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Guy Fournier atteint d’un cancer

Une triste nouvelle.

Guy Fournier fait partie du paysage culturel québécois depuis de nombreuses années et voilà qu’il vient de dévoiler une triste nouvelle.

L’homme de télé et de lettres, qui vient de sortir sa biographie, confiait être atteint d’un cancer du poumon.

Ce dernier s’est entretenu avec Le Journal de Montréal où il aborde cette dure épreuve qu’il qualifie toutefois de «pas trop mal», malgré les effets secondaires des traitements.

Il précise subir des traitements aux six semaines, ce qui double ses effets secondaires, mais cela lui permet de moins se déplacer afin de recevoir des soins.

Toutes nos pensées à M. Fournier, qui garde visiblement le moral.

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Les artistes réagissent à une chronique controversée de Guy Fournier

Les mots « chronique controversée » quand on parle d’un texte de Guy Fournier consistent pour ainsi dire en un pléonasme, entendons-nous.

Le chroniqueur au Journal de Montréal écrivait en 2018 que notre télévision présentait trop de minorités, surtout à l’antenne de Radio-Canada (« Est-il encore possible de produire une fiction qui ne compte pas un gai, une lesbienne, un bisexuel, un transgenre ou un queer? »). En 2013, Pénélope McQuade réagissait à un texte misogyne qu’il avait écrit à son sujetMalgré le généreux étalage qu’elles font de leurs charmes, particulièrement l’été, la plupart des jeunes femmes d’aujourd’hui s’insurgent ou s’indignent dès qu’on les remarque ou que les regards masculins se font plus insistants »).

C’est sans compter la phrase bourrée de préjugés et de faussetés publiée dans le 7 Jours qui lui a coûté son poste de président du conseil d’administration de Radio-Canada, en 2006 : « Au Liban, la loi permet aux hommes d’avoir des relations sexuelles avec des animaux à condition qu’il s’agisse de femelles! Faire la même chose avec des bêtes mâles peut entraîner la peine de mort. »

On peut donc avoir une idée d’à quoi s’attendre en ouvrant un des billets de Guy Fournier, qui signait mardi dans le Journal de Montréal un texte intitulé Les ricaneuses de Radio-Canada. Difficile d’argumenter que les propos qu’il y tient ne sont pas sexistes, puisqu’il reproche aux animatrices du réseau de… rire. En plus d’oser avoir du plaisir, ces femmes « bombardent leurs pauvres invités de questions, finissent leurs phrases et leur coupent la parole », selon lui. Même qu’elles « leur brandissent leur savoir à la face et formulent en forme de réponses des questions auxquelles elles brûleraient de répondre elles-mêmes ».

Eh oui, les animatrices d’ICI Première « font grand étalage de leurs connaissances et déclinent tous les mots et toutes les expressions qui sont dans l’air du temps » et leur « verbiage de haut vol » fait que l’auditeur se perd ou se sent « tout petit », selon l’homme de 89 ans qui se fait également méprisant du travail des chroniqueuses de la chaîne.

Nul besoin de vous dire qu’on estime grandement le travail de Marie-Louise Arsenault, Annie Desrochers et Rebecca Makonnen, trois femmes nommées dans le billet de Guy Fournier, et qu’on rejette avec un rire jaune l’ensemble de sa critique. Bien heureusement, notre équipe n’est pas toute seule, puisque la twittosphère a été alimentée par les commentaires de bien des gens, dont plusieurs personnalités publiques.

Varda Etienne et Caroline St-Hilaire ont même dédié un segment de leur émission à la question.

Comme quoi il y a encore beaucoup de travail à faire pour les femmes dans les médias.

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Guy Fournier trouve qu’il y a trop de minorités à la télé?

Alors que la parité homme-femme était abordée à Tout le monde en parle ce dimanche et que Sophie Lorain a apporté un bémol à la discussion, Guy Fournier a profité de l’occasion pour écrire dans Le Journal de Montréal une véritable tirade en faveur d’une meilleure représentation de… la majorité des Québécois. Eh oui!

Dans un texte intitulé Sophie Lorain ne pouvait mieux dire, le chroniqueur écrit : « Quand je regarde notre télévision, en particulier celle de Radio-Canada, je trouve que les gens comme vous et moi cèdent graduellement la place à des personnages marginaux et à des histoires qui sont le lot d’une minorité plutôt que le lot de la majorité, plus silencieuse que jamais. » 

Unité 9, qui se penche sur le milieu carcéral des femmes, et Trop, qui porte sur la santé mentale, sont nommés à titre d’exemples censés faire regretter l’époque de La famille Plouffe

« Est-il encore possible de produire une fiction qui ne compte pas un gai, une lesbienne, un bisexuel, un transgenre ou un queer? Chaque auteur se croit obligé d’écrire au moins une scène où deux femmes ou deux hommes s’embrassent. », ajoute Guy Fournier, qui n’est visiblement pas encore revenu du couple formé par les personnages d’Élise Guilbault et Sophie Prégent dans Cheval-Serpent.

« La mode, la parité, l’obligation plus ou moins avouée de mettre en scène des personnages marginaux ou issus d’une minorité conduisent nos créateurs dans un cul-de-sac. », conclut-il.

Pourtant, c’est près de 1,5 million de Canadiens qui vivent avec un trouble bipolaire, une statistique qui augmente d’un bon million de personnes en incluant d’autres troubles de l’humeur. C’est plus de 3,5 millions de personnes qui sont homosexuelles.

Des minorités statistiques, peut-être, mais ces millions de personnes ne peuvent-elles pas avoir une représentation dans nos séries de fiction?

On a quand même vu Jean-Pierre Masson dans la peau de Séraphin pendant 15 ans, on peut aussi passer à autre chose, rendu là!

Pour lire la chronique au complet, c’est ici.

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Radio-Canada : Guy Fournier persiste et signe

Le vétéran Guy Fournier n’a pas l’intention de lâcher le morceau en ce qui concerne sa critique de Radio-Canada et l’échec allégué du mandat de sa chaîne principale, ICI Radio-Canada Télé.

En fait, M. Fournier persiste et signe avec une seconde chronique au JDM, dans laquelle il révèle également la réaction de M. Marc Pichette, « premier directeur Relations publiques, Promotion et Partenariats » à la société d’État.

« Loin d’infirmer mes propos, sa lettre confirme exactement ce que je dis depuis longtemps, c’est-à-dire qu’il y a confusion totale sur le mandat de notre diffuseur public et, surtout, que Radio-Canada copie servilement les pratiques des diffuseurs privés », écrit notamment Guy Fournier dans une seconde missive vitriolique à l’endroit de son ancien employeur, une chronique que vous pouvez d’ailleurs découvrir dans son entièreté ici.

M. Fournier reprend l’exemple d’une série comme Anne, diffusée d’abord sur ARTV au détriment du public général, et pourfend l’utilisation d’émissions comme Les échangistes.

M. Fournier invite les amateurs de télévision et d’argent public bien investi à « lire le mandat de notre société d’État », et semble déterminé à mettre à terme cette campagne contre Radio-Canada dans le but de sauver, à ses yeux du moins visiblement, son intégrité et son âme.

Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com

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Guy Fournier en a marre de Radio-Canada

ICI Radio-Canada Télé, sachez que vos programmations ne plaisent guère à Guy Fournier.

Dans une lettre ouverte publiée dans Le Journal de Québec, Guy Fournier ouvre son coeur sur la gestion de la grille de programmation de la chaîne.

Il met en cause le choix peu intéressant des programmes publics à l’inverse d’émissions plus poussées offertes sur des chaînes payantes.

« Les téléspectateurs qui souhaitent regarder des programmes de plus haut niveau, qui ne prennent pas la télé comme un bruit de fond destiné à meubler leur ennui, n’ont qu’à regarder ailleurs. À regarder ailleurs, mais à payer davantage aussi. Les impôts que nous versons pour la télé publique et les publicités dont elle nous submerge ne suffisent donc pas ? Il faut nous offrir la plupart du temps des émissions qui ne sont que du caquetage insignifiant », écrit sans ambages Guy Fournier, qui se plaint de la perdition de la télévision québécoise.

De ce sujet, le Québécois de 86 ans est bien placé pour en parler, lui, qui a assuré la présidence de Radio-Canada dès 2005 avant d’en démissionner l’année suivante.

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Guy Fournier à la défense de Xavier Dolan

Guy Fournier a décidé de se mêler d’une histoire que l’on croyait déjà enterrée dans son papier de mardi matin (31 mai) dans le Journal de Montréal.

Plusieurs jours après la clôture du Festival de Cannes, Fournier a rappelé les commentaires de Xavier Dolan livrés dans une entrevue accordée à The Guardian, après que plusieurs critiques américains aient descendu son film Juste la fin du monde en bonne et due forme.

«C’est inadmissible, que des critiques sérieux tweetent leurs opinions tout de suite après une projection, faisant ainsi au film un tort immédiat et l’entraînant dans un sillage de haine que semble nourrir Cannes. Le film devient comme un bateau qui coule. Le naufrage commence en eau claire et plus il coule, plus l’eau se brouille. À Cannes, vous avez l’impression qu’un orage vous attend et se met à gronder dès que vous arrivez. Il faut apprendre à passer au travers. Quand un critique donne 5 étoiles à Creed et 4½ à Fast and Furious et déclare que Marion Cotillard est barbante dans mon film, c’est vraiment la fin du monde et je me demande ce qu’un critique pareil fait à Cannes», avait en substance déclaré Dolan.

Fournier rappelle dans son texte qu’un autre réalisateur québécois avait goûté à la médecine des critiques de Cannes par le passé, et avait décidé de vider son sac. En 1992, Jean-Claude Lauzon avait vu son film Léolo être descendu par la critique. Guy Fournier lui-même avait dû le convaincre de rester à Cannes quelques jours de plus afin de continuer la promotion du long métrage.

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Photo : Facebook

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Jutra : Guy Fournier se rend à l’évidence

Le chroniqueur du Journal de Montréal Guy Fournier, qui avait vivement pris la défense de Claude Jutra en début de semaine, dit maintenant concéder que son ami aimait les jeunes garçons, dans son texte de jeudi matin (18 février).

«C’est la mort dans l’âme que je me rends à l’évidence, puisqu’il y a désormais évidence. Les révélations de cet homme qu’on a prénommé «Jean» pour respecter son identité, me paraissent crédibles, car elles sont corroborées par Louise Rinfret. Actrice, scénariste et collaboratrice de Claude Jutra pour son film La dame en couleurs, Louise travaille maintenant auprès des victimes de violences sexuelles. Elle connaît donc les conséquences pour un enfant dont on abuse», écrit Fournier pour lancer son texte.

Du coup, Fournier ne lâche pas le morceau envers l’auteur Yves Lever.

«Pourquoi lui et Boréal ont-ils préféré des propos ambigus, alors qu’ils semblaient connaître les faits révélés hier? Par pudeur ? J’en doute, puisque ces quelques pages et l’emploi du mot pédophile condamnaient déjà le réalisateur, mort depuis 30 ans. Par calcul ? Pour que le mystère se prolonge et favorise la vente du livre ? Je n’ose pas y croire, mais…», ajoute-t-il, laissant croire que tout a été orchestré afin de vendre des copies de la biographie de Claude Jutra.

Guy Fournier joue l’avocat du diable modéré par la suite, lançant une phrase telle que «Je ne blâme pas les proches à qui «Jean» avait confié son terrible secret au moment de la mort de Jutra, mais leur silence a fini par créer un immense désordre public.»

L’auteur de la chronique conclut tout de même en faisant preuve de réalisme.

«Si je ne voulais pas écrire cette chronique, c’est que la vérité fait très mal. Par ses actes, Claude Jutra a aussi abusé ses propres amis. Sans l’avoir voulu, il nous a trahis.»

Photo : Radio-Canada

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Les langues se délient dans l’affaire Jutra

Après quelques jours sans que personne ne prenne position publiquement dans l’affaire Claude Jutra, visé par des allégations de pédophilie depuis le weekend, les langues commencent à se délier dans cette histoire.

Ainsi, une première victime alléguée de Jutra est sortie de l’ombre partiellement, témoignant anonymement auprès de La Presse. «Claude Jutra, proche de ses parents, avait pris l’habitude de le saluer dans sa chambre à la fin de ses nombreuses visites. Sur une période de 10 ans, le cinéaste est passé des câlins à des caresses sur son sexe, puis à la masturbation et à la fellation. C’était son rituel lorsqu’il venait chez nous», peut-on notamment lire sous la plume d’Hugo Pilon-Larose.

Cette personne souhaite inciter d’autres victimes à parler, et aimerait que le nom de Jutra ne soit plus associé au gala remettant les récompenses aux artisans du cinéma québécois.

Un appui

De son côté, une ancienne amie et collègue de Claude Jutra nommée Louise Rinfret semble trouver crédibles ces allégations.

« Ç’a été tout un choc d’apprendre ça, surtout que j’avais bien connu Claude et ses proches. […] Lever m’a dit [qui était la jeune victime], et moi, par chance, j’ai réussi à le rejoindre », peut-on lire dans La Presse du mercredi 17 février.

L’éditeur Boréal a aussi défendu sa décision de lancer le livre mardi (16 février), malgré certaines critiques manifestées dans les médias et sur les réseaux sociaux.

En début de semaine notamment, deux personnalités avaient vivement pris la défense de Claude Jutra dans les médias, soit le chroniqueur télé Guy Fournier et l’acteur Marc Béland.

Photo : Facebook

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Guy Fournier en furie à la suite de l’histoire Jutra

Le chroniqueur du Journal de Montréal Guy Fournier est hors de lui.

Dans son papier de mardi (16 février), Fournier n’hésite pas à prendre la défense de Claude Jutra, sur qui des allégations de pédophilie planent depuis le weekend, et s’en prend du coup aux utilisateurs des réseaux sociaux et à l’auteur Yves Lever, dont la biographie portant sur Jutra a été rendue disponible mardi.

«Encore une tornade médiatique déclenchée, cette fois, par quelques pages ambiguës d’une biographie […]. Depuis dimanche, les réseaux sociaux distillent leur venin, étalant la bêtise d’un grand nombre de leurs utilisateurs. Les animateurs de radio se délectent, un historien, que seuls connaissent les aficionados du cinéma québécois, est propulsé à l’avant-scène et un éditeur se frotte les mains dans l’espoir que de beaux dollars viennent récompenser son audace», lance d’emblée Fournier, en ouverture.

De durs mots envers Yves Lever

«Si cet homme intelligent, raisonnable et doué, plutôt doux et timide, avait racolé de jeunes garçons au carré Saint-Louis où il habitait, comme le laisse entendre la biographie d’Yves Lever, l’affaire aurait fait surface bien avant aujourd’hui. Ses amis les plus intimes l’auraient mis en garde contre les dangers qu’il courait en raison de sa notoriété», justifie Fournier pour convaincre de l’innocence de son ami.

Puis, le chroniqueur lance des flèches directement à l’auteur du livre. «L’ancien prof de cinéma au Cégep Ahuntsic doit être bien en mal de reconnaissance pour avoir prononcé pareil arrêt de mort sur la foi des propos d’une dizaine de personnes ayant observé le comportement sexuel de Jutra. Du propre aveu de Lever, il n’a rencontré aucune des présumées victimes. Depuis deux jours, d’ailleurs, il ne cesse de minimiser les conséquences de ce qu’il a écrit, en faisant de Jutra et de son œuvre un éloge démesuré», conclut-il.

Désaccord

Yves Lever a toutefois tenu des propos différents de ceux de Fournier, en entrevue avec le Huffington Post.

«Même si je savais que cela allait provoquer un petit remous, je ne m’attendais pas à une telle ampleur. Je suis franchement étonné, car beaucoup de gens que j’ai rencontrés pour les besoins du livre savaient au sujet de Claude Jutra», a-t-il expliqué à propos de l’importance accordée aux allégations, sans jamais nier ce qu’il avait affirmé auparavant.

«Dans le milieu du cinéma, de multiples sources le confirment. Beaucoup de gens savent que Jutra aime les jeunes garçons, bien qu’il ait aussi des rapports sexuels et amoureux avec des hommes adultes», a-t-il écrit dans la biographie parue mardi.

Photo : Radio-Canada

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Guy Fournier démissionne

Fournier, qui était l’invité de Guy A. Lepage à l’émission Tout le monde en parle de Radio-Canada dimanche soir dernier, a remis sa démission à la suite de diverses controverses.

La semaine dernière, il avait affirmé dans l’une de ses chroniques du magazine 7 Jours que les Libanais permettaient la bestialité.

Cet événement semble avoir précipité la décision de Fournier qui a dû subir les sarcasmes de Lepage et ses invités lors de sa première émission de l’année.

Sans surprise, la ministre du Patrimoine canadien, Bev Oda, a accepté la démission.

Le successeur de Fournier devrait être nommé au cours des prochaines semaines. Entre-temps, le président-directeur général, Robert Rabinovitch, cumulera les fonctions.