Catégories
Uncategorized

Boire ou ne pas boire d’alcool lors de la grossesse?

Le quotidien La Presse nous apprend l’intention de la Société des obstétriciens et des gynécologues du Canada (SOGC) de réviser ses recommandations en matière de consommation d’alcool lors de la grossesse.

Ce projet vise à uniformiser les consignes en la matière données par les médecins au pays. « Il existe des incohérences considérables en ce qui concerne la façon dont les professionnels de la santé abordent la prévention, tant pendant la grossesse qu’avant la conception », a déploré la vice-présidente de la SOGC, Mme Vyta Senikas.

Au Québec, le Collège des médecins recommande aux futures mères d’éviter de consommer de l’alcool dès leur intention de tomber enceinte. L’ordre professionnel apporte tout de même la nuance suivante : « Personne non plus ne devrait culpabiliser une femme enceinte qui choisirait de prendre un verre à l’occasion ».

Catégories
Uncategorized

Un vaccin pour les femmes enceintes

La Dre Anne Schuchat, du Centre de contrôle et de prévention des maladies infectieuses aux États-Unis, recommande que les femmes enceintes et les nouveaux parents soient vaccinés contre l’influenza A (H1N1) afin de se protéger eux-mêmes et leurs enfants.

Cette vaccination devrait être effectuée, peu importe le stade de la grossesse. Déjà, plusieurs États américains procèdent à des campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière et les autorités sanitaires attendent avec impatience la distribution du nouveau vaccin contre la grippe H1N1, qui devrait être sur le marché en octobre prochain.

Rappelons que l’on recommande de se faire vacciner pour la grippe saisonnière et pour la grippe H1N1, sans attendre de recevoir les deux vaccins en même temps.

Catégories
Uncategorized

Un nouveau test pour les anomalies congénitales

Une récente étude, dont les résultats complets sont publiés dans The Guardian, nous apprend qu’un test sanguin s’avère efficace pour détecter des anomalies congénitales comme la trisomie 21, chez le foetus.

Sans risque pour la future mère et son enfant, le test permet d’analyser l’ADN des cellules foetales.
 
Cette nouvelle technique permettrait ainsi de remplacer des tests plus dangereux utilisés pour détecter les malformations, telle l’amniocentèse, qui consiste à prélever du liquide amniotique lors de la grossesse.
Catégories
Uncategorized

Les femmes enceintes doivent consommer des fruits et légumes

Des chercheurs de l’école de médecine de l’Université de Boston ont découvert que chez les femmes enceintes, la consommation d’au moins sept portions de fruits et légumes par jour pouvait réduire modérément les risques de développer une infection des voies respiratoires supérieures, rapporte le Science Daily.

Les infections des voies respiratoires supérieures peuvent être, entre autres, une grippe ou une infection des sinus, ce qui peut mener à des problèmes au niveau des voies respiratoires inférieures, comme de l’asthme ou une pneumonie.

Malgré le fait que la plus grande partie de ces infections s’avèrent être de simples rhumes, l’identification de moyens pour les prévenir est importante puisqu’ils sont la raison la plus fréquente d’absences à l’école ou au travail.

Manger des aliments nutritifs, spécialement des fruits et des légumes, rend le système immunitaire plus fort et cette récente recherche a prouvé que les bénéfices étaient les mêmes chez les femmes enceintes.

Catégories
Uncategorized

L’exposition aux contaminants lors de la grossesse

Selon une équipe de chercheurs des universités de Montréal et McGill, une exposition aux contaminants environnementaux lors de la gestation affecte le développement des fœtus, particulièrement les mâles.

Parmi les effets observés, on note une diminution de l’action des hormones mâles et une diminution de l’écart du poids à la naissance entre les filles et les garçons.

Chez les nouveau-nés, on observe également plus de malformations congénitales et une diminution de la fertilité chez les hommes.

Prudents, les auteurs de l’étude, dont les détails sont publiés dans la revue médicale Epidemiology, croient que d’autres recherches en la matière doivent être menées afin de corroborer leurs résultats.

Catégories
Uncategorized

Ronflement et diabète de grossesse

Selon la Dre Francesca Facco, de la Faculté de médecine de l’Université Northwestern aux États-Unis, les femmes enceintes qui ronflent lors de leur sommeil sont plus à risque de faire du diabète de grossesse.

La scientifique a travaillé avec 189 futures mères qui ne souffraient pas de diabète gestationnel au début de la recherche. Elle a découvert que les participantes qui avaient 3 épisodes de ronflement au cours de la nuit voyaient l’incidence de diabète augmenter de 14,3 % comparativement aux autres femmes.

« Les problèmes de sommeil au cours de la grossesse peuvent affecter le système cardiovasculaire ou le métabolisme. Le ronflement est un signe de mauvaise oxygénation durant le sommeil et provoque une suite de conséquences dans le corps », a expliqué la Dre Facco.

Catégories
Uncategorized

Vers un traitement des nausées matinales

Une étude menée auprès de 82 000 bébés nés en Israël a démontré que le métoclopramide, un médicament fréquemment utilisé dans ce pays pour traiter les nausées matinales chez les futures mères, était sans danger pour le foetus.

Cette recherche a été effectuée par des chercheurs de l’Université Ben-Gourion du Néguev entre 1998 et 2007 et comparait les nouveau-nés dont la mère avait consommé du métoclopramide pendant trois semaines de gestation à ceux dont la mère avait refusé d’en prendre.

Les chercheurs n’ont trouvé aucune conséquence grave, comme des malformations congénitales, entre les poupons et ont conclu que le médicament était sans danger.

Jusqu’ici, aucun médicament pour venir à bout des nausées chez les femmes enceintes n’a été approuvé par la Food and Drud Administration des États-Unis.

Catégories
Uncategorized

Les risques des césariennes répétitives

Les bébés dont la mère a accouché uniquement par césarienne dans le passé sont deux fois plus à risque d’être admis à l’unité de néonatalogie que ceux qui naissent par voie naturelle, après un premier accouchement par césarienne chez la mère.

Parmi les problèmes de santé observés chez ces poupons, on note des troubles respiratoires et un besoin de recevoir de l’oxygène.

« De plus, les coûts sont plus élevés pour prendre soin de la mère et son enfant qui font partie du groupe des césariennes que ceux du groupe de l’accouchement par voie vaginale », a souligné la Dre Beena Kamath de la Faculté de médecine de l’Université du Colorado à Denver.

Les détails de cette recherche se retrouvent dans l’édition de juin de la revue Obstetrics & Gynecology.

Catégories
Uncategorized

Le café et une malformation congénitale

Une étude effectuée par l’équipe du Dr Allen J. Wilcox, du National Institute of Environmental Health Sciences, a démontré qu’une consommation modérée de café lors du premier trimestre de la grossesse augmente légèrement le risque de fente labiale chez le nouveau-né.

Malgré ces résultats, il ne faut pas s’alarmer, soutient le Dr Wilcox : « Le bec-de-lièvre est un phénomène rare. Si cela est prouvé, ce n’est qu’un risque très minime ».

On évalue le ratio de fente labiale à 2,2 bébés pour 1 000 naissances.

573 femmes ayant accouché d’un bébé avec cette malformation congénitale et 763 autres candidates ont participé à cette étude. Celles qui buvaient moins de 3 tasses de café par jour étaient 1,39 fois plus à risque que leur poupon naisse avec un bec-de-lièvre, tandis que le risque augmentait légèrement à 1,59 lorsque les participantes consommaient plus de 3 tasses de café quotidiennement.

Catégories
Uncategorized

Le valproate, nocif durant la grossesse

Une recherche, publiée dans le New England Journal of Medicine, nous apprend que les femmes enceintes prenant du valproate durant la grossesse exposent leur enfant à des retards dans le développement de leur cerveau.

Selon la Dre Kimford J. Meador, professeure de neurologie à la Faculté de médecine Emory à Atlanta, le quotient intellectuel des enfants âgés de trois ans dont la mère a pris le médicament antiépileptique lors de la grossesse était inférieur de six à neuf points.

« Il y a un risque clair lié au valproate et les médecins ont une obligation d’en informer les femmes. Valproate a encore un rôle important à jouer pour traiter l’épilepsie, car les crises de certains patients ne peuvent être maîtrisées qu’avec ce médicament. Cependant, nous recommandons que les femmes épileptiques essayent tout d’abord un autre traitement », a mentionné la chercheuse.