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Prévenir la violence avant la naissance

On pourrait prévenir la violence dès la vie prénatale, selon des chercheurs de l’University of Pennsylvania School of Nursing. Il ne s’agit pas ici de reconnaître des liens génétiques; il est question de certains facteurs liés à la santé.

Par exemple, une déficience nutritionnelle peut, selon les chercheurs, entrer en conflit avec le processus biologique. D’autres facteurs sont, en plus de la nutrition prénatale et postnatale, le tabagisme durant la grossesse, la dépression maternelle et le stress, entre autres.

La grossesse, la naissance et les premiers moments de vie seraient cruciaux quant au développement neural.

Les facteurs de risque de délinquance et de crime puiseraient aux sources de la vie, et le moment crucial quant au développement du cerveau serait les 36 premiers mois. On comprend donc l’urgence d’une intervention hâtive.

Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans Aggression and Violent Behavior.

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Un traitement de fertilité diminue-t-il la cognition?

Les résultats d’une recherche sur les conditions de la grossesse et la cognition chez l’enfant sont parus dernièrement dans BMJ. Incluant un peu plus de 18 000 enfants, elle a mis en relation la planification de grossesse, les traitements de fertilité et la cognition.

Les enfants qui ont participé à cette étude ont été suivis dès l’âge de neuf mois, puis à trois et cinq ans. Ils étaient évalués sur leurs aptitudes verbales, dont le vocabulaire, à trois ans, puis le même test était repris à cinq ans, avec plus de complexité. Leurs habiletés spatiales et non verbales étaient aussi évaluées à cette étape.

À la première lecture des résultats, une différence a été remarquée entre les enfants. Par exemple, ceux qui étaient nés d’une grossesse non planifiée accusaient des scores plus faibles à trois ans, soit équivalant à un retard de langage de quatre mois par rapport aux autres. Quant aux enfants nés à la suite d’un traitement de fertilité, ils ont eu des résultats plus bas dans les tests non verbaux.

Pourtant, il est ressorti de cette recherche que ni la planification de grossesse ni les traitements de fertilité n’ont d’influence sur la cognition. Toutes les différences observées ont été presque entièrement expliquées par des inégalités liées au statut socioéconomique.

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Quand bébé ressent-il la douleur?

Un changement dans l’activité neurale du cerveau permet aux bébés de reconnaître ce qu’est la douleur dès la 35e semaine de grossesse. Cette activité passe en fait à un stade presque adulte à ce moment du développement.

Des chercheurs ont présenté les résultats d’une recherche sur ce sujet dans Current Biology. Pour tirer cette conclusion, ils ont examiné l’activité cérébrale de 46 bébés. Parmi eux, 21 étaient nés de façon prématurée.

Une comparaison entre les différents stades de l’activité du cerveau humain a donc pu être faite, soit de la 28e semaine de développement à sa complétion, à 37 semaines. L’analyse a été faite par électroencéphalogramme.

La réponse cérébrale chez les bébés de 35 à 37 semaines s’était localisée dans des zones précises du cerveau, ce qui suppose qu’ils sont dès ce moment capable de différencier un stimulus de douleur d’un toucher normal.

Cette période est donc cruciale quant à d’importantes connexions de neurones dans différentes parties du cerveau.

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L’ibuprofène, dangereuse pour bébé?

Une recherche québécoise indique que des médicaments antidouleurs aussi courants que l’ibuprofène ou le naproxène peuvent comporter des dangers pour le bébé à naître. S’ils sont pris en tout début de grossesse, le risque de fausse couche serait considérablement augmenté.

Précisément, une femme qui prend des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) après être tombée enceinte verra augmenter de deux fois ses risques de vivre une fausse couche.

On a pu arriver à cette probabilité en comparant 52 000 femmes. Sur ce nombre, 4 705 avaient eu une fausse couche; parmi elles, 7,5 % avaient reçu une prescription d’AINS durant leur grossesse. Quant aux 47 000 femmes qui avaient mené leur grossesse à terme, moins de 3 % avaient pris ce type de médicaments. Cela revient à un rapport de risque de 2,4 quant à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens durant la grossesse.

Toutefois, même si de tels médicaments, qu’ils soient sous ordonnance ou en vente libre, sont maintenant reliés à de plus grands risques de fausse couche, la présente recherche du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine ne suppose pas qu’ils constituent en eux-mêmes une cause de la fausse couche.

Les résultats complets de cette étude sont parus dans le Canadien Medical Association Journal.

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Les maladies cardiovasculaires et la grossesse

Selon ce qui a été présenté au récent Congrès européen de cardiologie, les maladies cardiovasculaires constituent un grave danger pour de nombreuses futures mamans.

Une étude menée auprès de 13 000 femmes enceintes a démontré que celles qui étaient atteintes d’une maladie cardiaque s’exposaient à un taux de mortalité 100 fois plus élevé que la moyenne.

En Europe, les maladies cardiovasculaires déjà existantes seraient désormais la cause première de décès durant la grossesse, mais les chercheurs pèsent leurs mots quant à cette possibilité, car il s’agit encore de données intermédiaires.

On a aussi relevé un recours plus fréquent à la césarienne lors de l’accouchement chez ces mêmes femmes. Leur âge pourrait en être une cause notable.

C’est que la tendance ici présentée s’amplifierait à mesure que la première grossesse survient tard dans la vie d’une femme. Cette dernière est alors plus souvent touchée par les maladies cardiovasculaires, mais aussi par l’hypertension, le surpoids et le diabète.

D’autres recherches sur le sujet devront suivre afin d’obtenir des données plus précises. Dès lors, on pourra délimiter les zones dangereuses tant pour la mère que le bébé, et des traitements pourront être envisagés.

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Toutes les formes de tabagisme sont dangereuses

On lit dans Pediatrics les résultats d’une étude démontrant les risques de la prise de tabac durant la grossesse. Cette forme de tabagisme est d’autant plus dangereuse pour le bébé, quant à certains problèmes de santé, que de fumer.

La raison en est que la prise de tabac comprend majoritairement de la nicotine. Cette habitude entraîne donc un plus haut risque d’apnée néonatale chez l’enfant à naître.

Si la cigarette durant la grossesse est associée à des risques de naissance prématurée, de faible croissance fœtale et de mort subite du nourrisson, on en connaît encore très peu sur les formes sans fumée du tabagisme.

Les méthodes de remplacement de la nicotine sont pourtant recommandées comme un sevrage du tabac durant la grossesse. Or, on reconnaît clairement que la prise de tabac est tout aussi néfaste, même si elle n’engendre pas de fumée.

La présente étude a porté sur plus de 600 000 femmes enceintes, dont certaines usaient de la prise de tabac, certaines étaient des fumeuses légères et d’autres étaient de fortes fumeuses.

Il est donc ressorti que l’exposition prénatale à la prise de tabac est reliée à de plus graves risques d’apnée, en comparaison avec des bébés dont la mère était non-fumeuse, ou même fumeuse.

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Découverte sur les jumeaux

Une grossesse gémellaire est reliée à des risques assez importants de complications de naissance. On apprend maintenant un lien entre le poids de naissance et la santé cardiaque des jumeaux.

C’est ce qu’a démontré une récente étude irlandaise ayant porté sur 1001 grossesses de ce type, comme nous le lisons sur Medical News Today. Il semble qu’une différence entre les poids de naissance engendre des risques de complications cardiaques pour les jumeaux.

Précisément, un écart de 18 % ou plus dans le poids des poupons est relié à un plus grand risque de mort fœtale ou néonatale, de difficultés respiratoires et de complications intestinales. On a aussi remarqué un plus haut taux d’infections, une fois que les bébés avaient été admis aux soins intensifs néonataux.

La différence de poids entre des jumeaux devrait donc être considérée, après qu’elle ait été quantifiée, comme un facteur de risque quant à des complications de naissance. La ligne du 18 % ici présentée semble représenter le point où cela deviendrait dangereux pour les deux bébés.

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Des substances ignifuges liées au faible poids de naissance

Des poupons dont la mère a été exposée à certaines substances ignifuges durant sa grossesse seraient plus enclins à avoir un faible poids de naissance. Les produits chimiques en question ont été retirés du marché, mais on en trouve encore dans d’anciens meubles.

Des chercheurs de l’Université de la Californie ont analysé les taux sanguins de PBDE (polybromodiphényléther) de 286 femmes enceintes. À la suite de la naissance de leur enfant, on a conclu que chaque augmentation de 10 fois était reliée à une diminution du poids de naissance de 4,1 onces.

On rappelle toutefois que ces produits chimiques ne sont plus utilisés, mais puisqu’ils l’étaient sur des objets que l’on ne remplace pas souvent, comme des meubles, ils demeurent présents dans de nombreux foyers.

Il semble en fait que la plupart d’entre nous sont exposés aux PBDE; 97 % en auraient une présence dans le sang. Les résultats complets de cette recherche sont parus dans l’American Journal of Epidemiology.

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Des substances ignifuges liées au faible poids de naissance

Des poupons dont la mère a été exposée à certaines substances ignifuges durant sa grossesse seraient plus enclins à avoir un faible poids de naissance. Les produits chimiques en question ont été retirés du marché, mais on en trouve encore dans d’anciens meubles.

Des chercheurs de l’Université de la Californie ont analysé les taux sanguins de PBDE (polybromodiphényléther) de 286 femmes enceintes. À la suite de la naissance de leur enfant, on a conclu que chaque augmentation de 10 fois était reliée à une diminution du poids de naissance de 4,1 onces.

On rappelle toutefois que ces produits chimiques ne sont plus utilisés, mais puisqu’ils l’étaient sur des objets que l’on ne remplace pas souvent, comme des meubles, ils demeurent présents dans de nombreux foyers.

Il semble en fait que la plupart d’entre nous sont exposés aux PBDE; 97 % en auraient une présence dans le sang. Les résultats complets de cette recherche sont parus dans l’American Journal of Epidemiology.

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Tabagisme et grossesse : d’autres effets

Une femme qui fume durant sa grossesse exposerait son enfant à des problèmes physiques, mais aussi psychiatriques. Le tabagisme durant cette période aurait en effet des répercussions sur le développement cérébral du bébé à naître.

Une étude finlandaise publiée dans l’American Journal of Epidemology avance qu’un enfant dont la mère a fumé durant sa grossesse avait plus tendance à prendre des antidépresseurs, des stimulants et des drogues, plus tard dans la vie.

Plusieurs autres recherches avaient déjà présenté des effets de l’exposition prénatale et secondaire à la cigarette sur la santé mentale des enfants. C’est toutefois la première fois que l’on fait un lien précis entre la prise de médicaments chez une personne et le tabagisme de la mère.

L’étude en question a porté sur 175 000 enfants nés entre 1987 et 1989. Dès lors, on avait demandé aux mères si elles avaient fumé durant leur grossesse.

Par la suite, les données de naissance ont été comparées avec celles des prescriptions de médicaments couverts par l’assurance. Cette deuxième période s’est déroulée de 1994 à 2007, soit lorsque les enfants de l’étude avaient de 5 à 20 ans.

Si la mère n’avait pas fumé durant sa grossesse, 8 % des sujets prenaient au moins un médicament psychiatrique, contre 11 % si elle fumait moins de 10 cigarettes par jour, et 14 % si elle en prenait plus de 10 par jour.