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Les troubles comportementaux et les gènes

Alors que nous avons tendance à pointer du doigt les parents pour le caractère de leurs enfants, il semblerait qu’ils soient en effet responsables, mais génétiquement.

Les chercheurs de l’Oregon State University ont conclu, à la suite d’une étude sur les troubles comportementaux, que certains enfants étaient génétiquement prédisposés à avoir plus de problèmes que d’autres, et qu’il faut cesser de présenter uniquement les erreurs parentales.

De plus, la socialisation en centre de la petite enfance n’y serait pour rien, malgré ce que certains parents semblent croire.

Les chercheurs ont recueilli des données à partir de 233 familles et ont constaté que les parents ayant un haut taux d’émotions négatives et une pauvre maîtrise de soi étaient plus susceptibles d’avoir des enfants luttant avec des problèmes de comportement. Le même lien a été fait chez les enfants adoptés et leurs parents biologiques, malgré que ces derniers ne les aient pas élevés.

Selon l’auteure principale de la recherche publiée dans l’International Journal of Behavioral Development, la Dre Shannon Lipscomb, « nous pouvons cesser de nous inquiéter à croire que tous les enfants vont développer des problèmes de comportement dans les établissements préscolaires, parce que c’est en effet un sujet de préoccupation. Certains enfants avec cette prédisposition génétique pourraient cependant être plus en mesure de gérer leur comportement dans un contexte comme le milieu familial ou dans un plus petit groupe ».

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Les pères plus âgés et la mutation génétique

Nous apprenons via le site de Medical News Today que les scientifiques de la USC ont découvert la raison pour laquelle le syndrome de Noonan est si répandu.

Ce syndrome est une maladie congénitale génétiquement répandue et considérée comme étant un type de nanisme. Les symptômes principaux incluent une cardiopathie congénitale, une petite taille, des problèmes d’apprentissage, un aspect inhabituel du thorax, des anomalies de la coagulation sanguine et la formation d’un cou large ou palmé.

Il s’agirait d’une mutation de la maladie qui se multiplierait significativement avec l’âge du père porteur. Plus le père contient de cellules mutantes, plus il produira de sperme porteur du gène. Aussi, plus longtemps un homme attendra pour se reproduire, plus les risques augmenteront d’avoir un enfant atteint du syndrome handicapant.

Les résultats des tests effectués sur 15 hommes non affectés par la maladie démontrent une forte concentration de spermatozoïdes mutés.

Les chercheurs ont également trouvé un nouveau mécanisme moléculaire expliquant comment certaines mutations génétiques de maladies peuvent altérer la fonction des cellules souches des spermatozoïdes. Ce qui expliquerait aussi la raison pour laquelle on observe une hausse de cas du syndrome et de la mutation pour chaque génération.