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«Bye Bye»: Sarah-Jeanne Labrosse donne plus de détails!

C’est tout un contrat qu’auront à mener Simon-Olivier Fecteau et Guillaume Lespérance avec la création du Bye Bye 2020. Cette dernière année a été très éprouvante et continue de l’être, alors que le confinement a encore une fois été prolongé jusqu’à la fin du mois de novembre. Il est donc évident que la barre est haute pour cette rétrospective toujours très attendue, surtout que le public a un grand besoin d’être diverti!

Heureusement, Sarah-Jeanne Labrosse, nouvel ajout parmi la distribution de cette année avec François Bellefeuille, se montre rassurante dans une récente entrevue avec le 7 Jours.

Selon les informations qu’elle a pu recueillir depuis que le projet est de nouveau sur les rails, c’est que les concepteurs de la revue de l’année veulent offrir une émission rassembleuse pour ainsi briser l’isolement des derniers mois. Le divertissement est donc au centre de toutes les décisions quant aux scketchs qui seront présentés.

« Je pense qu’ils souhaitent une certaine légèreté et beaucoup d’autodérision par rapport à ce qu’on a vécu et ce qu’on vit encore. Et un peu moins de cynisme, parce que ç’a été une année plus dure que les autres, en général, pour énormément de gens. Je pense que le Bye Bye sera plus que jamais axé vers le divertissement et le gros plaisir », a-t-elle expliqué au magazine.

C’est pourquoi elle est aussi excitée de plonger tête première dans cette expérience unique. Après tout, la comédienne a rarement eu la chance de se prêter aux imitations qui font la marque du Bye Bye. C’est un défi qu’elle est prête à relever avec beaucoup de fébrilité.

« Ça m’excite au boutte! Je suis vraiment dans le néant en ce moment, parce que je ne sais pas ce que je vais faire, mais j’ai hâte de recevoir des textes, de savoir qui je vais jouer. C’est aussi emballant de créer des personnages que d’incarner quelqu’un qui existe. »

« C’est plus délicat de jouer une personne connue, parce que j’aimerais pouvoir l’imiter avec amour. Je ne sais pas si je suis capable de faire ça, je n’en ai pas souvent eu l’occasion. J’ai bien hâte », a aussi ajouté Sarah-Jeanne Labrosse.

Aucun doute qu’elle brillera comme dans tout ce qu’elle entreprend!

Par ailleurs, avant de la retrouver au Bye Bye le 31 décembre prochain, on pourra la voir à l’animation avec Pier-Luc Funk à la quatrième édition de la Soirée Mammouth.

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«Les mecs», pas pour les oreilles chastes!

On l’aura attendu longtemps et elle a déjà fait couler beaucoup d’encre. La nouvelle série comique Les mecs — écrite par Jacques Davidts (Les Parent), réalisée par Ricardo Trogi (Les Simone) et produite par Guillaume Lespérance (Discussions avec mes parents) — est enfin sortie jeudi sur ICI Tou.tv Extra, un an après avoir été annoncée.

La comédie en 10 demi-heures qui suit quatre amis dans la cinquantaine (incarnés par Christian BéginNormand DaneauAlexis Martin et Yanic Truesdale) devait initialement atterrir sur la plateforme au début du mois de juin, mais la machine avait été suspendue en mars à cause de la pandémie alors qu’il ne restait plus qu’une journée de tournages à l’horaire. Cette journée, le producteur croyait au départ pouvoir la reprendre une semaine plus tard; il aura dû attendre près de quatre mois, au final.

Ces défis de logistique se sont ajoutés à une controverse née dès que le titre de l’émission avait été dévoilé, à l’automne 2019. Pour le rappel, Martine Delvaux avait écrit dans La Presse que Les mecs « donne un porte-voix — un de plus — à des voix qu’on entend partout ». Sophie Durocher lui avait d’ailleurs répondu dans Le Journal de Montréal avant que l’autrice féministe et le scénariste de la série n’aillent discuter ensemble à l’émission Pénélope, concluant ainsi le débat en s’entendant qu’il fallait voir les épisodes avant d’en déduire le propos.

Si on peut effectivement trouver dommage qu’on s’attarde encore une fois aux hommes, comme avec Les Invincibles ou Ces gars-là, on peut aussi relativiser un peu et penser à des séries centrées sur des personnages féminins, telles que La Galère ou Trop. De la même manière, on peut s’interroger sur à quel point ça sort de l’air du temps comme prémisse tout en se rappelant que, être un homme dans la cinquantaine, c’est toujours bien la réalité de l’auteur de la série. Et, pour avoir vu la moitié de cette première saison, on peut dire que le propos, en fin de compte, il est loin d’être masculiniste.

On n’ira certainement pas jusqu’à dire que c’est féministe, mais Les mecs est franchement bien balancé entre l’esprit rétrograde de certains de ses personnages et les réponses savoureuses que leur servent d’autres protagonistes. Suffit de penser à comment Simon (Alexis Martin) rappelle le mouvement #MeToo à son ami Christian (Christian Bégin) qui couche avec une étudiante (adulte et consentante, soulignons-le, parce que sinon ça ne serait pas drôle pantoute) ou comment on traite du patriarcat au fil des épisodes.

En point de presse mercredi, Jacques Davidts expliquait justement que c’est dans ces réponses que se trouve la comédie, pas dans les propos plus mononcles qui se pointent ici et là avant d’être vite abattus comme une taupe dans une partie de Whac-A-Mole. Quand même, quelques occasions sont manquées ici et là. Mais qu’une série conçue par des hommes insiste sur la notion de consentement, c’est certainement un pas dans la bonne direction.

Les mecs suit donc quatre cinquantenaires, toujours prêts à se rendre au bistro du coin pour prendre un verre et jaser de leur vie (surtout sexuelle) entre eux ou avec la serveuse (Julie Ménard) qui n’a pas plus la langue dans sa poche que le quatuor.

Celui-ci est composé de Simon, qui vient de se séparer pour la énième fois de Geneviève (Lynda Johnson) pour une histoire d’infidélité et qui se réfugie chez Christian, l’éternel célibataire qui se retrouve également à accueillir son fils Sébastien (Alexandre Nachi) et à se sentir envahi dans son baisodrome. Il y a aussi Martin (Normand Daneau), toujours en couple avec Sophie (Nathalie Malette), qui aime bien se confier à leur fille Charlotte (Laurence Barrette) à propos de leur intimité.

Et finalement, il y a Etienne (Yanic Truesdale), le seul personnage gai, le seul personnage racisé, qui est malheureusement relayé à un rôle très secondaire au départ. Il faut avancer pas mal dans les épisodes pour le voir davantage, puisqu’il passe le plus clair de son temps à lancer des commentaires dans son gym avec sa collègue (Myriam Debonville). Les répliques sont bonnes, mais pour la représentativité, c’est dommage…

Vous l’aurez compris, des histoires de couchettes, il en pleut dans Les mecs. La série en est définitivement une pour adultes avertis, pas pour un public avec des oreilles chastes.

Mais au-delà du sexe, au-delà des rapports hommes-femmes, on aborde aussi les liens parents-enfants, l’acceptation de son corps ou encore l’amitié. Des concepts qui transcendent l’âge des protagonistes et qui permettent à des gens de différentes générations de se retrouver, au moins en partie, dans les sujets touchés.

Les mecs est une comédie efficace à la réalisation soignée. Le contraste entre le Requiem de Mozart, qui résonne régulièrement, et les scènes dont le drame est très relatif est aussi amusant que saisissant. Les citations en début d’épisode qui vont de Bouddha à Wiz Khalifa appuient aussi cette intensité dramatique complètement décalée, et c’est très réussi, tout comme les immenses supers qui introduisent chaque personnage de manière absolument grandiose. On se croirait presque dans un film d’auteur!

Cet univers de bobos libidineux et intellos qui boivent du vino cher ou du café fancy est disponible dès maintenant dans l’Extra d’ICI Tou.tv.

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Bye Bye 2020: De nouveaux visages s’ajoutent à la distribution

Au début du mois d’août, on avait su que le Bye Bye 2020 aurait bel et bien lieu, malgré la pandémie. Ce mardi, c’est au tour de Radio-Canada de confirmer la nouvelle, en plus de dévoiler la distribution qui composera la traditionnelle rétrospective toujours pilotée par Simon-Olivier Fecteau et Guillaume Lespérance pour une cinquième année consécutive.

On y retrouvera également Mehdi Bousaidan, Claude Legault et Guylaine Tremblay qu’on a pu voir l’année dernière, en plus des nouveaux visages de Sarah-Jeanne Labrosse et François Bellefeuille. De très intéressants ajouts!

Plusieurs invités spéciaux seront aussi de cette 52e édition qui marquera une année pour le moins éprouvante.

« Je suis extrêmement reconnaissante envers Guillaume Lespérance et Simon Olivier Fecteau d’avoir accepté de nous offrir ce plaisir tant attendu, en dépit des circonstances qui rendent ce mandat plus difficile que jamais. Cette année encore, ils pourront s’appuyer sur un groupe d’interprètes du plus haut niveau » a d’ailleurs déclaré la directrice générale de la Télévision de Radio-Canada, Dany Meloul par voie de communiqué.

Le 31 décembre dernier, ce sont 4 371 000 téléspectateurs qui ont regardé l’émission spéciale pour sa première diffusion. La barre est donc très haute pour Guillaume Lespérance et Simon-Olivier Fecteau qui auront la lourde tâche d’exposer avec humour les pires et les meilleurs moments de 2020, et Dieu sait qu’il y en a du stock à couvrir!

On se dit donc bientôt bonne année (on touche du bois ici)!

Crédit:Radio-Canada
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Simon-Olivier Fecteau à la tête du Bye Bye

 Le réalisateur et comédien Simon-Olivier Fecteau a annoncé sur sa page Facebook avoir été nommé en charge du prochain Bye Bye.

L’émission de type revue de l’année était dirigée par Louis Morissette depuis quelques éditions. Il demeurera d’ailleurs associé au projet comme coproducteur.

Simon-Olivier Fecteau sera aussi assisté par Guillaume Lespérance à la production, avec qui il a travaillé sur Ces gars-là.

Lespérance montre une feuille de route impressionnante en télé, lui qui produit aussi Tout le monde en parle, La soirée est encore jeune et Un souper presque parfait, notamment.

Fecteau n’en est pas à ses premières armes à la tête d’une revue de l’année, lui qui avait coréalisé le Bye Bye de RBO en 2006 et 2007.

Questionné par Radio-Canada, Guillaume Lespérance a affirmé que le projet en était à ses tout débuts, et que les auteurs et comédiens n’avaient pas encore été sélectionnés.

Le Bye Bye a rejoint un peu moins de 4 millions de téléspectateurs les 31 décembre et 1er janvier derniers.

Photo : Facebook