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Le Collège des médecins se prononce sur la biologie totale

Le Collège des médecins du Québec s’est prononcé à la suite d’un reportage de l’émission Enquête, diffusé sur les ondes de Radio-Canada, portant sur la biologie totale.

Cette thérapie, qui a la prétention de guérir toutes les maladies, y compris les cancers et le sida, n’est pas une pratique reconnue par l’ordre professionnel.

« Le médecin qui traite son patient par la biologie totale agit de façon contraire à cinq articles de son Code de déontologie », a dénoncé le président du Collège des médecins, le Dr Yves Lamontagne.

Dès le lendemain de la diffusion de l’émission, le Collège des médecins a mis en garde ses membres contre cette pratique et leur a rappelé le Code de déontologie qui encadre leur profession. De plus, des mesures disciplinaires pourraient être prises contre les médecins qui ont contribué au reportage mené par le journaliste Guy Gendron.

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Enquête sur la biologie totale

Un reportage, mené par Guy Gendron de l’émission Enquête à Radio-Canada, a levé le voile sur la biologie totale, une approche thérapeutique qui prétend guérir toutes les maladies, y compris les cancers, la sclérose en plaques ou le sida, par une simple psychothérapie. Cette thérapie a été inventée par le Français Claude Sabbah.

Grâce à une caméra cachée, on peut y voir un thérapeute recommander à une patiente d’abandonner ses traitements de chimiothérapie afin de traiter un cancer du sein : « Vous n’êtes plus en danger. Vous n’avez pas besoin d’être mutilée. Laissez-le faire, votre sein. On va se revoir quelques fois, vous allez voir, tout va rentrer dans l’ordre ».

Cette thérapie est pratiquée dans une trentaine de villes québécoises et les thérapeutes s’affichent souvent comme des naturopathes, qui n’ont généralement pas de formation médicale reconnue.

Yves Lamontagne, le président du Collège des médecins, a évidemment réagi devant cette pratique qui gagne en popularité : « C’est à plusieurs gens à faire le ménage. Je vous dirais que nous, de notre côté, on va faire notre ménage. »