Les nouvelles méthodes de dépistage de la trisomie 21, entre autres, ont fait baisser considérablement les taux d’amniocentèse. Par exemple, on apprend dans Le Figaro qu’en France seulement, les femmes enceintes y ont eu 30 % moins recours en 2010.
Si l’on pouvait déceler la trisomie 21 uniquement par cette méthode il y a encore quelques années, elle demeurait risquée : 0,5 à 1 % des grossesses se soldaient alors par une fausse couche.
De nos jours, on procède autrement. L’écographie du premier trimestre permet maintenant de mesurer la nuque du fœtus, ce qui constitue un bon indicateur.
Au trimestre suivant – et de plus en plus lors du même premier trimestre –, on fait passer des tests sanguins à la mère. Finalement, si un doute subsiste en regard aux deux tests précédents, on procède à l’amniocentèse.
Bien entendu, on fait le parallèle avec certains autres aspects. L’âge de la femme demeure un facteur influent. Ce type de dépistage combiné permet, en plus d’être moins invasif, de procurer des résultats beaucoup plus tôt que l’ancienne méthode.