Une recherche, menée par l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, nous apprend qu’il existe un lien entre l’indésirable herbe à poux et le taux de maladies comme les rhinites, les rhumes des foins, les conjonctivites et les crises d’asthme chez les enfants.
Réalisée auprès de 38 000 sujets âgés de 6 à 12 mois, cette étude démontre que 16 % des participants sont malades en raison de la présence de l’ambroisie dans leur quartier.
Dans les secteurs de la ville de Montréal où l’on retrouve le plus de pollen, soient les extrémités est et ouest ainsi qu’un secteur au nord et un au sud, c’est un enfant sur quatre qui souffre à cause de la plante.
Avec de nouveaux arguments en poche, le Département de santé communautaire va maintenant solliciter les propriétaires des terrains infestés, comme le ministère des Transports, Hydro-Québec, le CN et le CP, afin d’éradiquer l’herbe à poux sur leurs terrains.