Le Ridgeline a été conçu par Honda dans le but de répondre aux besoins d’une population croissante qui achète des camions pour répondre à un style de vie actif, axé sur les activités de plein air. Pour réaliser cette mission, le Ridgeline doit marier la capacité de remorquage et la robustesse, dans un véhicule agréable à conduire.
Honda a donc développé la première camionnette multisegment du marché. Le Ridgeline combine les capacités intrinsèques d’un camion; le remorquage et la conduite hors route. Il possède aussi des qualités routières dignes des meilleures berlines et la versatilité d’un VUS. Ajoutez à cela des caractéristiques innovatrices qui sont appliquées pour la première fois dans ce segment et tout comme moi, vous risquez d’être agréablement surpris.
Il est important de préciser que le Ridgeline n’est pas un Pilot à qui Honda a greffé une boîte de chargement. Les ingénieurs ont plutôt développé un nouveau cadre en échelle de type traditionnel très robuste et ils l’ont intégré à la carrosserie monocoque, principe ingénieux.
Cette plate-forme unique a pour avantage d’être plus rigide de 2,5 fois que les camionnettes à cadre traditionnel et 20 fois supérieur à la torsion de la partie arrière habituelle. Elle permet aussi d’intégrer des caractéristiques uniques comme une suspension indépendante aux quatre roues et un coffre traditionnel sous le plancher de la boîte.
Je crois que Honda ne voulait pas courir de risque avec le design du Ridgeline et nous propose une carrosserie sans coup d’éclat. Il en résulte une camionnette, quatre portes, pleine grandeur munie d’une boîte de 60 pouces. Il faut admettre que le look est agréable. La partie avant est réussie et à l’air robuste, mais de côté, l’angle de la cabine me laisse sur mon appétit.