Une visite au Musée Smithsonian de Washington donnera sûrement des idées à plusieurs scénaristes de films de cambrioleurs, car l’un des bijoux les plus beaux du monde viendra rejoindre un autre dont la réputation n’est plus à faire.
Le musée recevra entre ses murs le diamant Wittelsbach-Graff, un diamant bleu de 31,06 carats. Il rejoindra un autre joyau de sa collection permanente, le diamant Hope, lui aussi un diamant bleu de 45,52 carats. Ce qui fait de cette exposition un fait rare n’est pas seulement son jumelage avec le Hope, mais bien que le Wittelsbach-Graff n’a pas été exposé au public depuis plus d’un demi-siècle.
Le diamant Wittelsbach-Graff a été répertorié la première fois en 1660 lorsque le roi Philippe IV d’Espagne l’a offert à sa fille pour son mariage avec l’empereur Léopold 1er d’Autriche. En 1722, le diamant est devenu la propriété de la famille Wittelsbach qui régna longtemps sur la Bavière, une région au sud-est de l’Allemagne. Après la Première Guerre mondiale, le diamant a disparu avant de réapparaître en 1951 en Belgique et, l’an dernier, il fut vendu lors d’une enchère à Londres pour la somme de 24 millions de dollars à Laurence Graff, un joaillier.
En ce qui concerne le diamant Hope, les autorités du musée de Washington refusent d’en dévoiler la valeur, préférant dire qu’il est sans prix.
Le diamant Wittelsbach-Graff sera à Washington du 28 janvier au 1er août 2010.