Une étude sur l’effet protecteur de l’éjaculation fréquente sur la prostate a donné des résultats étonnants, rapporte La Presse.
L’échantillonnage comprenait 3200 hommes de 40 à 69 ans, dont 50 % étaient atteints du cancer de la prostate. Apparemment, les hommes ayant eu plus de 20 partenaires sexuels masculins augmentaient considérablement le risque de ce cancer. S’il s’agissait de partenaires féminines, le risque chutait radicalement.
Ainsi, un homme qui avait la même partenaire toute sa vie avait 28 % plus de risques d’avoir le cancer de la prostate que celui qui avait eu plus de 20 partenaires sexuelles.
Marie-Élis Parent, auteure principale de la recherche, explique les résultats : « Nous pensons que chez les hétérosexuels, une vie sexuelle plus active permet d’évacuer certaines substances carcinogènes présentes dans le fluide prostatique, avec des éjaculations plus fréquentes ».
Quant à l’hypothèse chez les homosexuels, on pense aux dommages occasionnés à la prostate ou aux cas plus fréquents d’ITS. Par contre, un homme qui avait le même partenaire durant sa vie ne voyait pas ses risques de cancer de la prostate augmenter.
L’étude a été publiée dans la revue Cancer Epidemiology.