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Ne vous attendez toutefois pas à de grands chamboulements, car les modifications restent mineures en apparence.

En effet, Nissan n’a pas touché au V6 bi-turbo qui développe donc toujours 485 chevaux. On note cependant l’apparition d’une fonction « over-boost » qui permet l’augmentation du couple durant 80 secondes.

Par contre, la SpecV perd 60 kilos par rapport à la GT-R normale. Cette perte de poids est principalement due à la suppression des places arrière, une plus grande utilisation de carbone et des jantes également plus légères.

Le freinage est renforcé grâce à l’utilisation d’énormes disques en carbone-céramique de 390 mm à l’avant et 380 mm à l’arrière. Les différents réglages de suspension disparaissent au profit d’un système renforcé unique.

Entre 20 et 30 unités de cette Nissan GT-R SpecV seront produites chaque mois pour le monde entier. Les exemplaires seront fabriqués sur commande uniquement et les premières livraisons devraient se faire aux alentours de mai 2010 pour un tarif d’environ 210 000 dollars canadiens.

Nissan n’a pas l’intention de se reposer sur ses lauriers. Les Britanniques de PistonHeads ont pu le constater en se rendant au bureau de développement dédié à la GT-R sur le circuit du Nürburgring, en Allemagne.

Le modèle 2010 recevra donc quelques modifications esthétiques mineures (diffuseur et entrées d’air dérivés de la GT-R extrême « SpecV ») et une retouche des suspensions. Une mise à jour de l’ordinateur de bord est également au programme.

La version plus luxueuse, SpecM, que les rumeurs voyaient au salon de Tokyo n’y sera finalement pas. Elle devrait faire son apparition l’année prochaine, vraisemblablement durant le premier semestre, à Détroit ou Genève.

La SpecM sera composée d’un pack luxe comportant des équipements inédits et une configuration générale plus orientée confort que circuit.

Enfin, la remplaçante de l’actuelle GT-R (R35) devrait voir le jour d’ici 2013 afin de suivre le même calendrier que Porsche avec sa GT2. La crise n’a donc pas entamé l’enthousiasme de Nissan, bien que le plan prévoit de conserver la même structure technique (V6 biturbo et boîte « transaxle »).