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L’amniocentèse disparaîtra-t-elle?

Les nouvelles méthodes de dépistage de la trisomie 21, entre autres, ont fait baisser considérablement les taux d’amniocentèse. Par exemple, on apprend dans Le Figaro qu’en France seulement, les femmes enceintes y ont eu 30 % moins recours en 2010.

Si l’on pouvait déceler la trisomie 21 uniquement par cette méthode il y a encore quelques années, elle demeurait risquée : 0,5 à 1 % des grossesses se soldaient alors par une fausse couche.

De nos jours, on procède autrement. L’écographie du premier trimestre permet maintenant de mesurer la nuque du fœtus, ce qui constitue un bon indicateur.

Au trimestre suivant – et de plus en plus lors du même premier trimestre –, on fait passer des tests sanguins à la mère. Finalement, si un doute subsiste en regard aux deux tests précédents, on procède à l’amniocentèse.

Bien entendu, on fait le parallèle avec certains autres aspects. L’âge de la femme demeure un facteur influent. Ce type de dépistage combiné permet, en plus d’être moins invasif, de procurer des résultats beaucoup plus tôt que l’ancienne méthode.

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Futures mamans, prenez votre vitamine D

C’est une fois de plus prouvé, après qu’on l’ait remise un peu en question, la vitamine D a de réels bienfaits pour la femme enceinte et le bébé. Et elle ne comporte aucun effet secondaire et aucun danger.

Tous ses effets à long terme sont encore à découvrir, mais nous pouvons déjà statuer qu’elle maintient un métabolisme normal chez la femme enceinte, et ce, si elle est prise en quantité importante (4 000 IU par jour).

De plus, après avoir suivi 350 femmes enceintes, les mêmes chercheurs de l’Université médicale de la Caroline du Sud ont remarqué que celles qui prenaient cette dose élevée étaient plus aptes à atteindre leur niveau nécessaire de vitamine D. Celles qui en consommaient moins, à raison de 2 000 IU par jour, n’atteignaient pas ce même point.

Parue dans le Journal of Bone and Mineral Research, cette étude remet le débat sur la vitamine D sur la table, lequel sous-entendait des risques pour le fœtus.

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La sclérose en plaques n’affecte pas la grossesse

Il vient d’être prouvé qu’un enfant né d’une mère souffrant de la sclérose en plaques n’est pas exposé à de plus grands risques pour sa santé, et ce, que ce soit durant la grossesse ou lors de l’accouchement.

Des chercheurs du Canada ont en effet pu démontrer que les bébés nés d’une maman atteinte n’avaient pas un poids de naissance nécessairement plus faible et ne vivaient pas plus de problèmes de santé que les autres. Aucun lien n’a pu être établi non plus quant à l’accouchement par voie naturelle ou par césarienne.

Une très mince différence a toutefois été remarquée chez les femmes plus sévèrement malades quant à des difficultés lors de l’accouchement, mais celle-ci n’était pas suffisamment étoffée pour que l’on porte une conclusion sur ce point.

D’ailleurs, ni l’âge auquel la maladie atteint la future maman ni sa durée n’ont pu être reliés à un quelconque problème natal, comme l’expliquent les Annals of Neurology.

Ces observations sont basées sur des données périnatales de la Colombie-Britannique datant de 1998 à 2009. Parmi ces naissances, on a relevé 432 femmes ayant la sclérose en plaques, contre 2 975 femmes non atteintes.

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Contrer le tétanos durant la grossesse

Un comité américain, l’ACIP (Advisory Committee on Immunization Practices), recommande que les femmes reçoivent le vaccin Tdap durant leur grossesse, non pas après leur accouchement.

Cet avis s’adresse aux femmes qui n’auraient toujours pas été vaccinées. L’administration du Tdap devrait alors se faire à la fin du deuxième trimestre de grossesse, voire durant le troisième (c’est-à-dire à compter de la vingtième semaine).

Selon ce que nous lisons sur Medpage Today, la raison en serait une meilleure protection contre la coqueluche pour le nouveau-né. Les jeunes enfants, surtout ceux de moins de trois mois, sont particulièrement vulnérables à ce virus.

Le Tdap est un vaccin courant. Il protège de trois maladies à la fois, soit le tétanos, la diphtérie et la coqueluche. Habituellement, les enfants le reçoivent en 5 doses : à 2 mois, 4 mois, 6 mois, entre 15 et 18 mois, puis entre 4 et 6 ans.

Alors, si un bébé est protégé de ces maladies graves à partir de deux mois – on pense surtout à la coqueluche, rappelons-nous –, il n’en est pas protégé dès sa naissance. Vacciner sa maman serait donc la solution.

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Les femmes enceintes sont sur le Web

On peut lire dans Le Parisien que les femmes utilisent beaucoup Internet pour discuter de leur grossesse. Aussi, les sujets les plus populaires des forums ont été établis.

En attendant bébé, il semble que les femmes discutent le plus souvent de mode. En effet, le sujet qui revient le plus serait de savoir comment s’habiller aux différentes étapes de la grossesse. Les futures mamans se préoccupent quant à des manières de dissimuler le poids qu’elles doivent prendre, ou encore quels vêtements sont les plus confortables.

Un deuxième sujet très populaire est la sexualité. Les femmes enceintes partagent quant aux changements de leur libido durant cette période de leur vie. Parallèlement, elles parlent aussi beaucoup des hommes.

Elles s’inquiètent autant de leur corps. On voit plusieurs échanges de noms de produits pouvant traiter les vergetures, par exemple. De plus, ce n’est pas sans surprise que l’on peut lire les nombreuses questions sur la perte de poids après l’accouchement.

L’alimentation semble aussi au cœur des discussions web. Elles comparent leurs envies et pulsions alimentaires. Elles se donnent des conseils quant aux petits problèmes de santé de la grossesse.

Finalement, on remarque que l’habitude ne se perd pas après la naissance du bébé. Les nouvelles mamans continuent de fréquenter les forums internet, cette fois pour se conseiller sur les kilos à perdre…

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Manque criant de sages-femmes

On apprend sur NouvelObs qu’il manque 350 000 sages-femmes à l’échelle mondiale en ce moment. C’est ce que révèle un récent rapport du Fonds des Nations Unies pour la population, le FNUAP.

En atteignant un objectif fixé par l’ONU de 112 000 sages-femmes de plus, 95 % des naissances dans 38 pays en voie de développement seraient accompagnées par une personne qualifiée. La date-butoir de ce projet est 2015.

Aujourd’hui encore, 358 000 mères décèdent chaque année des suites de leur accouchement et 2 millions de nouveau-nés meurent durant leurs 24 premières heures de vie. De plus, 2,6 millions de bébés ne survivent pas jusqu’à l’accouchement.

Il est primordial que les femmes enceintes soient mieux suivies avant et après la naissance de leur enfant. De cette façon, les taux de mortalité reliés la grossesse, à l’accouchement et à la période postnatale seraient diminués. On évalue que 61 % des décès maternels, 49 % des morts avant la naissance et 60 % de celles après celle-ci pourraient être empêchés.

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Impacts à long terme du tabagisme de grossesse

On vient de démontrer que le tabagisme durant la grossesse expose l’enfant à un taux plus faible de bon cholestérol, soit celui de lipoprotéine de haute densité (HDL). Ce type de cholestérol est reconnu pour protéger contre de futures maladies cardiaques.

Une étude australienne vient tout juste d’être publiée sur ce sujet dans l’European Heart Journal. On y comprend qu’un enfant né d’une mère fumeuse, une fois l’âge de huit ans atteint, a un taux de HDL plus bas que la moyenne, soit de 1,3 mmol/L contre 1,5 mmol/L.

Mentionnons au passage qu’après ajustement des données, la différence moyenne entre les deux groupes d’enfants a été calculée à 0,15 mmol/L. Ce taux est de plus indépendant du fait qu’un enfant ait pu être exposé à la fumée de cigarette après sa naissance.

L’étude ici présentée a été réalisée auprès de 405 enfants de 8 ans en bonne santé nés entre 1997 et 1999. Des données ont été compilées avant et après leur naissance, ayant entre autres porté sur le tabagisme de la mère pendant et à la suite de la grossesse, ainsi que sur l’exposition des enfants à la fumée secondaire.

D’autre part, nous savions déjà que le tabagisme était très possiblement relié à plusieurs autres problèmes de santé. Parmi ceux-ci, on compte la mort subite, les problèmes cognitifs et comportementaux.

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Les réelles inquiétudes du nouveau papa

Encore aujourd’hui, les pères se positionnent comme la principale ressource financière de la famille, et ce, même si leur conjointe gagne autant, voire plus d’argent qu’eux. C’est ce que révèle une récente étude de l’Université Cardiff au Royaume-Uni.

Ayant porté sur 46 hommes pendant la grossesse de leur conjointe et durant la première année de vie de leur enfant, son but était de mieux comprendre leur expérience vécue au cours de ce changement dans leur vie.

Comme lu sur Psychcentral, le père est souvent anxieux quant à l’argent et plusieurs couples revoient même leur plan familial en fonction de la situation économique actuelle. Par exemple, certains décident d’avoir deux enfants plutôt que trois pour des raisons financières.

Parallèlement, les chercheurs de cette enquête ont remarqué que les hommes ont tendance à travailler plus en réponse à ce stress financier. En conséquence à ces heures passées à l’extérieur de la maison, le père en vient à passer moins de temps auprès de ses enfants.

Cette étude lève le voile sur les répercussions de la présente récession sur les pères ayant un revenu moyen, et ce, à court et à long terme, selon ses responsables.

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Innovation dans le dépistage de la trisomie 21

On apprend sur Nouvelobs qu’un test sanguin transformera le dépistage de la trisomie 21. Les entreprises californiennes Sequenom Inc. et Verinata Health Inc. le proposeraient d’ici 2012, vers le mois d’avril.

Le test sanguin en question, fait à partir de l’ADN fœtal dans le sang maternel, pourrait être effectué dès la neuvième semaine de grossesse. En ce moment, une femme enceinte doit attendre son quatrième mois de gestation avant de pouvoir subir une amniocentèse.

Cette innovation changera évidemment la réalité de plusieurs futurs parents, qui seront alors confrontés très tôt au choix difficile d’un avortement en cas de diagnostic anténatal.

Lors de son lancement, ce test pourrait être réservé aux femmes de 35 ans et plus, car elles sont celles qui présentent les plus hauts risques. Cependant, on prévoit déjà qu’il fera partie des tests de routine de toute femme enceinte.

N’entraînant aucun risque de fausse couche et causant moins de fausses alertes que ceux offerts en ce moment, ce test fera certainement baisser le taux d’amniocentèses pratiquées.

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Des soins prénataux qui couvrent tout

On peut lire dans General Hospital Psychiatry une revue des soins apportés aux femmes dépressives durant leur grossesse.

Selon les données recueillies auprès de 20 centres de santé et 6 cliniques, on constate que ces femmes ne sont pas soutenues de manière suivie.

C’est-à-dire que les femmes enceintes atteintes de dépression tendent à ne pas recevoir un traitement continu. Cela a pour conséquence qu’elles passent souvent plus de temps à l’hôpital avant la naissance de leur enfant.
 
Les répercussions en sont importantes, tant pour le système de santé que pour la femme et les membres de sa famille.

Parallèlement, une étude précédente, publiée dans le Journal of Women’s Health, avait démontré que la dépression durant la grossesse était liée à un plus grand risque de complications et de prééclampsie, entre autres.