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L’incidence d’asthme chez les infirmières

Selon une recherche publiée dans la revue Occupational and Environmental Medicine, une exposition fréquente aux produits nettoyants et désinfectants utilisés dans les centres hospitaliers augmente l’incidence d’asthme.

À titre d’exemple, les infirmières qui ont participé à cette étude étaient 72 % plus à risque de recevoir un diagnostic d’asthme.

Celles qui nettoyaient les instruments médicaux avaient 67 % plus de chance de souffrir de la maladie respiratoire. Ce risque passait à 51 % pour celles qui manipulaient des solvants et de la colle toxiques dans le cadre de leur travail.

L’auteur de cette étude, le Dr Ahmed Arif de l’Université de la Caroline du Nord, à Charlotte, conclut qu’il serait préférable de remplacer ces produits nocifs par d’autres, un peu plus écologiques.

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L’hôpital avant la clinique privée

Une étude, publiée par la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), nous apprend que les médecins qui ont moins de 10 ans d’expérience optent pour la pratique en milieu hospitalier plutôt qu’en cabinet privé.

Ces statistiques expliquent donc la difficulté à trouver un médecin de famille. « On peut établir un lien entre cette situation et la pénurie de médecins de famille. Parce que lorsqu’ils travaillent en milieu hospitalier, les médecins ne font pas de prise en charge des patients », a mentionné la coauteure derrière ces résultats, Isabelle Paré.

Ce sont l’urgence et l’hospitalisation qui attirent spécifiquement les jeunes praticiens. « Que des médecins nouvellement gradués veuillent travailler à l’urgence, ce n’est pas surprenant. Ils sont jeunes et l’urgence fait monter l’adrénaline. Ce qui est plus inquiétant, c’est que depuis trois ans, les jeunes sont plus nombreux à travailler en deuxième ligne, à l’hôpital. Si la tendance se maintient, nous aurons une pénurie en première ligne », déplore Mme Paré.

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L’attente toujours aussi longue dans les urgences

Selon ce que rapporte La Presse, les personnes qui se rendent dans les urgences des hôpitaux du Québec devront s’armer de patience.

Des données, fournies par le Comité de coordination national des urgences (CCNU), démontrent que le temps d’attente aux urgences et les séjours sur civière se sont allongés ou ont stagné au cours des six derniers mois dans la majorité des centres hospitaliers.

Ainsi, la moyenne du temps d’attente et de séjour dans les urgences est de 16,6 heures et le gouvernement Charest s’est fixé comme objectif de la réduire à 12 heures pour 2010.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, a expliqué le pourquoi de cette situation : « Nous avons des tableaux qui montrent que, cette année, la fréquentation des gens de 75 ans et plus dans les urgences augmente encore. On sait que ces patients sont bien plus lourds à traiter. Dans ces conditions, si les hôpitaux ont réussi à maintenir leur performance, c’est presque une amélioration. »

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Après la C. difficile, la A. baumannii !

Selon le Dr Matthew Falagas, les autorités de la santé devront composer avec une virulente bactérie, la Acinetobacter baumannii (A. baumannii), qui représente un danger pour les personnes en milieu hospitalier.

Cette bactérie, que l’on retrouve naturellement sur la peau, dans le tube digestif ou dans la gorge de certaines personnes, offre un taux de résistance aux antibiotiques de 30 %, selon les chercheurs.

La bactérie A. baumannii cause des infections pulmonaires, sanguines ou urinaires et peut expliquer le décès chez des patients ayant contracté des infections nosocomiales ou des pneumonies.

Ce sont les patients dont le système immunitaire est le plus fragile qui sont le plus à risque d’être touchés par cette bactérie.

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La crise en pharmacie hospitalière persiste

Les pharmaciens hospitaliers ont décidé de répondre à l’inertie du gouvernement Charest à trouver des solutions pour combler la pénurie de main-d’œuvre.

Dès demain (11 novembre), ils cesseront graduellement de superviser les stages, dans le réseau public, d’environ 100 étudiants du baccalauréat en pharmacie. Cette mesure ira jusqu’à la suspension complète des stages en milieu hospitalier et sera d’une durée indéterminée.

 « Le gouvernement ne nous donne plus le choix. Nous avons consacré 10 ans à d’autres pistes de solution, par exemple à revoir l’organisation du travail, la délégation de tâches, et à promouvoir la pratique hospitalière, pendant que le gouvernement laissait se creuser un écart de salaire indécent de 30 % entre la pharmacie hospitalière et la pharmacie privée. Il lui appartient aujourd’hui de rétablir la compétitivité du secteur public s’il croit à l’apport considérable des pharmaciens dans les hôpitaux du Québec », a souligné le président de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec, M. Charles Fortier.

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Des rideaux remplis de germes

Selon des chercheurs de Cleveland, en Ohio, plusieurs bactéries, comme le Clostridium difficile, le staphylocoque doré résistant à la méthycilline (SDRM) et l’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV), foisonnent dans les rideaux de cloisonnement des centres hospitaliers.

Ces bactéries sont reconnues pour résister aux médicaments et se propager facilement entre les mains des personnes qui manipulent les rideaux.

Le journal scientifique Infection Control and Hospital Epidemiology publie tous les résultats de cette étude.

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La cause de l’attente dans les urgences

Des scientifiques de la Colombie-Britannique pourraient avoir trouvé une explication aux longs délais d’attente dans les urgences. Selon eux, le niveau de stress et de fatigue des urgentologues pourrait causer la congestion dans les centres hospitaliers.

31 médecins de l’hôpital St. Paul de Vancouver ont participé à cette recherche, où l’on évaluait pendant six mois leur productivité dans le département de l’urgence.

Les chercheurs ont observé que vers la fin de leur quart de travail, les médecins voyaient 50 % moins de patients. En plus de la cadence des consultations, les médecins avaient plus de difficulté à poser un diagnostic et préféraient ne traiter que des cas mineurs.

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Quand la qualité des soins diminue au CHUM

Le quotidien La Presse nous apprend que le rapport sur la qualité des soins prodigués aux patients du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) ne cesse de péricliter depuis sa création en 1996.

Afin de dresser ce constat, le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens a recueilli les témoignages de 22 médecins travaillant au CHUM et de 25 administrateurs, en plus d’avoir consulté 125 mémoires sur le sujet.

Le regroupement de trois centres hospitaliers (Notre-Dame, Saint-Luc, Hôtel-Dieu) dispersés sur un grand territoire peut expliquer la difficulté pour les patients de recevoir des soins rapidement.

La concentration de certaines spécialités dans des hôpitaux complique aussi la répartition des professionnels de la santé et représente une menace à la qualité des soins.

Ce piètre constat fait craindre le pire aux médecins qui devront travailler au futur hôpital universitaire. « Il y a un grand risque que la désorganisation et les difficultés de pratique du CHUM se voient amplifiées par l’immense chantier au site Saint-Luc en plein centre-ville », a mentionné le rapport.

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Le traumatisme de l’hospitalisation

Selon des chercheurs de l’Institut de recherche de l’Hôpital de Montréal pour enfants, l’hospitalisation à l’unité des soins intensifs cause des traumatismes chez les enfants. Ces derniers deviennent plus anxieux et craintifs, même plusieurs mois après être revenus à la maison.

60 enfants de 6 à 12 ans, tous hospitalisés avant l’étude, ont participé à cette enquête menée par la Dre Janet Rennick. Elle affirme : « Certains avaient de grandes inquiétudes. Par exemple, ils craignaient de ne jamais être en santé ou d’être encore malades. D’autres avaient carrément des peurs. Plusieurs ne pouvaient jamais se séparer de leurs parents. Pour un enfant de 12 ans, c’est problématique. »

Des troubles de sommeil et de la colère sont aussi des problèmes que les enfants ont confié ressentir.

Afin de diminuer ce traumatisme, la Dre Rennick suggère aux parents d’apporter à l’hôpital des objets familiers et réconfortants, comme un ourson, ou encore, de lire des histoires à leur enfant lors de son séjour.

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Les conséquences de la fumée secondaire

Selon des chercheurs chinois, la fumée secondaire n’est pas sans conséquence auprès des petits qui y sont exposés, alors que le taux d’hospitalisation est d’un sur trois parmi eux.

Pour les scientifiques de l’Université de médecine de Hong Kong, la cigarette est particulièrement nocive durant les premiers mois de la vie et chez les poupons les plus fragiles, prématurés ou de petit poids à la naissance.

8 327 enfants ont participé à cette étude. 41 % d’entre eux ont été exposés à la fumée secondaire au cours de leur enfance.

Dans 50,7 % des cas, les bébés ont été hospitalisés en raison d’une infection pulmonaire, tandis que 33,9 % ont souffert d’un problème infectieux d’une autre origine.