De tels propos, de la part des répondants, nous projettent dans le passé, et ce, à cause des croyances de modèles féminins et masculins stéréotypés.
Samedi dernier (17 mai), rapporte La Presse, des dizaines de familles homoparentales ont souligné la Journée internationale de la lutte contre l’homophobie au Québec. Ils ont répondu à l’appel de GLBT Québec.
La réalité, malgré le bon vouloir de ces parents, c’est que leurs enfants doivent encore aujourd’hui justifier la « normalité » de leur famille, et donc faire preuve de beaucoup de maturité envers les autres enfants.
Si le débat reprend, malgré le droit d’adoption des parents homosexuels qui remonte à 2002, c’est à cause, entre autres, du questionnement soulevé par l’artiste Joël Legendre, qui a eu recours à une mère porteuse pour son second enfant.
De nombreux internautes ont remis en question cette légitimité, alors que la majorité des couples ayant recours à ce procédé sont hétérosexuels.
Qu’on se le dise, des parents homosexuels ne représentent aucunement un taux plus élevé de prévalence à l’homosexualité chez l’enfant, et ces données ont été appuyées dernièrement par une nouvelle étude québécoise.