L’autisme est encore peu compris, mais une nouvelle découverte nous permettrait un jour de détecter ce syndrome dès les premiers signes. Une étude de l’Institut des sciences Weizmann de Rehovot, en Israël, semble très prometteuse.
C’est qu’elle a permis de remarquer que les enfants atteints d’autisme présentent une faible synchronisation entre les hémisphères du cerveau durant leur sommeil. On croit donc qu’il serait possible de détecter l’autisme de cette manière un jour.
Les jeunes autistes âgés d’un à trois ans et demi ont en effet une connexion plus faible entre les deux parties cérébrales responsables de la production de la parole et de la compréhension du langage.
La force de cette synchronisation était reliée, dans le cadre de cette étude parue dans Neuron, à l’aptitude verbale, de la même façon qu’elle est inversement proportionnée quant aux problèmes de communication ouvertement reliés à l’autisme.
Afin d’en arriver à ce constat, les chercheurs ont fait passer une résonance magnétique à de jeunes enfants endormis.
Le fait que ce test s’effectue pendant le sommeil de l’enfant est bien sûr un autre de ses atouts. De plus, un diagnostic d’autisme en bas âge permet d’offrir des outils et du soutien plus efficaces aux enfants atteints.