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Ils étaient 18 étudiants en design automobile au début de la compétition. Ils sont désormais 4 à peaufiner leur concept avec l’aide du designer responsable de la Bentley Mulsanne, Paul Pires.

Cet exercice a été l’occasion pour tous ces apprentis créateurs d’ancrer le design automobile dans la réalité, notamment grâce à l’utilisation de logiciels permettant de simuler l’aérodynamique.

« Les étudiants réalisent l’importance d’optimiser l’aérodynamique de leur design et le logiciel PowerFLOW permet à chaque voiture d’évoluer constamment », a noté leur professeur.

Un enthousiasme que l’équipe de Bentley partage : « Les 4 finalistes ont capturé l’essence de notre marque, ce qui fait qu’une Bentley est instantanément reconnaissable sur la route », a dit Paul Pires.

Parmi les projets, on compte notamment une vision de la Continental GT du futur ou un projet dans lequel le propriétaire peut choisir sa motorisation pour le trajet qu’il doit faire.

Les deux élèves qui seront sélectionnés à la fin de la compétition remporteront un contrat de six mois au sein du studio de design Bentley à Crewe.

Bentley n’avait pas encore communiqué les tarifs de son vaisseau amiral remplaçant de l’Arnage. C’est désormais chose faite et la Bentley Mulsanne reste dans la démesure qui qualifie les berlines luxueuses britanniques.

Pour se glisser dans son magnifique habitacle tout en cuir et bois précieux, il faudra débourser au minimum 220 000 livres sterling, soit environ 385 600 dollars canadiens.

Connaissant le goût de Bentley et de sa clientèle pour le sur-mesure, il y a fort à parier que la note s’envolera plus que rapidement vers des sommets.

Cela dit, il n’est pas certain que les tarifs dépasseront ceux du premier exemplaire, vendu aux enchères pour la somme de 500 000 dollars américains.

Parmi ceux-ci, on retrouve des extracteurs d’airs à adapter derrière les roues avant des Continental GT et GTC. L’option sera également bientôt offerte sur les berlines Continental Flying Spur.

Beaucoup plus subtil, Bentley offre également de nouveaux symboles pour jantes capables de rester immobiles, comme ceux des Rolls-Royce, lorsque la voiture roule jusqu’à 112 km/h. À l’arrêt évidemment, le B se positionne parfaitement.

Le constructeur propose enfin des accessoires pour le propriétaire et sa famille. Si la housse faite sur mesure pour chaque modèle est presque indispensable pour les conducteurs soigneux, la lampe torche frappée du B peut sembler plus futile.

Le haut du podium revient toutefois au siège pour enfant arborant les deux ailes. L’heureux papa peut choisir un cuir, des coutures à la main et des garnitures du même tissu et de la même couleur que sa Bentley. Il est même possible de faire broder le nom de l’enfant au dos du siège… « So british! »