Un dépistage à l’échographie six semaines après la naissance est associé à une baisse de chirurgies à la hanche prodiguées chez les poupons, apprend-on dans le Journal of Pediatrics.
Des chercheurs ont suivi 466 enfants qui avaient subi une chirurgie pour une dysplasie de la hanche, ainsi que 1173 sujets témoins, lesquels ont été évalués grâce à une enquête téléphonique.
Pour le premier groupe, le dépistage par échographie avait été réalisé dans 77,1 % des cas, alors qu’il avait été fait dans 89,1 % des cas dans le groupe témoin.
On estime donc qu’un tel dépistage a été efficace à 52 % pour éviter une première chirurgie, et ce, sans prendre en considération le type d’intervention.
Toutefois, même après dépistage au cours des six premières semaines de vie, il n’est pas toujours possible d’éviter des chirurgies subséquentes, dans le cas d’une dysplasie de la hanche.
Prince souffre
Le chanteur de Minneapolis souffre énormément en raison de sérieux problèmes avec ses deux hanches et une opération serait devenue nécessaire.
Selon The Hollywood Reporter, Prince est dans l’obligation d’avaler de bonnes quantités de médicaments antidouleur en espérant que son martyr cesse. L’artiste de 51 ans semble aujourd’hui devoir payer le prix pour ses déhanchements lascifs qui auront fait sa marque de commerce.
Prince, qui est Témoin de Jéhovah depuis 2001, ne peut toutefois pas se soumettre à une chirurgie qui demande des transfusions sanguines sans enfreindre les préceptes de sa nouvelle religion.
Certaines sources affirment qu’il aurait refusé une première chirurgie pour une de ses deux hanches en 2005, tandis que d’autres assurent qu’il aurait eu recours à une chirurgie secrète sans que ses chefs religieux soient mis au courant.
Une étude récente démontre que la prise de médicaments antiacides augmenterait les risques de subir une fracture de la hanche ou de la cuisse.
Très communs, les médicaments Prilosec, Prevacid, Nexium et ceux vendus sans ordonnance, Pepcid, Tagamet et Zantac, soulagent les reflux gastro-oesophagiens.
Par contre, les médecins ont découvert que ces médicaments réduisaient la capacité du corps à absorber le calcium nécessaire à la solidité des os.
La prise de ces médicaments devrait se faire à dose minimale et suivant l’indication d’un médecin.
Santé Canada vient de donner le feu vert au fabricant pharmaceutique Boehringer Ingelheim pour mettre sur le marché le Pradax (dabigatran etexilate), un médicament qui prévient la thromboembolie veineuse (TEV) chez les patients ayant subi une chirurgie au genou ou à la hanche.
La TEV se caractérise par la formation d’un caillot de sang dans une veine profonde du mollet, de la jambe ou du bassin, et l’embolie pulmonaire, qui est souvent mortelle.
« Avec l’homologation du Pradax, nous disposons maintenant d’une solution de rechange intéressante pour protéger nos patients contre la TEV »,a souligné le Dr David Backstein, chirurgien orthopédique à l’hôpital Mount Sinai à Toronto.
En plus de sa prise quotidienne, ce nouvel anticoagulant ne nécessite pas de tests sanguins effectués régulièrement pour mesurer la coagulation et diminue grandement l’incidence de thromboembolie veineuse, alors que 60 % des patients présentent un risque après une opération au genou et à la hanche.
Selon une étude réalisée par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), un patient sur sept ayant subi une arthroplastie du genou ou de la hanche retourne à l’hôpital dans l’année suivant la chirurgie. L’hospitalisation est due à des complications postopératoires, comme des infections, le descellement de la prothèse ou une dislocation.
Sur les 51 029 Canadiens qui ont subi une première chirurgie au genou ou à la hanche en 2005-2006, 7 700 ont été hospitalisés au moins une fois dans les 12 mois suivant l’arthroplastie.
Une conseillère de l’ICIS, Tracy Johnson, a commenté cette étude : « Bien qu’un remplacement articulaire puisse sans conteste améliorer la qualité de vie d’un patient, cela ne va pas toujours sans complications. L’examen des raisons entourant cette augmentation du nombre d’hospitalisations pourrait constituer une occasion d’améliorer la qualité des soins, de réduire les coûts et d’offrir un meilleur accès aux hôpitaux et aux chirurgiens à d’autres patients qui en ont besoin. »
Une étude menée par des chercheurs des Pays-Bas démontre l’inefficacité des suppléments de sulfate de glucosamine pour atténuer la douleur et l’inflammation causées par l’arthrite aux hanches.
« Pour les patients aux prises avec de l’arthrose aux hanches, le sulfate de glucosamine n’est pas un traitement efficace selon nos résultats », a mentionné l’auteure principale, Rianne Rozendaal.
Il ne faut toutefois pas pour autant cesser de consommer ce supplément puisque cette recherche ne portait que sur l’arthrite aux hanches, et non sur les autres formes d’arthrite.
Seulement aux États-Unis, une personne sur cinq a reçu un diagnostic d’arthrite, ce qui représente la cause principale de handicap dans ce pays. Pour le moment, aucun traitement efficace ne peut traiter cette maladie. Par contre, l’exercice physique peut atténuer la douleur.