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Aucun risque lié à la somatropine?

Selon la Food and Drug Association, la somatropine ne serait pas liée avec des risques de décès, pouvons-nous lire sur Internal Medicine News.

Rappelons que la somatropine est une hormone de croissance. Son administration est entre autres employée dans le traitement du nanisme.
 
Les analyses se poursuivent, afin de cerner les effets à long terme sur la santé de ce traitement. Une cohorte de 30 000 enfants traités avec la somatropine a été établie dès 2010 aux fins de la recherche.
 
En plus des risques de mortalité, on tentera de prouver s’il y a risque de développement d’un cancer en prenant cette hormone.
 
Pour l’instant, la FDA affirme que le lien entre la somatropine et un risque de décès ne peut être confirmé.
 
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Le nanisme contre le cancer

Il semble qu’une forme de nanisme, le syndrome de Laron, donnerait l’immunité contre des maladies comme le cancer et le diabète.

C’est ce que des chercheurs auraient découvert après avoir suivi pendant 22 ans les membres d’une communauté andine de l’Équateur atteinte de ce syndrome.

Durant toute cette période de temps, aucun cas de diabète et un seul cas de cancer (qui s’avérait guérissable) n’ont été relevés.

En comparaison, on a aussi suivi 1 600 membres de la famille des sujets, mais ayant une taille normale. Or, parmi ce deuxième groupe, 5 % ont reçu un diagnostic de diabète et 17 % ont eu un cancer.

Les chercheurs de cette étude longitudinale parue dans Science Translational Medicine ont donc émis l’hypothèse qu’une hormone de croissance serait à la base du développement de ces maladies.

Rappelons au passage que le syndrome de Laron provient d’une déficience génétique qui empêche l’organisme d’employer une hormone de croissance.

Le lien avec l’hormone de croissance s’est imposé de lui-même, car dans le cadre de cette recherche, les facteurs génétiques et environnementaux avaient été isolés. L’espérance de vie, par ailleurs, s’est avérée la même pour les deux groupes de sujets.

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Abus dans les hormones de croissance données aux enfants

MedicMagic rapporte que les enfants de petite taille peuvent recevoir des hormones de croissance s’ils ont un déficit en la matière.
Cette méthode, encore contestée par certains, présente tout de même des risques puisque les effets secondaires du traitement demeurent encore inconnus à ce jour.
 
Habituellement, seuls les enfants ayant un déficit d’hormone de croissance qui pourraient atteindre une taille de 162 cm pour les hommes et 150 cm pour les femmes sont sélectionnés pour le traitement. Toutefois, on remarque que des enfants qui ne correspondent pas au profil reçoivent aussi les médicaments, car leurs parents peuvent payer les 22 000 $ nécessaires.
 
C’est un fait qui en inquiète plusieurs, notamment en raison des effets encore inconnus sur l’organisme des enfants.
 
Ce déficit hormonal ne touche habituellement qu’une personne au sein d’une famille. Cela est causé par un dommage à l’hypophyse dans l’hypothalamus du cerveau. Ce dommage peut survenir avant ou pendant un accouchement, après un accident ou une maladie.
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Les hormones de croissance contre la perte de masse musculaire

Selon une étude britannique, des hommes âgés ayant reçu une hormone de croissance, connue sous le nom de « facteur de croissance mecano (MGF) », auraient augmenté leur masse musculaire.

Le MGF est produit naturellement lorsque les muscles sont tendus lors d’exercices physiques. Avec l’âge, le niveau de MGF baisse et, combiné à un manque d’exercice, il en résulte de l’atrophie musculaire, donc plus de fragilité.

Cette hormone de croissance aide à conserver la force chez les hommes âgés et est aussi bénéfique pour les gens qui ne peuvent pas faire des exercices intenses parce qu’ils souffrent de dystrophie musculaire, de sclérose en plaques, de maladie rénale ou d’un cancer.

Le MGF aide à ralentir la perte des muscles. Il pourrait même aider les astronautes qui perdent de la masse musculaire lors de voyages dans l’espace en raison de l’apesanteur.

Par contre, le MGF est aussi une source de dopage dans les sports.

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Des tests peu concluants pour traiter l’Alzheimer

Des chercheurs de l’Université Yale et du Laboratoire Merck ont effectué des essais cliniques avec un médicament qui devait traiter la maladie d’Alzheimer. Ce traitement consistait à stimuler l’hormone IGF-1 afin de ralentir la progression de la maladie neurodégénérative.

Or, les travaux menés sur des souris n’ont mené à aucun résultat concluant, alors que des recherches précédentes démontraient que cette hormone réduisait l’accumulation de plaques séniles dans le cerveau des rongeurs.

« Ces résultats laissent penser que le ciblage de ce système hormonal ne constitue sans doute pas une approche efficace pour ralentir le rythme de progression de la maladie d’Alzheimer », a annoncé, avec un certain dépit, J. J. Sevigny du Laboratoire Merck.

Tous les détails de cette étude sont publiés dans la revue scientifique Neurology.