mince pour devenir maman?

Des chercheurs de Chicago mettent de l’avant le problème de la trop grande minceur pour avoir une grossesse. On parle le plus souvent, comme le souligne Mail Online, de la difficulté à tomber enceinte quand on a un surpoids ou que l’on est obèse, mais on parle rarement des effets de l’insuffisance pondérale.

On savait déjà qu’en étant trop mince, il est difficile de tomber enceinte naturellement, car le niveau d’œstrogène est alors trop bas.

Toutefois, les chercheurs ont suivi des femmes qui avaient toutes été suivies en clinique de fertilité, ce qui veut dire qu’on leur avait toutes administré des hormones. Ainsi, des femmes très minces, de poids normal et obèses avaient produit un nombre d’ovules semblable.

Une nouvelle explication quant à la difficulté à tomber enceinte lorsqu’on est en insuffisance pondérale serait que les embryons s’implantent plus difficilement dans l’utérus, en raison d’une sous-alimentation.

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Les secrets du cerveau de la future maman

Une très intéressante étude parue dans Neuron nous explique de façon scientifique pour quelle raison une femme enceinte se retrouve avec un odorat plus fin et une ouïe plus performante.

La future maman perçoit les odeurs et les sons différemment en raison de modifications de la fonction cérébrale. Les nouvelles capacités de la femme sont liées à des changements neuronaux, ce qui permettra entre autres à la mère de mieux comprendre les appels de détresse de ses petits.

On en connaît encore très peu sur ce fascinant sujet, même si l’on sait que certains changements au cerveau sont directement liés à la grossesse. On commence à peine à comprendre l’impact de ces changements sur les capacités sensorielles ainsi que sur certains comportements de la femme enceinte.

En se basant sur des animaux (des chiens, des souris), des chercheurs ont analysé si le cortex auditif primaire pouvait représenter la région particulière à l’intégration des sons et des odeurs. Rappelons que le cortex auditif primaire est impliqué dans la reconnaissance des sons, notamment.

Leurs résultats suggèrent que la grossesse est liée à une forme encore jusqu’ici non identifiée de processus multisensoriel se déroulant dans le cortex auditif. Devenir maman rendrait donc la femme attentionnée envers ses petits, biologiquement parlant.