Le Dr Daniel Jernigan prétend que les personnes âgées sont moins vulnérables devant le virus de l’influenza A (H1N1) parce qu’elles ont été potentiellement en contact avec d’autres souches du même virus en 1957.
« Plus on remonte dans le temps, plus il y a des risques qu’une personne ait été exposée au virus H1N1. Il y a aussi une possibilité qui veut qu’une exposition au virus il y a de cela des années ait provoqué une réaction immunitaire qui protège aujourd’hui contre le virus H1N1 », a fait savoir le scientifique.
Malgré la présence d’anticorps dans le sang des personnes âgées face au virus, M. Jernigan croit toutefois qu’il faut agir avec prudence avec ces résultats et que nous sommes encore bien loin d’un vaccin pour traiter les cas d’infection de la grippe A (H1N1).
Rappelons que le virus H1N1 actuel se rapproche de celui de la grippe espagnole de 1918 qui avait provoqué le décès de 20 à 50 millions de personnes à travers le monde.