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La pollution cause des anomalies

Des chercheurs américains et chinois présentent un constat alarmant quant à l’exposition à la pollution durant la grossesse. Ils ont établi, à la suite d’une étude s’étant faite dans une région rurale de la Chine, que l’exposition à des agents polluants et à des pesticides augmentait de 450 % les risques d’anomalie de naissance.

Précisément, les risques de spina-bifida et d’anencéphalie (absence de cerveau) se trouvent ainsi multipliés.

Deux pesticides ont été identifiés en concentrations élevées dans le placenta de nouveau-nés atteints d’une anomalie et de fœtus morts nés. Ils avaient longtemps été soupçonnés de causer des anomalies, mais la preuve n’en avait pas toujours été faite.

Il s’agit de l’endosulfane et du lindane. Le premier est en voie d’être interdit au Canada et dans plusieurs autres pays, et le deuxième l’est déjà ici et dans plus de 50 autres pays. On l’emploie encore, en petites concentrations, dans certains médicaments.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Une FIV entraîne de sérieux risques

Il semble, selon plusieurs études, qu’une femme aurait 40 % plus de risques d’avoir des complications de grossesse si elle tombe enceinte par fécondation in vitro. Certaines seraient plus fréquentes que d’autres.

Par exemple, comme l’indique The Telegraph, une femme ayant subi une FIV serait plus encline à faire de la prééclampsie. Cette complication de grossesse consiste en une haute pression sanguine, causant des problèmes de santé, voire la mort.

La croissance de l’embryon en laboratoire pourrait faire en sorte que le développement du placenta ne se ferait pas normalement, ce qui engendrerait des complications par la suite.

Une autre possibilité serait que les femmes qui optent pour une FIV sont plus âgées et ont d’autres problèmes de santé sous-jacents. Il semble que si l’on a de la difficulté à tomber enceinte, on serait aussi susceptible d’avoir plus de difficulté à maintenir sa grossesse.

La prééclampsie est finalement une complication de grossesse assez courante. Elle tend à survenir lors d’une première grossesse; elle cause la mort de femmes et surtout de bébés, chaque année.

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L’hypertension est dangereuse pour le bébé

On devrait accorder une grande attention à l’hypertension dès le début de la grossesse. Elle augmenterait les risques, pour le bébé, de naître avec des anomalies de naissance. Selon des chercheurs de la Faiser Foundation Research Institute (Californie), le risque est tout aussi présent si l’on prescrit des médicaments.

Ainsi, comme on nous l’explique dans BMJ, ce ne serait pas un effet secondaire d’un médicament, mais bien l’hypertension elle-même qui induirait un risque d’anomalies.

On reconnaît toutefois certains risques, durant le premier trimestre de grossesse, associés à un médicament contre l’hypertension, les inhibiteurs ACE, mais on en connaît encore peu sur le sujet.

Malgré tout, après avoir évalué le cas de près de 400 000 femmes et leur bébé, on a remarqué un risque un peu plus élevé lorsque la mère avait pris le médicament cité. Toutefois, le risque était comparable si une femme en prenait un autre ou si elle n’en prenait pas du tout.

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Le test sur la trisomie 21 sera utilisé

On a beaucoup entendu parler de ce nouveau test pouvant déceler la trisomie 21 très tôt en grossesse, et seulement à partir d’un prélèvement sanguin. On lit maintenant dans Genetics in Medicine que ce test sera utilisé.

La grande avancée de ce test est qu’il pourra empêcher le recours à des mesures médicales pouvant mettre en danger le fœtus, soit l’amniocentèse. De plus, un résultat pourra être donné en 10 jours.

Mentionnons toutefois que le test ne sera pas employé les yeux fermés. Seules les femmes enceintes présentant un haut risque de porter un enfant atteint du syndrome de Down pourront passer ce test d’ADN sanguin.

Cette décision de passer à la prochaine étape vient des résultats d’une étude très encourageante. Près de 1700 grossesses ont été suivies afin que l’on donne ce feu vert.

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Pourquoi neuf mois de grossesse?

On lit dans Nature Genetics une découverte scientifique qui changera assurément notre façon de voir la grossesse humaine : elle serait due à un virus.

Des chercheurs de la Yale University auraient en effet expliqué de quelle façon une bactérie aurait atteint nos ancêtres, il y a une centaine de millions d’années, ce qui a fait en sorte que les femmes sont en mesure de porter un bébé durant neuf mois.

Le virus en question aurait en fait été digéré par l’organisme humain, et il en est venu à faire partie de notre ADN. Il se serait incrusté en raison d’une infection. Ce virus aurait fonctionné d’une manière semblable à celle des parasites intestinaux.

Certains aspects de la grossesse pourraient ainsi être expliqués, en abordant cette thèse du virus. Entre autres, les bouleversements hormonaux en proviendraient, comme les chevilles enflées.

Cependant, cette découverte ne peut pas tout expliquer de la grossesse, en ce qui a trait au développement du placenta, par exemple.

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L’embolie pulmonaire : parlons-en

Selon la Dre Florence Parent, on ne parle pas assez des risques accrus d’embolie pulmonaire pour la femme enceinte. Pourtant, ils sont bien réels, car la grossesse en augmente les risques de cinq fois, comme nous le lisons dans Le Figaro.

On la décèle peu, car la méthode actuelle, laquelle s’avérerait des plus efficaces pour prévenir une embolie, est l’angioscanner pulmonaire. Ce type d’analyse comporte toutefois des risques de faibles radiations pour le fœtus.

Selon la Dre Parent, ces risques sont négligeables, car les poumons sont loin du fœtus. Toutefois, même lorsqu’on a recourt à cette méthode, peu de médecins agissent. Ils hésitent à prescrire un traitement, ou prescrivent une dose plus faible.

L’embolie pulmonaire serait la deuxième plus grande cause de décès chez les femmes enceintes, après l’hémorragie post-partum. Elle toucherait 1 cas sur 1500. Une embolie provient du fait que le corps transforme la coagulation pour améliorer la tolérance du placenta.

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Effet de l’acide folique sur le langage

On viendrait de relever un autre avantage de la prise d’acide folique durant la grossesse. Sa prise par suppléments, quatre semaines avant la conception et huit semaines après celle-ci, serait liée à un moindre risque de retard de langage sévère chez l’enfant de trois ans.

C’est ce qu’avance une récente étude de l’Institut de santé publique de la Norvège venant de paraître dans JAMA. Ce serait la première fois que le développement neurologique après la naissance est analysé quant à la prise d’acide folique.

Jusqu’ici, on avait entre autres démontré que cette vitamine (B9) réduisait le risque de malformation du tube neural chez le bébé.

Dans le cadre de cette recherche, près de 39 000 enfants ont été suivis (en parts égales de garçons et de filles, environ). Aucune association, par ailleurs, n’a pu être établie entre la prise d’acide folique par la mère et des retards de la motricité chez les enfants de trois ans.

Lors de prochaines investigations, on vise à établir un lien causal entre la vitamine B9 et les risques de retard de langage.

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Quelle est la maman d’aujourd’hui?

On voit de mieux en mieux quel est le profil de la mère de l’époque actuelle. Cette fois, ce sont des données françaises qui nous sont fournies par l’Inserm et présentées dans Le Figaro.

Tout d’abord, il semble que les femmes aient leur premier enfant plus tard, dans les pays industrialisés. Ainsi, la proportion, en France, de femmes qui tombent enceintes à 35 ans et plus est passée de 15,9 % en 2003 à 19,2 % en 2010.

La première grossesse survient en moyenne à 27,5 ans. Et l’écart avec le prochain enfant ne cesse d’augmenter. Cette avancée dans l’âge sous-entend quelques inquiétudes, car comme nous le savons, la fertilité de la mère, de même que sa santé et celle de son bébé, s’amenuisent à mesure qu’elle vieillit.

D’autre part, on remarque là aussi une plus grande proportion de femmes en surpoids avant la grossesse. En 2003, 15,4 % des femmes avaient un surpoids avant d’être enceintes, et 7,4 % étaient obèses. En 2010, ces proportions étaient rendues à 17,3 % et 9,9 %.

Le surpoids et l’obésité ont quant à eux d’importants impacts sur la santé du bébé, ayant déjà été reliés aux troubles métaboliques, aux anomalies congénitales et à la mort fœtale, notamment.

Finalement, les naissances prématurées demeurent stables. Elles constituaient 6,3 % de toutes les naissances en 2003, et 6,6 % en 2010.

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Un médicament de grossesse causerait le cancer

De nouveaux résultats parus dans le New England Journal of Medicine sèment encore une fois l’inquiétude quant à un ancien médicament prescrit durant la grossesse. Durant les années 70, le distilbène (DES) a été prescrit à des femmes enceintes pour prévenir les fausses-couches.

Or, à la suite d’une étude menée auprès de 6500 femmes, dont 4600 ont été exposées à ce médicament avant leur naissance, on constate en effet un plus haut risque de cancer chez celles dont la mère en avait pris.

Ces dernières se retrouveraient plus enclines à souffrir de certaines maladies graves (12 ont été identifiées) ainsi que d’autres problèmes de santé. Elles seraient aussi 40 fois plus à risque de souffrir d’adénocarcinome à cellules claires, une forme rare de cancer vaginal, et ce, jusqu’à l’âge de 40 ans.

Par la suite, passé cet âge, les femmes du distilbène auraient 80 % plus de risques de souffrir d’un cancer du sein, en comparaison à celles non exposées durant la vie intra-utérine.

De plus, ces femmes souffriraient deux fois plus souvent de problèmes d’infertilité, et elles accoucheraient prématurément dans une mesure cinq fois plus importante.

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Alimentation durant la grossesse : oui, c’est important

L’alimentation durant la grossesse est sans contredit d’une importance capitale pour le bébé à naître. Des chercheurs de la Stanford University viennent de le démontrer à leur tour.

On entend souvent parler du rôle de l’acide folique durant la grossesse. Bien qu’il ait été prouvé qu’il prévenait les malformations du tube neural, il ne protège pas de toutes les anomalies congénitales.

Les chercheurs proposent donc que ce soient les choix alimentaires de la femme enceinte qui sont le plus en lien avec un tel risque. Une alimentation saine réduirait la prévalence des anomalies chez le fœtus, incluant celles du tube neural et orofaciales.

Ajoutons que cette relation persiste même après que l’on ait ajusté certains facteurs, dont la consommation de suppléments de grossesse en vitamines et minéraux.

Une approche basée essentiellement sur une saine alimentation pourrait réduire de manière importante les risques d’anomalies congénitales, et elle pourrait s’ajouter aux efforts déjà existants pour améliorer les qualités nutritives des aliments et encourager la prise desdits suppléments vitaminiques et minéraux.