Étiquette : Guy Cloutier

Quelques jours après avoir vendu son entreprise, Guy Cloutier Communications, à sa fille Véronique, voilà que l’homme d’affaires veut se départir de sa résidence.

Selon le journal La Presse, Guy Cloutier demande 995 000 $ pour sa luxueuse résidence mise sur le marché depuis deux semaines. Elle comprend un foyer central en pierres, quatre chambres à coucher, une piscine creusée chauffée et un bassin avec cascade d’eau.

Rappelons que depuis le 25 mars dernier, Guy Cloutier fait face à la justice. Il est notamment accusé de crimes à caractère sexuel et d’entrave à la justice.

Sa cause sera entendue en novembre prochain à Montréal.

Les représentants de l’impresario et de la Couronne se sont rapidement entendus ce matin pour que l’enquête préliminaire de l’homme d’affaires se déroule le 17 et le 18 novembre prochains.

Guy Cloutier, 63 ans, qui était absent ce matin au Palais de justice de Montréal, a plaidé non coupable en mars dernier, à huit accusations, dont certaines à caractère sexuel.

Dans sa preuve, la Couronne a déposé l’enregistrement sonore d’une conversation que la plaignante aurait eue avec l’accusé, en mars. Cette conversation aurait été enregistrée à l’insu de Cloutier.

Selon le Journal de Montréal, le magnat du showbiz québécois aurait été piégé par un microphone et un magnétophone que portait la présumée victime sous ses vêtements.

L’homme d’affaires se serait rendu chez la présumée victime afin de la convaincre de ne pas l’accuser, révèle le quotidien montréalais.

Afin d’assurer la protection de la femme, un policier se serait même caché dans un placard lors de la rencontre au cours de laquelle, entre le 16 et le 20 mars, Cloutier aurait tenu des propos incriminants.

Rappelons que Guy Cloutier fait face à huit chefs d’accusation relativement à des agressions sexuelles. La présumée victime était mineure au moment de certains des faits reprochés.

Guy Cloutier a plaidé non coupable à huit accusations déposées contre lui au Palais de justice de Montréal.

Il a plus tard été libéré, hier, sous plusieurs conditions.

Voici le parcours exceptionnel de ce magnat du showbiz québécois.

Guy Cloutier est né à Chicoutimi.  C’est en 1969 qu’il a créé son entreprise, Guy Cloutier Communications.  Au fil des ans, il est devenu producteur de disques, gérant d’artistes, producteur de télévision et éditeur de magazines.

C’est en 1971 qu’il débute la gérance de René Simard.  Cette activité l’occupera à temps plein jusqu’en 1975.

Dans les années 80, il débute son activité de producteur de télévision avec Star d’un soir qui sera diffusée durant 7 ans.  Plus tard, dans les années 90, il produira l’émission La Fureur, animée par sa fille Véronique, pour la Société Radio-Canada.

Toujours à la télévision, il produit depuis plusieurs années, Les Saisons de Clodine pour le réseau de télévision TVA.  Le succès important de cette émission lui permet de devenir éditeur de magazines. 

Plus récemment, Cloutier était le producteur de l’émission Loft Story pour le réseau de télévision TQS.  L’émission est rapidement devenue la plus regardée de l’histoire de la chaîne.

Aujourd’hui, Guy Cloutier Communications s’occupe de la carrière de plusieurs artistes d’envergure dont Natasha St-Pier, Lorie, Gabrielle Destroismaisons, Véronique Cloutier, Clodine Desrochers et quelques autres.

En plus de ne pouvoir quitter le Canada, il lui est interdit de contacter la plaignante ou de contacter les membres de la famille de la victime.

La plaignante que le juge interdit d’identifier de quelque façon que ce soit, parce qu’elle allègue qu’elle a été victime d’agression sexuelle, n’appartient pas à la famille de l’accusé.  Il s’agit cependant d’une personnalité du milieu artistique.

Autres informations divulgées hier, la plaignante était encore une enfant lors des premières agressions.

Ces premiers événements seraient survenus entre 1978 et 1987, à Saint-Lambert, Sainte-Adèle, Sherbrooke et à Québec.

Dans la vieille capitale, la présumée victime aurait été battue à l’aide d’une télécommande.

Une dernière agression serait survenue à Sainte-Thérèse, près de 14 ans après le dernier incident, en 2001.  La plaignante était alors âgée dans la trentaine.

Guy Cloutier fait face à huit chefs d’accusation, dont:

Son avocate Sophie Bourque reviendra en cour le 4 mai pour son enquête préliminaire.

Cloutier, l’un des personnages les plus importants du showbiz québécois, doit répondre d’accusations d’attentat à la pudeur, de grossière indécence et de viol, pour des actes commis dans le passé.

Le gérant est aussi accusé de deux chefs d’agression sexuelle, d’agression sexuelle armée, de voie de fait et d’entrave à la justice, lors d’événements plus récents

Cloutier a choisi un procès devant juge et jury. Il devra revenir devant le tribunal le 7 mai pour son enquête pro-forma. Il a été remis en liberté sous certaines conditions.

Rappelons que producteur et impresario a été arrêté ce matin à son domicile de l’Île-des-Soeurs, à Montréal, par des enquêteurs de l’escouade des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec.

Une seule plaignante a déposé une plainte contre l’homme d’affaires.  Cette femme serait vraisemblablement une personnalité du milieu artistique.

Certains des gestes reprochés à Cloutier auraient été posés au moment où la présumée victime était encore mineure.  Les événements reprochés se seraient déroulés entre 1978 et 2004.

Liens connexes: Le parcours professionnel de Guy Cloutier.

Cloutier serait accusé d’agressions sexuelles, d’attentat à la pudeur et de viol. Il ferait également face à des accusations de voies de fait et d’entrave à la justice. 

Selon Radio-Canada, la plaignante serait vraisemblablement une personnalité du milieu artistique. De plus, certains des gestes reprochés à Cloutier auraient été posés au moment où la présumée victime était mineure.  Les événements reprochés se seraient déroulés entre 1978 et 2004.

Il a été arrêté par des enquêteurs de l’escouade des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec, à la suite d’une longue enquête.

Cloutier Cloutier comparait actuellement au palais de justice de Montréal pour répondre aux différentes accusations.