Dans le cadre des 34es Journées nationales du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), un sondage a été réalisé auprès de 708 femmes.
En général, les femmes préfèrent accoucher à l’hôpital en raison de l’encadrement médical qu’il offre. Toutefois, elles sont de plus en plus nombreuses à remettre en question la médicalisation de l’accouchement.
Il semble aussi que les femmes ayant un tempérament rationnel sont portées à considérer la mise au monde comme un phénomène naturel (47 %). À l’opposé, celles qui sont de nature plus anxieuse la voient plus souvent comme un événement exceptionnel (50 %).
De plus, concernant ces profils remarqués, les initiateurs dudit sondage ont remarqué trois types d’attitude durant les trois premiers mois de grossesse. Il s’agit de l’« hyperconfiance » (en son instinct ou en la médecine), du rejet des contraintes (surtout lors d’une deuxième grossesse) et de l’autocensure.
Finalement, il semble que la sexualité de la femme enceinte fasse encore partie des tabous, car 62 % des participantes de ce sondage n’ont pas abordé cette question.