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Un surplus de vitamines nuit au foetus

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Journal of Obstetrics and Gynaecology Research, démontre que la surconsommation de vitamines C et E pourrait nuire au développement du foetus.

Selon le Dr Aziz Aris, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, ces deux vitamines produisent des substances chimiques et toxiques pour le placenta et pourraient expliquer la naissance de bébés de petit poids.

Avec ces conclusions, le Dr Aris tient toutefois à mentionner que les futures mamans ne devraient pas cesser pour autant de prendre des suppléments vitaminiques pour femmes enceintes, mais que ces dernières devraient savoir que leur corps n’éliminera pas les surplus de vitamines C et E.

À titre d’exemple, il cite les jus qui fournissent jusqu’à 160 % des besoins quotidiens en vitamines C.

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L’avortement, de moins en moins accessible

Une recherche, menée par Marie-Eve Quirion, chercheuse associée à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), démontre qu’il est de plus en plus difficile pour les femmes qui souhaitent interrompre leur grossesse d’avoir accès à l’avortement.

C’est le sous-financement de la part du gouvernement provincial qui en est la cause, selon Mme Quirion. D’ailleurs, le remboursement des avortements pratiqués en clinique privée n’a pas amélioré l’accessibilité pour autant.

« Le gouvernement n’a pas suffisamment développé l’offre publique du service d’avortement. Les délais sont plus longs dans le public et les femmes sont poussées vers le privé. Donc, le gouvernement encourage les avortements dans des cliniques privées, qu’il rembourse pour un montant plus élevé que ce qu’il aurait dépensé dans le public », déplore Mme Quirion.

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La détection de la prééclampsie plus facile

Des chercheurs de l’Université Harvard ont trouvé une protéine dans le sang de la future mère, le methoxyoestradiol, qui pourrait faciliter la détection de la prééclampsie.

Lorsque le methoxyoestradiol est associé à de faibles taux d’oxygène dans le sang, l’indice de prééclampsie est élevé.

Ce trouble, qui se caractérise par de l’hypertension artérielle, de l’oedème et de l’albuminurie, est la deuxième cause de décès des femmes enceintes en Amérique du Nord. Pour le moment, la prééclampsie est difficile à détecter, car l’hypertension artérielle n’est pas un signe automatique de ce trouble.

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Stress et schizophrénie vont de pair

En analysant les dossiers médicaux de 88 000 enfants nés à Jérusalem de 1964 à 1976, une équipe de chercheurs de l’Université de New York a découvert que le stress ressenti par le foetus lors de la grossesse augmente son risque de souffrir de schizophrénie.

Les filles dont la mère en était à son deuxième mois de grossesse lors de la guerre des Six Jours entre Israéliens et Arabes présentaient un risque 4,3 fois plus grand d’être touchées par la schizophrénie que les autres participantes à cette étude.

Chez les garçons, cette fréquence est un peu moins élevée : le risque est 1,2 fois supérieur à celui des garçons dont les mères n’ont pas subi un tel stress.

Les scientifiques expliquent ce phénomène par les hormones du stress, qui traversent le placenta et finissent par affecter le foetus.

D’autres chercheurs en sont arrivés à des conclusions similaires en observant des poupons nés de mères ayant connu la crise du verglas en 1998.

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Une recherche sur les conséquences de l’avortement très attendue

L’American Psychological Association (APA) vient de mettre un terme à un vieux débat entre les groupes pro-vie et pro-choix en présentant une recherche dans le cadre de son congrès annuel, qui se tient à Boston.

Les chercheurs concluent que l’avortement n’augmente pas l’incidence de troubles mentaux chez les femmes qui l’ont subi.

Pour en arriver à ces conclusions, l’équipe menée par la psychologue Brenda Major a analysé plusieurs recherches sur le sujet. Il en ressort qu’aucune d’entre elles n’est valide d’un point de vue méthodologique.

Bien que certains symptômes, comme la tristesse, la dépression et l’anxiété, soient observés à la suite d’une interruption de grossesse, le risque de souffrir de ces troubles mentaux n’est pas automatique.

« Les femmes qui vivent un avortement ne risquent pas plus de souffrir de troubles psychologiques que les femmes qui font une fausse couche durant leur premier trimestre », a conclu le rapport.

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Non aux noix durant la grossesse

L’incidence d’asthme chez l’enfant augmente de près de 50 % lorsque la mère a mangé régulièrement des noix pendant sa grossesse, selon une étude publiée dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.

La Dre Saskia Willers et ses collègues de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas ont observé 4 000 femmes enceintes, dont 1 327 avaient un historique familial d’asthme ou d’allergies alimentaires; les chercheurs ont surtout porté leur attention sur l’alimentation de leurs sujets.

Si les légumes, les poissons, les oeufs et les produits laitiers consommés par les femmes n’avaient aucune incidence sur les problèmes respiratoires de leur enfant, ce ne fut pas le cas pour les noix, qui ont un lien direct avec l’asthme, le souffle court ou sifflant lorsqu’on en mange quotidiennement pendant la grossesse.

Pour la Dre Willers, il reste maintenant à déterminer la quantité de noix que les futures mamans peuvent manger sans danger pour leur bébé.

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Les raisons derrière les nausées matinales

Selon une recherche publiée dans l’édition de juillet du magazine scientifique American Naturalist, les nausées et vomissements dont souffrent certaines femmes enceintes ont pour but de protéger l’embryon.

Ce dernier est beaucoup plus fragile aux toxines et microorganismes contenus dans la nourriture lors du premier trimestre de grossesse, moment où les nausées sont plus fréquentes.

Les futures mères sont particulièrement sensibles aux odeurs de viande ou de légumes, qui provoquent souvent des hauts le coeur. Or, il se trouve que ces aliments sont aussi ceux qui contiennent le plus de parasites ou de poisons pouvant être nocifs pour leur enfant.

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L’horloge biologique au masculin

Des scientifiques du Centre Eylau en France ont découvert que la gent masculine avait, elle aussi, une horloge biologique qui se met en branle à la mi-trentaine. Ce phénomène a été observé auprès de 12 000 hommes dont le couple a de la difficulté à concevoir un enfant.

Selon les chercheurs, le taux de fertilité des hommes est en déclin vers 35 ans et s’accentue davantage vers 40 ans, alors que le taux de grossesse était de 12,3 % lorsque le père avait moins de 30 ans et chutait à 9,3 % lorsque ce dernier avait atteint 45 ans et plus. Quant au taux de fausses couches, il passait de 13,7 % à 32,4 %.

Stéphanie Belloc, l’auteure principale de la recherche, commente : « Nos travaux montrent pour la première fois un lien étroit entre l’âge du père et le résultat de l’insémination intra-utérine, une information qui devrait être prise en compte dans les programmes de reproduction assistée. »

Selon la Dre Belloc, la dégradation de l’ADN dans le sperme pourrait expliquer cette découverte.

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Création d’une nouvelle banque publique de sang de cordon ombilical

Le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) et Héma-Québec ont annoncé hier (16 juin) la création d’une banque de sang provenant du cordon ombilical, prélevé après la naissance du bébé, une fois que le cordon est coupé.

Les futures mères peuvent s’inscrire à cette banque.

Autrefois considéré comme un déchet biologique, le sang contenu dans le cordon ombilical est désormais utilisé, entre autres, afin de contrer un mauvais fonctionnement des cellules souches de la moelle osseuse responsables de la fabrication des globules rouges, globules blancs et plaquettes.

« Non seulement il s’agit d’un geste de solidarité important, mais cela permet d’améliorer les traitements offerts aux enfants souffrant principalement de leucémie et de certaines formes d’anémie. Pour plusieurs de ces patients, il s’agit du seul traitement susceptible de leur sauver la vie. De plus, ce prélèvement est moins invasif que dans le cas du don de moelle osseuse et il est sécuritaire tant pour la mère que pour l’enfant », a souligné le chef du département d’obstétrique et de gynécologie du CHUQ, le Dr Normand Brassard.

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Un QI plus élevé grâce au poisson ?

Une recherche publiée récemment dans l’American Journal of Epidemiology annonce que des bambins âgés de trois ans ont obtenu des résultats supérieurs à des tests d’intelligence lorsque leur mère a craqué pour les poissons lors de sa grossesse.

Les chercheurs apportent toutefois un bémol à ces résultats puisque le mercure contenu dans plusieurs produits de la mer semble avoir eu l’effet inverse. Les enfants exposés à cette substance lorsqu’ils étaient dans le ventre de leur mère ont moins bien performé à ces mêmes tests.

Pour la Dre Emily Oken et ses collègues de l’école de médecine de l’Université Harvard, les femmes enceintes ne doivent toutefois pas s’abstenir de consommer du poisson lors de la grossesse en raison du mercure puisque les effets des oméga-3 sur le développement du cerveau sont notables.