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Antipsychotiques en hausse chez les jeunes en famille d’accueil

Les antipsychotiques ne sont pas nécessairement désignés pour le TDAH, et une étude a été réalisée en ce sens. Les groupes comparés étaient les jeunes souffrant de TDAH, les différents groupes d’âge, les gens admissibles au régime d’assurance médicament et la présence d’une famille d’accueil.

Les spécialistes ayant participé à l’étude sont Mehmet Burcu et Julie Zito de l’Université du Maryland, Aloysius Ibe de l’Université Morgan State et Daniel Safer de l’institut médical Johns Hopkins.

Au terme de la recherche, ils ont découvert que près du tiers des enfants de 2 à 17 ans ayant reçu le diagnostic du TDAH et vivant en famille d’accueil prenaient des antipsychotiques atypiques. Les plus souvent prescrits étaient la rispéridone, l’aripiprazole et la quétiapine.

Les experts sont alertés, puisque cette médication doit être donnée sous surveillance, être utilisée de façon sécuritaire et pendant une durée limitée. Son utilisation est en hausse dans les familles d’accueil.

Il est évident pour le Dr Harold S. Koplewicz qu’il y a « une tendance inacceptable au sein des spécialistes en psychiatrique infantile », et que cela doit cesser.

Les résultats ont été présentés dans la revue Child and Adolescent Psychopharmacology.

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Des médecins s’inquiètent d’éventuels surdiagnostics de la maladie d’Alzheimer

Pourrait-on voir un phénomène de surdiagnostics de la maladie d’Alzheimer dans le futur, notamment avec la hausse des cas potentiels liés au vieillissement global de la population? C’est la conclusion que proposent des médecins britanniques dans une nouvelle étude, rapporte Top Santé.

Ces derniers estiment à 44 millions le nombre de personnes qui souffrent de troubles et déclins cognitifs, un nombre qui pourrait tripler d’ici 2050.

La hausse ouvre donc la porte aux diagnostics de plus en plus hâtifs, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi puisque la maladie d’Alzheimer peut être ralentie lorsque prise en charge rapidement.

Mais il existe un piège. « Fixer des objectifs pour le nombre de diagnostics de la maladie d’Alzheimer est dangereux. Le désir de faire grimper les taux pourrait pousser certaines personnes à être diagnostiquées à tort », explique le Dr Martin Brunet.

De nombreuses autres maladies et divers autres troubles de santé font également partie de ce qu’on appelle communément la « démence », et les médecins britanniques s’inquiètent de voir les patients qui en souffrent être mal diagnostiqués et, par conséquent, traités.

On estime cependant que la maladie d’Alzheimer représente jusqu’à 80 % des cas reconnus de démence.

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Le changement d’heure augmente les statistiques d’AVC

Le changement d’heure estival apprécié de tant de gens pourrait-il avoir des conséquences néfastes sur la santé?

C’est ce qui ressort d’une étude américaine sur le sujet, qui estime que le changement d’heure augmente les statistiques d’accident cardiovasculaire de près de 25 %, rapporte Top Santé.

En fait, malgré ses allures de bénéfice, le passage à l’heure d’été aurait une incidence aussi forte, sinon plus, sur le corps que le décalage horaire. Affectant le rythme circadien de l’organisme, plus de gens seraient victimes de crises cardiaques le lundi suivant le changement d’heure.

C’est la conclusion à laquelle arrive le Dr Amneet Sandhu, de l’Université du Colorado, qui publie l’étude.

Celui-ci suggère notamment d’ajuster la période de coucher et de réveil en conséquence, afin de contrer les impacts du changement d’heure sur notre horloge biologique. Des siestes de dix ou quinze minutes durant la journée seraient également bénéfiques.

Les observations et conclusions de l’étude du Dr Sandhu vont dans le même sens que deux études précédemment proposées par l’INSERM.

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L’hiver est aussi la saison du mauvais cholestérol

Une nouvelle étude propose quelques statistiques et facteurs qui indiquent une hausse générale des taux de mauvais cholestérol durant l’hiver, rapporte The National Library of Medicine.

Des chercheurs du Centre Ciccarone de prévention des maladies du coeur de l’Université Johns Hopkins estiment dans leurs travaux que les niveaux de LDL, le « mauvais cholestérol », grimpent en moyenne de 3,5 % chez les hommes et de 1,7 % chez les femmes durant la saison hivernale.

L’alimentation est bien entendue au cœur du problème, alors qu’une bonne partie de la population semble moins disciplinée en matière de choix alimentaires durant l’hiver, en plus de faire moins d’exercice.

Le mauvais temps et le manque de luminosité auraient des effets dévastateurs sur la motivation, un comportement que le Dr Gerard Fletcher compare à une hibernation.

Le Dr Fletcher et son équipe croient qu’il est donc d’autant plus important d’au moins continuer de surveiller son alimentation en hiver, afin de s’assurer que la hausse hivernale des taux de LDL ne soit pas celle qui sera fatale.

Les conclusions de l’étude seront présentées lors de la réunion annuelle de l’American College of Cardiology, du côté de Washington.

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Les hausses salariales des médecins reportées en juin

Les médecins du Québec devront patienter encore quelques mois avant de bénéficier des hausses salariales prévues, rapporte Le Devoir.

Ce nouveau report est dû à la présente campagne électorale, qui brise le rythme des annonces et des actions gouvernementales, comme on peut le comprendre.

On estime à 540 millions de dollars la hausse totale que doivent recevoir les médecins du Québec au cours de l’année 2014-2015. Ces hausses devaient prendre effet le 1er avril 2014, mais il faudra maintenant attendre jusqu’au premier juin.

« Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et les fédérations ont décidé de suspendre l’application des nouvelles modalités de l’entente jusqu’au 1er juin, le temps que les deux parties se rencontrent », explique la porte-parole du MSSS, Stéphanie Ménard.

De son côté, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ne semble pas s’offusquer outre mesure de cette annonce et comprend les circonstances actuelles.

« On ne veut pas faire de politique, alors nous avons convenu qu’il serait plus simple de retarder l’entrée en vigueur des hausses de quelques semaines, ce qui nous permettra de sortir de l’horizon électoral », mentionne Nicole Pelletier de la FMOQ.

La hausse de salaire des médecins fait par ailleurs son apparition dans les débats électoraux, alors que plusieurs chefs se sont lancé la balle sur le sujet au cours des dernières semaines.

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Pourquoi les femmes sont-elles plus susceptibles de décéder d’un infarctus?

Deux articles publiés successivement, qui se basent sur une étude canadienne, soulèvent en résumé une seule question plutôt inquiétante : les femmes sont-elles plus susceptibles de décéder d’un infarctus que les hommes, et si oui, pourquoi?

D’abord, Le Devoir nous explique que oui, les femmes ont plus de risques de mourir des suites d’un infarctus, et nous apprend que celles-ci attendraient plus longtemps aux urgences que leurs confrères masculins dans une situation similaire.

Le quotidien révèle que les hommes attendraient en moyenne 15 minutes à l’urgence pour subir un électrocardiogramme, alors que le temps d’attente des femmes oscillerait plutôt autour de 21 minutes. La norme pour assurer la sécurité des patients serait pourtant de 10 minutes d’attente avant un électrocardiogramme.

Plusieurs stéréotypes pourraient expliquer le phénomène, par exemple que les femmes se « plaindraient moins » ou ressentiraient peut-être moins de douleur évidente à la poitrine comme les hommes.

Top Santé, du côté de la France, va plus loin en interprétant que plusieurs médecins pourraient confondre les symptômes d’infarctus avec de l’anxiété ou une crise de panique.

Quoi qu’il en soit, il s’agit de révélations coup de poing, non seulement envers les femmes, mais aussi envers tous les patients qui se présentent à l’urgence la peur au cœur.

Ces conclusions sont celles d’une équipe de chercheurs de l’Université McGill à Montréal.

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Les kiosques de nourriture gagneraient à intégrer des aliments santé

Une nouvelle étude constate des effets bénéfiques à l’ajout d’aliments santé au sein de certains kiosques de nourriture d’universités américaines, rapporte le Medical News Today.

Appelés par des chercheurs de l’université à intégrer de la nourriture santé au kiosque du booster club de l’équipe de football locale, les membres de l’organisation ont décidé de relever le défi.

Une décision qui se serait avérée payante pour l’école de Muscatine en Iowa, qui a vu ses revenus à la caisse de son kiosque de nourriture non pas dégringoler, mais bien augmenter de manière intéressante.

On signale une hausse des ventes de près de 4 % la première année, mais il y a plus. En effet, on constate aussi que les aliments santé ont compté pour 9,2 % des ventes totales de nourriture cette année-là.

Les organisateurs affirment également que les parents, étudiants et joueurs de l’Université d’Iowa se sont massivement dits contents de la manœuvre, et de cet accès à de meilleurs aliments lors des matchs et des activités de l’équipe et de l’école.

Comme quoi l’offre santé n’est pas nécessairement impopulaire, et qu’une meilleure éducation en matière d’alimentation peut bénéficier à toutes les parties impliquées.

Les résultats de cet essai, par ailleurs effectué au cours de l’année 2008-2009, ont été révélés dans le Journal of Public Health.

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La pénurie d’infirmiers (ères) se poursuit au Québec

Alors que le nombre d’infirmiers et d’infirmières au Québec est toujours en progression, et que l’on croyait avoir enrayé le problème de manque, surtout parce qu’on en parle moins, Radio-Canada rapporte que la province est toujours aux prises avec un problème de pénurie.

Cette conclusion provient d’un rapport proposé par l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec (OIIQ) plus tôt cette semaine (5 mars), qui parle d’un manque à gagner de près de 2 %.

Si le nombre d’infirmiers et d’infirmières avait augmenté de plus de 8 % au cours des dix dernières années, il semble que seulement 50 % de ces travailleurs au public occupent un poste à temps plein.

De plus, un nombre grandissant d’infirmiers et d’infirmières travaillent maintenant dans le secteur privé ou auprès d’industries, ce qui ajoute au problème.

De nombreuses régions affirment être en pénurie, alors que d’autres refusent simplement d’augmenter le nombre d’infirmiers dans leurs établissements, pour une raison ou une autre.

Heureusement, le rapport confirme que les programmes en soin de santé sont pleins, refusant même des candidats et candidats, ce qui pourrait signifier une hausse des ressources de 3500 infirmiers et infirmières par année. Le nombre de retraites dans le domaine est évalué à 2300 par année.

Le problème n’est donc toujours pas résolu, mais il est permis de croire qu’il pourrait l’être au cours des prochaines années. 

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Une crise de colère augmente les risques de crise cardiaque

Apprendre que le fait de piquer une colère peut causer une crise cardiaque n’est pas une nouvelle qui en surprendra plusieurs, mais il est intéressant de savoir qu’il existe encore un risque accru au cours des heures suivant une colère.

Ces observations sont celles publiées dans une étude en provenance de Harvard (School of Public Health), menée par l’équipe de la Dre Elizabeth Mostofsky.

Cette dernière explique que même si les risques de crise cardiaque causée par un seul épisode isolé de colère demeurent faibles, il est important de savoir que ces risques demeurent plusieurs heures après l’incident. Et plus une personne est colérique, plus elle serait sujette à ce type d’accident cardiovasculaire.

L’arythmie cardiaque peut aussi devenir un problème chez les personnes colériques, et on estime le pic de risque de crise cardiaque à environ deux heures suivant un épisode de colère intense, rapporte The National Library of Medicine.

Dre Mostofsky croit qu’il est somme toute important de questionner les patients sur leurs émotions et leur relation avec la colère, afin de prévenir les risques chez les patients plus colériques ou stressés.

Les observations de l’étude ont été publiées dans l’European Heart Journal.

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La réforme alimentaire scolaire aux États-Unis porte ses fruits

Il semble que la campagne et la réforme en alimentation dans les écoles américaines aient commencé à porter leurs fruits, alors que l’on recense une hausse de la consommation des fruits et légumes chez les étudiants.

C’est à tout le moins les conclusions proposées par une étude en provenance de la Harvard School of Public Health, à Boston, qui suggère un premier succès pour la réforme qui avait pris naissance en 2012.

On se souviendra que Michele Obama y avait été d’un intense plaidoyer en faveur d’une amélioration de la nourriture proposée dans les écoles, mais surtout d’un accès bonifié aux fruits, légumes et aliments sains pour les jeunes moins favorisés.

Une réforme officielle de la part de l’US Department of Agriculture (USDA) avait alors été proposée à l’automne 2012, rappelle MedicalNewsToday.

Selon les recherches effectuées par l’équipe de Harvard, Juliana Cohen en tête, c’est pas moins de 32 millions d’étudiants qui mangent un repas à l’école chaque jour. Du lot, un grand nombre d’étudiants issus de familles moins fortunées vont chercher 50 % de leur apport calorique quotidien à l’intérieur des murs de leur école.

Cohen et son équipe se réjouissent donc maintenant de constater que la consommation de fruits et de légumes est en hausse de près de 23 % chez ces étudiants.

Un premier pas de franchi, donc, dans la lutte sans relâche que tentent de mener les autorités contre le fléau de l’obésité en Amérique du Nord.

Les conclusions de la recherche en provenance de Harvard ont été publiées dans l’American Journal of Preventive Medicine.