C’est plutôt rare, mais une prothèse de la hanche ou du genou qui s’infecte n’est pas un cadeau. Cela se produit chez les personnes âgées qui ont de la difficulté à se remettre d’une chirurgie et à se réadapter au quotidien.
Les personnes atteintes auront de la douleur, et l’endroit où a eu lieu l’intervention sera porté à rougir ou enfler. Elles pourront être fiévreuses, s’apercevoir que leur cicatrice a de la difficulté à guérir (rouge, gonflée, chaude, écoulement, etc.). Pour certains, la douleur pourrait être pire qu’avant l’opération, et le membre « réparé » et les fonctions avoisinantes pourraient davantage se dégrader.
Lorsqu’il y a infection, les médecins doivent opérer à nouveau rapidement pour nettoyer l’os et la prothèse et donner une chance à l’articulation de toujours bien fonctionner. Dans certains cas, un changement complet de l’implant est inévitable. À ce moment, les spécialistes font un prélèvement qui permettra de créer un antibiotique adapté à la personne, explique Top Santé.
Certaines personnes qui ont recours à l’implant d’une prothèse de la hanche ou du genou sont plus à risques que d’autres de développer une infection. Il s’agit notamment des fumeurs, des diabétiques, des personnes obèses ayant un IMC de plus de 40, qui sont touchées par la polyarthrite rhumatoïde et la cirrhose.