Catégories
Uncategorized

Un nouveau traitement des AVC fait son apparition

On apprend qu’une nouvelle méthode pour traiter les cas d’AVC vient de faire son apparition. C’est Top Santé qui rapporte la nouvelle, alors que des chercheurs de l’INSERM se sont penchés sur un nouveau type de traitement à base de HDL.

Oui, ce même HDL dont on vous parle abondamment depuis quelque temps lorsqu’il est question de contrôle du cholestérol.

Le HDL est qualifié de « bon cholestérol », et il semble bien que celui-ci puisse bientôt avoir une double application. En fait, il appert qu’un traitement à base de HDL pourrait diminuer et prévenir les risques d’hémorragie à la suite d’un AVC.

Lorsqu’une attaque cérébrale survient et que celle-ci est causée par un caillot sanguin, le médecin traitant va tenter de dissoudre le problème avec une solution spéciale. Or, les risques d’hémorragie subséquente viennent brouiller les cartes.

Un problème qui pourrait être enrayé avec cette nouvelle façon de faire, croient les spécialistes de l’INSERM.

« La complication redoutée de l’injection intraveineuse de ce médicament est la survenue d’une hémorragie cérébrale avec aggravation neurologique pouvant aller jusqu’au décès dans 6 % des cas, ou sans aggravation neurologique visible dans 20 % des cas. Les HDL sont des particules chargées d’évacuer le mauvais cholestérol depuis l’intérieur des artères jusque vers le foie, où il est éliminé. Elles ont d’autres actions favorables : elles sont anti-inflammatoires, anti-oxydantes, anti-protéases, évitent l’infiltration des globules blancs dans la zone d’infarctus… »

Catégories
Uncategorized

Impacts à long terme du tabagisme de grossesse

On vient de démontrer que le tabagisme durant la grossesse expose l’enfant à un taux plus faible de bon cholestérol, soit celui de lipoprotéine de haute densité (HDL). Ce type de cholestérol est reconnu pour protéger contre de futures maladies cardiaques.

Une étude australienne vient tout juste d’être publiée sur ce sujet dans l’European Heart Journal. On y comprend qu’un enfant né d’une mère fumeuse, une fois l’âge de huit ans atteint, a un taux de HDL plus bas que la moyenne, soit de 1,3 mmol/L contre 1,5 mmol/L.

Mentionnons au passage qu’après ajustement des données, la différence moyenne entre les deux groupes d’enfants a été calculée à 0,15 mmol/L. Ce taux est de plus indépendant du fait qu’un enfant ait pu être exposé à la fumée de cigarette après sa naissance.

L’étude ici présentée a été réalisée auprès de 405 enfants de 8 ans en bonne santé nés entre 1997 et 1999. Des données ont été compilées avant et après leur naissance, ayant entre autres porté sur le tabagisme de la mère pendant et à la suite de la grossesse, ainsi que sur l’exposition des enfants à la fumée secondaire.

D’autre part, nous savions déjà que le tabagisme était très possiblement relié à plusieurs autres problèmes de santé. Parmi ceux-ci, on compte la mort subite, les problèmes cognitifs et comportementaux.

Catégories
Uncategorized

Le bon cholestérol contre l’Alzheimer

Une équipe de l’Institut Taub de l’Université Columbia vient de découvrir que le bon cholestérol diminuerait le risque de développer la maladie d’Alzheimer.

Les chercheurs en question ont analysé un échantillon sanguin de 1 130 personnes âgées de 65 ans et plus. Les participants ne présentaient aucun antécédent de maladies cognitives ou de démence.

Ceux qui avaient les plus hauts taux de bon cholestérol (lipoprotéines de haute densité ou HDL) couraient 60 % moins de risques de développer l’Alzheimer. Ce taux de risque est indépendant de la prise de médicaments.

Les présentes découvertes, parues dans Archives of Neurology, ouvrent une nouvelle voie à la compréhension et à la prévention de cette maladie que l’on ne connaît que très peu encore.

En ce moment, 120 000 Québécois et Québécoises sont atteints de la maladie d’Alzheimer. On prévoit que d’ici une génération, 250 000 en souffriront.

Rappelons que les HDL redirigent le cholestérol de l’organisme au foie, où il est détruit, tandis que les LDL (lipoprotéines de basse densité ou mauvais cholestérol) font l’inverse.