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Début du Festival d’été de Québec aujourd’hui

Ça y est, nous sommes le 8 juillet 2010 et c’est enfin aujourd’hui que se met en branle le Festival d’été de Québec, la fierté des gens de la ville, qui chaque année attire des noms de plus en plus prestigieux. Toutefois, sous ces grands noms, ce sont souvent des artistes plus méconnus qui marquent l’histoire de l’événement avec des prestations tout à fait surprenantes et magiques.

 

Dès ce soir, deux noms vont peut-être, d’entrée de jeu, faire leur marque. À la Place d’Youville, le cinéaste Emir Kusterica s’amène avec le No Smoking Orchestra, tandis que l’Impérial deviendra un vrai sauna avec la venue des énergiques Holy Fuck.

On ne peut passer sous silence la grande messe de vendredi sur les Plaines avec Dream Theatre et Iron Maiden, un spectacle qui fera sûrement l’histoire. Si vous avez toutefois les oreilles fragiles, Great Lake Swimmers et Andrew Bird à l’Impérial sont tous les deux une bonne option quant à la tonne de décibels attendus sur les Plaines.

Samedi, bien loin de dénigrer Lara Fabian, l’esprit festivalier se scindera en deux. Papagroove et Éthiopiques à la Place d’Youville ou Kid Koala et The Heavy à l’Impérial? Qu’importe votre choix, n’oubliez pas votre bouteille d’eau, vous allez danser.

Dimanche, les amateurs de musique électronique en auront plein les jambes avec un trio d’artistes qui enflammera probablement le Parc de la Francophonie. Think About Life, Phantogram et Passion Pit, une brochette énergique qui nous fera passer une belle soirée.

Lundi, qui voudrait manquer Arcade Fire sur les Plaines avec RAM en première partie, un groupe haïtien demandé expressément par Régine Chassage d’AF, elle-même à moitié originaire de ce pays. Plus tard en soirée, au Cercle, un groupe québécois du nom de Monogrenade commence à générer une rumeur intéressante. À découvrir.

Nous reviendrons mardi prochain avec des suggestions pour la dernière portion du Festival d’été de Québec.

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Les nouveautés musicales du 4 mai

Nikki Yanofsky, la chanteuse canadienne qui a chanté I Believe, la chanson officielle des Jeux olympiques de Vancouver 2010, sort aujourd’hui son album Nikki. Le disque de la jeune fille de 16 ans, née à Hampstead au Québec, est teinté de jazz, un style dans lequel elle excelle. À son âge, peu d’artistes peuvent se targuer d’avoir partagé la scène avec Céline Dion ou Wyclef Jean.

Toujours au Canada, le groupe électronique de Toronto Holy Fuck lance son album Latin. La formation, qui existe depuis 2004, gagne sans cesse en popularité et ses albums ont toujours reçu un accueil favorable de la critique. Le groupe a déjà joué aux festivals Lollapalooza, Coachella, All Tomorrow’s Parties et même au Festival de jazz de Montréal.

Chez nos voisins du sud, Toni Braxton refait surface avec Pulse, un premier album studio depuis Libra paru en 2005. On verra si cette absence de 5 ans nuira à la chanteuse, elle qui a jadis dominé les palmarès.

Parmi les autres sorties digne de mention, notons The New Pornographers avec Together, Deftones avec Diamond Eyes, Godsmack avec The Oracle et Tony Bennett qui sort le deuxième volet d’Ultimate American Songbook.