Une décision qui lui coûte plusieurs millions.
Sean ‘Diddy’ Combs aurait redonné les droits de leurs oeuvres à plusieurs artistes liés sous Bad Boy Records, son propre label fondé en 1993, incluant notamment la succession de The Notorious B.I.G., Faith Evans, The Lox, 112 et Mase, un geste jamais vu dans l’industrie de la musique.
Selon TMZ, le geste de Diddy surviendrait peu de temps après que ce dernier aurait refusé de vendre le catalogue musical rattaché au label Bad Boy Records.
Rappelons que Bad Boy Records est une importante étiquette américaine reconnue pour son impact significatif sur les industries de la musique hip-hop et R&B. Elle a certainement joué un rôle essentiel dans le développement de la musique hip-hop et R&B dans les années 1990 et au début des années 2000.
Mais Diddy, via Bad Boy Records, a été confronté à des défis juridiques et à des controverses au fil des ans, notamment des problèmes liés aux contrats, des différends avec des artistes et des allégations de mauvaise gestion financière… notamment avec Craig Mack, Shyne et Mase.
Mase a d’ailleurs accusé Bad Boy Records et Diddy de l’avoir empêché de quitter le label et de signer avec d’autres lors de sa retraite initiale. Mase a affirmé qu’il avait dû payer une somme d’argent substantielle pour racheter son contrat avec Bad Boy Records.
Même si les détails de ces controverses ont été contestés au fil des années, elles ont mis en lumière certains défis et complexités de l’industrie musicale, notamment les différends contractuels entre artistes et labels, ainsi que les frontières floues entre le secteur de la musique et les convictions personnelles d’artistes.
Il n’y a par contre pas eu de controverse publique majeure entre Bad Boy Records et la succession de The Notorious B.I.G. En fait, Bad Boy Records a généralement été associé à la promotion et à la préservation de l’héritage de Biggie Smalls après sa mort tragique en 1997.
Après le décès de The Notorious B.I.G., des albums posthumes comme Life After Death et Born Again sont sortis via Bad Boy Records.
Le label a continué à publier des compilations, des documentaires et des éditions spéciales de sa musique pour honorer sa mémoire et ses contributions au hip-hop.
La décision de Combs n’est pas sans rappeler les récentes controverses d’autres artistes sur les droits sur leur catalogue, notamment la chanteuse Taylor Swift, qui a vu ses premiers albums se faire vendre sans son consentement, y compris toutes les bandes maîtresses, à la société de Scooter Braun.
Est-ce un premier pas vers des changements dans la gestion des droits de la musique chez les artistes ou un cas isolé?
Chose certaine, ce geste de générosité de Combs a de quoi faire jaser.