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L’obésité est maintenant aussi un phénomène européen

L’Amérique du Nord et les États-Unis n’ont plus le « monopole » de l’obésité, semble-t-il, alors que le phénomène semble maintenant s’étendre jusqu’en Europe.

C’est ce que rapporte Top Santé, qui reprend un rapport de l’OMS sur la santé des Européens et sonne l’alarme alimentaire sur le territoire du vieux continent.

Le rapport de l’OMS parle de « nouvelle norme » en matière de poids pour l’Europe, statuant que le surpoids est maintenant plus une moyenne qu’une exception, à l’image des Américains.

L’alimentation des citoyens des 53 pays analysés ferait très souvent largement défaut, ce qui fait augmenter les statistiques de surpoids chez les plus jeunes. 33 % des jeunes 11 ans seraient près de l’obésité, pour 27 % des adolescents, toujours en Europe.

« L’obésité gagne du terrain pour deux raisons. Un trop peu d’activité physique et une surconsommation de produits riches en sucre, en sel et en graisse. Cette combinaison de facteurs est mortelle, d’autant que le phénomène n’étonne plus », lance la directrice de l’OMS en Europe, Zsuzsanna Jakab.

Outre la sédentarité, il ne faudrait peut-être pas oublier de mentionner le phénomène « d’américanisation » observable un peu partout dans le monde, qui comprend ses avantages, mais aussi ses inconvénients.

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La vitamine E et le sélénium augmenteraient les risques de cancer de la prostate

Des apports trop élevés en vitamine E et en sélénium pourraient être hautement dangereux pour certains hommes, selon ce que rapporte Top Santé.

Ce sont les conclusions proposées dans une étude se basant sur les premiers essais du programme Selenium and Vitamin E Cancer Prevention Trial (SELECT) et mettant en doute les bienfaits des suppléments de vitamine E chez certains hommes.

L’étude en provenance du Fred Hutchinson Cancer Research Center avance des chiffres stupéfiants en la matière, considérant que les essais effectués avaient pour but de déterminer la réduction des risques de cancer liée à une prise de suppléments en vitamine E et en sélénium.

Au lieu de cela, on estime une hausse de 91 % des risques de cancer de la prostate chez les hommes consommateurs de suppléments de sélénium. La hausse des risques liée aux suppléments de vitamine E serait quant à elle de 63 %.

« Prendre des suppléments de sélénium sans carence peut devenir toxique. Les hommes qui prennent ce type de suppléments doivent arrêter. Les effets des suppléments simples à forte dose sont imprévisibles, complexes et souvent nuisibles. Les niveaux optimaux sont souvent ceux liés simplement à une alimentation saine », croit l’équipe de chercheurs en tête de l’étude.

Ces inquiétants résultats ont été publiés dans le Journal of the National Cancer Institute.

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Des données encourageantes en matière de dons d’organes au Québec

La situation semble s’améliorer dans le dossier des dons d’organes au Québec, si l’on se fie à des données et statistiques rapportées par Radio-Canada.

La liste d’attente pour une greffe d’organe au Québec aurait raccourci pour la première fois au cours des huit dernières années, selon cette même source, ce qui s’expliquerait en partie par l’effort de sensibilisation effectué par Transplant Québec.

Cette diminution de 15 % encourage les autorités de la santé, qui voient une meilleure compréhension de l’importance du don d’organes de la part des citoyens québécois.

Si la hausse de 45 donneurs en 2013 peut sembler faible, il faut se rappeler que seulement 1 % des patients décédés en milieu hospitalier peut actuellement devenir un donneur d’organes.

Voilà pourquoi il est important que de plus en plus de citoyens signent leur carte à cet effet, et qu’un plus grand effort de sensibilisation se fasse auprès de la population.

Du nombre des organes transplantés avec succès en 2013, le rein arrive en première position. Près de 300 Québécois auraient subi une greffe du rien avec succès. D’autres greffes du cœur, du poumon, du foie et du pancréas ont également été effectuées avec réussite.

Une pétition est en ligne via le site de l’Assemblée nationale afin de changer les règles en matière de don d’organes et ainsi faciliter le phénomène. Pour en savoir davantage, visitez le www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-4577/index.html.

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La hausse du prix du tabac peut-elle inciter les fumeurs à arrêter de fumer?

Lors du dépôt du plus récent budget fédéral canadien par le ministre des Finances, M. Jim Flaherty, on apprenait une nouvelle hausse générale sur les produits du tabac.

En moyenne, le changement se traduit par une hausse de 0,50 $ par paquet de cigarettes, confirme Radio-Canada. La question qui se pose est la suivante : outre l’avantage financier de la manœuvre, cette dernière peut-elle inciter plus de gens à cesser de fumer?

On peut penser que oui, mais en se fiant à plusieurs commentaires rapportés ou publiés, les fumeurs qui résistent auront besoin d’une volonté plus personnelle qu’une mesure gouvernementale pour y parvenir.

Un bilan statistique devrait nous éclairer au cours des prochains mois et des prochaines années pour connaître l’impact de la nouvelle taxe sur les habitudes des fumeurs canadiens. Cette hausse est par ailleurs la première du genre depuis les 12 dernières années au Canada.

Pour l’instant, on estime que la nouvelle taxe du ministre Flaherty permettra d’engranger près de 700 millions de dollars au cours de la prochaine année.

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La hausse de la disparité des revenus augmente le taux d’enfants maltraités

Ce sont les chercheurs de Cornell qui ont évalué les données des 3142 circonscriptions américaines entre 2005 et 2009.

« Les sociétés, états et communautés au sein desquels il y a une plus grande égalité vivent avec moins de problèmes sociaux et de santé que dans celles où domine l’iniquité », rapporte John Eckenrode, professeur en développement humain et directeur du Bronfenbrenner Center for Translational Research.

Ce qui diffère dans cette recherche-ci, c’est l’ajout des conséquences défavorables chez les enfants lorsqu’il y a une inégalité en société. Elles comprennent la négligence et l’abus.

Selon les statistiques de l’étude, 4 % de la population américaine de moins de 18 ans subit des sévices physiques, sexuels ou émotionnels, ou est négligée physiquement. Cela représente près de 3 millions de jeunes par année.

Medical News Today informe que si la pauvreté est un précurseur naturel à l’abus, l’inégalité des revenus d’une circonscription ou d’un état à l’autre contribue à l’augmentation de ce risque. Ce qui mène à des problèmes de santé mentale, des comportements inappropriés (sexuel ou criminel) et à des jeunes sans emploi.

Selon Eckenrode, « la réduction de la pauvreté et de l’iniquité serait la façon la plus efficace de prévenir la maltraitance chez les enfants ».

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Les épinards et les oeufs favoriseraient des réflexes plus rapides

Certains aliments peuvent-ils augmenter votre vitesse de réaction et vos réflexes?

Si l’on se fie aux informations rapportées par Science Daily, il semble que oui, à condition que ces aliments contiennent de la tyrosine. Cette dernière est un acide aminé compris dans la composition des protéines, notamment.

Les épinards et les œufs sont d’excellents exemples d’aliments renfermant de la tyrosine, semble-t-il, puisqu’ils sont cités en exemple dans cette étude en provenance des universités Leiden et d’Amsterdam.

Les chercheurs ont testé les bienfaits des aliments renfermant de la tyrosine sur un groupe de sujets, et ont rapidement décelé une amélioration des réflexes et du temps de réaction de ceux-ci dans certaines situations données.

Notamment, on avance que les personnes ayant consommé des œufs ou des épinards avant de prendre le volant auraient moins de chances de faire un accident, ou à tout le moins de réagir plus rapidement que les autres en situation d’accident potentiel.

Les résultats étonnants de cette étude ont été publiés dans le journal Neuropsychologia.

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Le traitement précoce de la dépression réduit les risques d’AVC

Il existe un lien connu des spécialistes entre la dépression et un risque accru d’accident cardiovasculaire, rapporte The National Library of Medicine, et une nouvelle étude vient maintenant donner l’espoir de combattre le phénomène.

Ce sont des chercheurs américains qui se sont penchés sur la question, en analysant les impacts de deux types de traitement de la dépression sur la santé cardiovasculaire et les risques d’AVC.

235 personnes ont participé à l’étude, dont la moitié a bénéficié d’un traitement précoce de la dépression composé d’antidépresseurs et de psychothérapie. La deuxième portion du groupe a dû se contenter d’un traitement « standard » choisi par un médecin praticien.

En comparant les résultats après une période de suivi de huit longues années, les chercheurs de l’Indiana ont constaté une baisse significative des risques d’AVC liés à la dépression chez les patients du premier groupe.

« Ultimement, cette ligne de recherche pourrait produire une nouvelle approche en prévention des maladies cardiovasculaires », croit l’auteur de l’étude, Jesse Stewart.

L’étude initiale se voulait davantage une analyse des traitements contre la dépression, mais ses résultats pourraient contribuer à améliorer la santé cardiovasculaire des patients qui en souffrent, en plus de celle des patients à la santé cardiaque fragile.

Ces résultats sont considérés comme préliminaires, mais ouvrent la porte à de nouvelles révélations et percées en matière de prévention des AVC et des maladies cardiovasculaires.

L’étude de Jesse Stewart a été publiée dans l’édition de janvier du Psychosomatic Medicine.

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La technologie est-elle à blâmer pour la hausse des cas de diabète et d’obésité?

Une nouvelle étude pose une question des plus intéressantes en matière de santé globale : serait-il possible que la technologie soit en partie responsable de la hausse des cas de diabète et d’obésité observable partout sur la planète?

Car si les populations des pays développés jouissent depuis un bon moment des avancées technologiques comme la voiture, les téléphones portables, la télévision, les ordinateurs et l’internet, le phénomène devient maintenant aussi vrai pour des pays moins riches ou en voie de développement.

En analysant les comportements des différentes strates de population dans le monde, en se basant sur les salaires moyens, les chercheurs canadiens en tête de l’étude observent bel et bien un impact des technologies sur la santé, selon The National Library of Medicine

Résultat? Il existe bel et bien une hausse observable des cas d’obésité et de diabète de type II dans les pays en voie de développement ou qui se situent dans la moyenne faible des salaires. Les populations qui découvrent les joies de la technologie semblent afficher un tour de taille plus important que celles des pays pauvres qui ne possèdent pas d’appareils comme des ordinateurs ou des téléphones portables.

Cependant, il est étonnant de constater que cette cause n’est pas observable lorsqu’on passe du côté des pays développés ou « riches », comme le Canada ou la Suède par exemple.

« Même si on a découvert une forte association entre la possession de ces appareils et les taux de diabète et d’obésité dans des pays à faibles revenus, nous avons été incapables de détecter la même relation dans les pays à revenus élevés », confirme l’auteur de l’étude, le Dr Scott Lear.

Les conclusions complètes de cette étude ont été publiées dans le Canadian Medical Association Journal.

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Amélioration notable du taux de survie chez les patients en cardiologie

The National Library of Medicine rapporte des statistiques proposées par la Clinique Mayo, aux États-Unis, et qui dressent un bilan positif des avancées dans le domaine de la cardiologie au cours des dernières années.

Tellement qu’il semble que de moins en moins de patients admis en cardiologie meurent d’une maladie ou d’un trouble cardiovasculaire. Ces patients auraient maintenant plus de chances de mourir d’une autre maladie que de succomber aux traitements d’un trouble cardiovasculaire.

Ces étonnantes révélations se basent sur les observations effectuées par des spécialistes de la Clinique Mayo au cours de trois périodes distinctes, soit de 1991 à 1996, de 1997 à 2002, et de 2003 à 2008.

« Nous avons découvert que les patients aux prises avec une maladie cardiovasculaire établie dans l’ère moderne ont environ une chance sur trois de mourir des suites de ce problème, contre deux chances sur trois de mourir à la suite d’un autre problème, non cardiaque », résume le Dr Rajiv Gulati, de la Clinique Mayo.

Un phénomène étonnant, mais qui confirme bien les superbes avancées et percées observées au cours des dernières décennies dans le monde médical, notamment en cardiologie.

Ces observations ont été publiées dans le journal Circulation en février.

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Hausse des cas d’accidents de la route liés à la marijuana aux États-Unis

The National Library of Medicine rapporte des statistiques alarmantes démontrant une hausse significative des cas d’accidents de la route mortels liés à la consommation de marijuana, au cours des dix dernières années.

Ironiquement, la publication de ces statistiques en provenance des États-Unis survient au même moment où certains États américains viennent de légaliser le cannabis, notamment au Colorado et à Washington.

Selon les informations proposées par des chercheurs de l’Université Columbia, les accidents mortels liés à la consommation de cette drogue douce auraient triplé au cours de la dernière décennie.

« En ce moment, un conducteur sur neuf impliqué dans un accident de la route mortel serait testé positivement à la marijuana. Si la tendance se maintient, dans cinq ou six ans, les drogues auront dépassé l’alcool comme substance la plus impliquée dans les décès à survenir sur les routes », s’inquiète le Dr Guohua Li.

Le cannabis est donc de loin la substance qui affiche la plus grande progression à ce chapitre, un phénomène auquel il faudra s’attaquer vigoureusement, selon les chercheurs de Columbia.

L’un des principaux problèmes des autorités est la difficulté à créer et mettre sur pied des tests de dépistage. On estime cependant que de sérieuses percées pourraient être effectuées en ce sens au cours des cinq prochaines années.

Ces révélations ont été publiées en ligne dans l’American Journal of Epidemiology.