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Une nouvelle étude rassurante sur les grands prématurés

Le journal médical JAMA Pediatrics publie les résultats d’une étude ayant porté sur 1472 grands prématurés, qui avaient survécu jusqu’à 18-22 mois. Parmi ceux-ci, 451 nouveau-nés avaient eu une hémorragie cérébrale dite intraventriculaire.

Les médecins savent que lorsque cette hémorragie est sévère, elle est associée à de nombreux problèmes moteurs et cognitifs, mais jusqu’à maintenant, les conséquences de la forme légère n’étaient pas très bien connues. Les hémorragies légères forment de 50 à 80 % des cas.

À l’âge d’un an et demi, les bébés ayant souffert d’une hémorragie sévère avaient beaucoup plus de problèmes cognitifs et de retards de langage, ainsi qu’un plus grand risque de problèmes comme la paralysie cérébrale.

Cependant, ceux qui avaient eu la forme légère ne présentaient pas vraiment plus de retards ou de problèmes que les grands prématurés qui n’avaient pas eu d’hémorragie.

Par contre, les auteurs de l’étude ont rappelé que certains problèmes moins sévères, mais très prévalents, comme le déficit d’attention et d’hyperactivité, les troubles dans le spectre de l’autisme et les troubles de comportement, peuvent survenir plus tard chez ces enfants, selon EurekAlert!.

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Les enfants souffrant d’hémorragie cérébrale s’en tirent mieux que les adultes

66 % des enfants ayant eu une hémorragie cérébrale étaient toujours en vie après 5 ans, selon une nouvelle étude portant sur 59 patients. C’est un meilleur résultat que pour les adultes, qui ont un taux de survie après un an variant de 39 % à 53 %.
 
Selon un suivi effectué autour de 5 ans après l’événement, la plupart des survivants souffraient cependant de déficits neurologiques allant de légers à sévères. De plus, ils éprouvaient souvent des difficultés scolaires ou de fonctionnement de base.
 
Les chercheurs ont souligné que les séquelles allaient généralement de pair avec le volume de l’hémorragie, et étaient beaucoup plus significatives lorsque le volume sanguin avait été supérieur à 4 % du volume cérébral total.
 
Les enfants s’en sortant le mieux étaient ceux qui avaient souffert d’anomalies vasculaires intracrâniennes, tandis que ceux dont l’hémorragie avait été provoquée par une maladie cardiaque congénitale éprouvaient plus de difficultés.
 
Dans la revue Archives of Neurology, les auteurs ont affirmé que le fait qu’il soit maintenant plus facile de « caractériser les effets à long terme des hémorragies permettrait aux médecins de mieux identifier les séquelles ainsi que le potentiel de problèmes à long terme pour leurs patients », selon Med Page Today.