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L’urgence de l’Hôtel-Dieu à éviter

La direction de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu de Montréal recommande aux citoyens d’éviter autant que possible son service d’urgence pendant le prochain mois, car celui-ci risque d’être bondé en raison d’une pénurie de médecins.

« Nous n’avons pas encore la certitude qu’il y aura un médecin toutes les nuits. Si la situation ne change pas, la direction pourrait se voir obligée d’appliquer de façon exceptionnelle un plan de contingence et fermer partiellement son service aux patients qui n’y seront pas transportés en ambulance », a mentionné à La Presse l’urgentologue en chef du CHUM, la Dre Emmanuelle Jourdenais.

Devant la situation qui s’est aggravée au cours de l’année, le centre hospitalier se voit forcé de ne traiter que les cas les plus urgents, soit ceux où l’état des patients est trop grave pour qu’ils soient dirigés vers un autre hôpital.

Pour le moment, un seul urgentologue sera en service la nuit, ce qui risque d’augmenter le délai d’attente.

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Des mesures contre la pénurie d’infirmières

Le ministre de la Santé et des Services sociaux a donné suite aux recommandations proposées par la Table nationale de concertation sur la main-d’oeuvre en soins infirmiers en annonçant une série de mesures visant à pallier la pénurie d’infirmières, ce qui totalise un investissement de 80 millions.

Parmi les mesures adoptées par le Ministère, se trouvent :
 
  • la réorganisation du travail;
  • la mise en place d’un programme de mentorat;
  • l’amélioration des équipements pour les soins à domicile et en établissements.
« Nous devons tout mettre en oeuvre pour garder dans notre réseau public les infirmières et infirmiers auxiliaires qui font le choix de cette profession. Les recrues comptant moins de trois années d’expérience et oeuvrant sur les quarts de soir et de nuit pourront ainsi bénéficier du soutien de collègues expérimentées. Cette mesure aura des impacts positifs, tant pour les nouvelles venues que pour les infirmières chevronnées, qui y verront une opportunité de prolongation de carrière», a mentionné M. Couillard.
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Les médecins canadiens sont submergés

Le Sondage national des médecins (SNM) de 2007 publié aujourd’hui (11 juin) nous apprend que les médecins canadiens doivent de plus en plus composer avec les maladies chroniques dont souffrent les patients qu’ils traitent.

80 % des répondants à l’enquête ont affirmé que les besoins croissants en matière de soins aux patients chroniques prennent la plus grande partie de leur temps, alors qu’ils doivent traiter des patients souffrant de diabète, de cancer, de maladies du coeur et de problèmes de santé mentale.

Malheureusement, les médecins interrogés jugent que le système de santé canadien n’est pas organisé afin de traiter ces patients dans un délai raisonnable. « Le Canada devrait mettre en place une approche coordonnée et pancanadienne concernant les effectifs médicaux afin d’éduquer, de former, de recruter et de retenir un nombre suffisant de médecins pour répondre aux besoins d’une population vieillissante qui présente des problèmes de santé de plus en plus complexes, » a souligné la Dre Louise Samson, présidente du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

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Une pénurie à l’origine des erreurs de médicaments

La récente enquête de Statistique Canada qui prétend que la pénurie de main-d’oeuvre dans les hôpitaux pourrait accroître les erreurs de médicaments auprès des patients ne surprend pas du tout l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES), qui croit que le manque de pharmaciens dans les hôpitaux y joue un rôle.

Selon la directrice de l’APES, Linda Vaillant, la surcharge de travail des membres de son association les rend plus susceptibles de commettre des erreurs. Par exemple, ils risquent de ne pas détecter une interaction médicamenteuse importante ou de ne pas relever un dosage inapproprié.

Mme Vaillant ajoute que la pénurie des pharmaciens dans les hôpitaux, de l’ordre de 17 %, force ces derniers à travailler jusqu’à 16 heures par jour ou parfois 12 jours consécutifs. Elle presse donc les autorités de la santé au pays à prendre des mesures afin de protéger la sécurité des patients.

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L’hospitalisation chez les schizophrènes

Une recherche menée par l’Institut canadien d’information sur la santé dévoile des statistiques qui pourraient faire réfléchir les intervenants en santé mentale.

En effet, près de 38 % des patients schizophrènes sont hospitalisés à nouveau dans l’année qui suit leur congé d’hospitalisation. L’étude démontre aussi que plus le séjour initial a été long, moins les schizophrènes risquent de retourner en milieu hospitalier.

En effet, les patients de l’étude qui avaient séjourné à l’hôpital entre une à deux semaines ont eu 21 % moins de risque d’être réadmis dans les 30 jours qui suivaient leur congé, comparativement aux patients qui ne sont demeurés qu’une semaine ou moins.

En raison de la nature chronique et débilitante de la schizophrénie, les chercheurs notent que ces types de patients ont besoin de plus de stabilité que les autres.

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7 000 $ pour une hospitalisation au Canada

Un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) chiffre le coût moyen du séjour d’un patient à l’hôpital à près de 7 000 $.

Ce sont les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux (19 % de l’ensemble des coûts liés aux patients hospitalisés) et les blessures (10 % des coûts d’exploitation) qui engendrent le plus de dépenses dans le système de santé public.

L’ICIS a toutefois exclu de son étude les coûts liés aux soins d’urgence, aux soins de longue durée, aux chirurgies d’un jour, aux visites à des cliniques en milieu hospitalier ou à la rémunération à l’acte des médecins.

Selon Francine Anne Roy, directrice de l’Information sur les ressources de santé à l’ICIS, des programmes de prévention ciblés pourraient sans doute réduire ces coûts. « Ces constatations sont importantes, car de nombreux accidents et blessures pourraient être évités grâce à des programmes ciblés. »

 

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Inquiétude chez l’OIIQ

Un récent sondage CROP réalisé auprès de 500 infirmières qui travaillent en agences révèle que celles-ci choisissent cette option pour la flexibilité et un horaire de travail plus souple que celui du réseau public de santé.

« Ce qui se dégage de ce sondage est l’appréciation de la flexibilité que procure le fait de travailler pour une agence, notamment à l’égard des horaires. Ce recours semble offrir à l’infirmière le choix de ses conditions de travail et, en conséquence, la possibilité de concilier son projet de vie professionnel et son projet de vie personnel », a affirmé la présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), Gyslaine Desrosiers.

Devant la pénurie de main-d’œuvre, l’OIIQ ne cache pas son inquiétude face à ce phénomène. Mme Desrosiers ajoute : « L’effet pervers de ce phénomène en croissance nous inquiète, puisqu’il se traduit dans le réseau public par une instabilité dans les équipes de soins. »

L’organisme recommande au ministère de la Santé et des Services sociaux d’implanter des mesures afin d’attirer et retenir les infirmières qui oeuvrent dans le secteur public.

« Des mesures devront être prises pour éviter l’exode des infirmières vers les agences et un désengagement de ces dernières à l’endroit du réseau public. Ces mesures pourraient être, par exemple, la mise en place d’un cadre horaire plus flexible, des libérations pour fins d’études et des stratégies favorisant les prises de retraite progressives », a conclu Mme Desrosiers.

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Sous-utilisation des salles d’opération

L’Institut économique de Montréal (IEDM) affirme que 23 centres hospitaliers de la région n’exploitent pas à pleine capacité leurs salles opératoires. Entre 2005-2006, les salles d’opération n’ont été utilisées qu’à 46 % pendant les quarts de travail de jour.

Cette statistique chute davantage les soirs et week-ends.

L’IEDM déplore donc la mauvaise gestion des salles opératoires. Selon les auteurs, « malgré l’accroissement important du financement gouvernemental dans le réseau de la santé et des services sociaux, le problème des listes d’attente persiste, notamment pour les chirurgies, et des patients ne sont pas soignés dans des délais raisonnables. Il faudrait augmenter l’offre de services en santé en utilisant mieux les ressources existantes ».

Selon l’IEDM, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette sous-utilisation des salles d’opération : une salle chirurgicale constamment libre pour les urgences, des cadres financiers et réglementaires fixés par le ministère de la Santé et des Services sociaux, le manque de main-d’oeuvre et les contraintes de sa disponibilité.