Des chercheurs de l’Université de Géorgie ont voulu connaître les vrais effets de l’haltérophilie durant la grossesse. Pour ce faire, ils ont suivi 32 femmes durant 12 semaines.
Durant l’étude, ils ont analysé la progression des performances ainsi que la pression artérielle des participantes. Au bout de 618 séances d’entraînement, les femmes ne présentaient aucune lésion musculo-squelettique.
Au contraire, il en est ressorti que la pratique de ce sport peut avoir des conséquences très positives. Il semble en effet que l’haltérophilie, lors d’un entraînement modéré, réduit les maux de dos de la femme enceinte.
La prudence est toutefois de mise. Rappelons que jusqu’ici, cette activité était à proscrire durant une grossesse, car elle pouvait provoquer l’accouchement, produisant une hormone pouvant entraîner le relâchement du tissu conjonctif, la relaxine.
Les résultats de cette recherche sont parus récemment dans le Journal of Physical and Health.