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Georges Saint-Pierre aborde sa dépression: «J’avais trop de pression»

«Ce que je regrette, c’est que j’aurais dû le faire avant.»

L’ancien champion de la UFC Georges Saint-Pierre était de passage sur le plateau de Tout le monde en parle de Guy. A Lepage.

C’est lors de sa présence qu’il abordait une fois de plus, avec vulnérabilité, la dépression qu’il a traversée il y a quelques années.

«Georges, tu as parlé de tes commotions cérébrales, tu as aussi évoqué récemment un épisode de dépression. Je te cite: Je me sentais mal, j’avais honte d’en parler parce que je me disais que les gens allaient me montrer du doigt et dire: Il a de l’argent de quoi il se plaint? Jusqu’où tu as été fragilisé par le sport?», demande l’animateur.

«Oui, ça c’était dans une période de ma vie que je défendais mon titre, d’une façon vraiment consécutive à chaque fois (…) C’est comme si je me sentais claustrophobe. J’avais trop de pression. Puis, je me sentais comme si j’étais le centre d’observation. C’est difficile à décrire. Mais, j’ai pris une pause de quatre ans avant de revenir pour mon combat à New York. Et ça m’a fait vraiment du bien», répond GSP.

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«Ce qu’ils ne réalisaient pas, c’est que moi, je vivais quelque chose d’autre à travers mes yeux. Puis, le fait que je prenne une pause, ça m’a vraiment permis de me ressourcer et de revenir plus fort. Mais, des fois, les dépressions ça peut toucher tout le monde (…) Je n’étais juste plus heureux dans ce que je faisais. Si tu veux avoir du succès, il faut que tu sois heureux (…) Tout le monde était fâché à l’époque. Je me suis sauvé avec le titre et ça a fait un gros scandale UFC», ajoute avec franchise celui que l’on connait aussi sous le surnom de Rush.

«Ce que je regrette, c’est que j’aurais dû le faire même avant», termine-t-il , en parlant de sa pause et de l’acceptation des défis auxquels il faisait face en santé mentale.

Un moment important en compagnie du seul et unique Georges St-Pierre!

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Elisabeth Rioux parmi les invités de TLMEP

Elisabeth Rioux sera de passage à Tout le monde en parle ce dimanche. L’influenceuse et entrepreneuse a en effet été au centre d’une tempête médiatique à la suite de sa dénonciation pour violence conjugale contre le père de son enfant.

Tout a commencé au lendemain de ses troublantes révélations, alors que Geneviève Pettersen a repris l’histoire pour discréditer son témoignage. S’en est suivi une vague de soutien pour la jeune femme qui reviendra sur les derniers événements sur le plateau de l’émission pilotée par Guy A. Lepage.

Par ailleurs, le rendez-vous dominical de Radio-Canada recevra également l’humoriste Adib Alkhalidey, qui viendra présenter son premier album Les coeurs du mal, mais également François Morency, Marie-Ginette Guay et Vincent Bilodeau de la série Discussions avec mes parents.

Le ministre du Patrimoine Steven Guilbeault et Liza Frulla, directrice générale de l’ITHQ, seront également présents, tout comme le journaliste scientifique Yanick Villedieu et la directrice du Laboratoire de recherche sur la réponse de l’hôte aux infections virales au Centre de recherche du CHUM, Nathalie Grandvaux. Les deux se pencheront sur le vaccin contre la COVID-19.

Toujours en lien avec la pandémie, Christiane Germain, coprésidente de Germain Hôtels, viendra discuter de l’industrie du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration qui est durement touchée par la crise. La chanteuse Beyries offrira quant à elle une prestation musicale.

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Une percutante performance d’Elisapie en hommage à Joyce Echaquan

Mercredi dernier, Elisapie s’est adressée directement au premier ministre québécois François Legault pour l’interpeller à admettre l’existence du racisme systémique à la suite du décès tragique de Joyce Echaquan. La vidéo qui est devenue virale offrait aussi des pistes de solution, notamment dans l’éducation, pour que la population québécoise comprenne l’histoire des autochtones.

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C’est dans ce même esprit qu’elle s’est présentée à Tout le monde en parle pour livrer une performance qui, comme pour nous, vous donnera des frissons. Pour l’occasion, c’est la pièce Una, tirée de son plus récent album The Ballad of the Runaway Girl, que la chanteuse Inuk a choisi de chanter pour son message. Una porte en effet sur l’amour unique et profond qui unit une mère et son enfant.

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On rappelle que Joyce Echaquan était la mère de sept enfants avant qu’elle ne rende son dernier souffle à l’hôpital de Joliette sous les insultes racistes et les mauvais traitements du personnel soignant. Un événement qui a bouleversé le Québec, mais qui n’a pas convaincu le gouvernement de l’existence du racisme systémique. Chose qui a été réitérée par la vice-première ministre, Geneviève Guilbault. « On reconnaît qu’il y a du racisme au Québec », a-t-elle simplement déclaré.

Des paroles qui contrastaient énormément avec celles de l’ethnologue huronne-wendat Isabelle Picard, du Grand chef du Conseil de la nation Atikamekw, Constant Awashish et de la dirigeante autochtone Michèle Audette, aussi des invités à Tout le monde en parle. Chacun a souligné l’importance d’inclure les autochtones aux décisions prises par le gouvernement.

« Est-ce qu’on mettrait un homme à la Condition féminine, ou un anglophone à la langue française? », a d’ailleurs indiqué Constant Awashish.

Il est en effet plus que temps qu’on passe en mode écoute et que des actions concrètes soient mises en place pour qu’aucun autre événement comme de celui de Joyce n’arrive.

Comme l’a si bien dit Guy A. Lepage en fin d’émission : « Que justice soit rendue pour Joyce Echaquan ».