Catégories
Nouvelles quotidiennes

Vietnam : sur les traces de la Guerre d’Indochine

Oriental Bridge Travel propose un nouveau circuit de six ou huit jours sur la RC 4, une route rendue célèbre par la défaite des troupes françaises lors de la bataille de Dong Khé en 1950.

De 1946 à 1954, la France s’embourbe dans la Guerre d’Indochine. Ce conflit, qui fait partie des plus importants de l’histoire de l’Hexagone, est au coeur d’un circuit touristique désormais proposé au nord du Vietnam par Oriental Bridge Travel.

Tour historique de la RC 4 mène les voyageurs, pendant six ou huit jours, de Hanoi à Pac Bo en passant par Cao Bang et les grottes de Ky Lua.

Le voyage, réalisé à bord d’un véhicule privé avec chauffeur, promet des moments forts notamment avec un arrêt au village de Chi Lang. Et pour cause, il y a quelques années, un paysan a découvert des squelettes de soldats français. Depuis, un cimetière a été créé derrière sa maison.

Les visiteurs iront aussi à Na Sam pour grimper au sommet des épaisses murailles d’un fort, avant de se rendre au pied des falaises de Coc Xa, au mémorial de guerre de Cao Bang mais aussi au lac Babe pour une balade en bateau ou encore à Cho Chu pour visiter une ancienne prison.

Si cette route, allant de Lang Son à Cao Bang, retient l’attention du public, c’est avant tout parce qu’elle a été le théâtre de la bataille de Dong Khé en 1950, qui annonce la défaite des troupes françaises à Dien Bien Phu quatre ans plus tard.

Jacques Bacon, conseiller en marketing de l’agence, vit à Hanoi depuis cinq ans et se révèle un passionné d’histoire et notamment de celle-ci. C’est ce Français qui a élaboré ce séjour après l’avoir expérimenté en août. « J’ai accompagné le mois dernier un groupe de quatre Français qui voulaient faire le tour des sites historiques de la RC 4 et m’avaient contacté sur internet. Les Vietnamiens ne sachant pas tout de ces histoires, j’ai donc décidé de “faire le guide” », a-t-il révélé.

Et de préciser : « Au retour, j’ai écrit un petit rapport de voyage et conçu le tour ». Dans sa fameuse note de sept pages, Jacques Bacon explique que la route est régulièrement empruntée par les touristes qui ne savent « pas trop » ou « pas du tout ce qui s’y est passé en 1950 ».

Renseignements : www.orientalbridge.com/