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Retour sur le lien entre la longévité et la reproduction chez l’homme

On apprend via Santé Log qu’un lien peut être tracé entre la longévité chez l’homme et ses comportements reproducteurs, un lien qui viendrait d’être aussi observé chez les oiseaux.

D’abord, revenons sur celui du mâle humain. Plusieurs études auraient démontré un lien direct entre les hormones sexuelles et la longévité chez l’homme. Ainsi, plus un sujet possède de ces hormones, moins il vivrait longtemps.

On comprend de ces études plus ou moins bien expliquées que l’homme qui « conserve » ces cellules risque de vivre moins vieux!

Or, on vient de tirer des conclusions en ce qui concerne les oiseaux qui tendent à prouver celles concernant l’homme.

Cette toute nouvelle étude, en provenance de la Suède, explique que ce sont les télomères qui influenceraient ce processus de longévité. Les télomères sont des « couvercles » de protection des chromosomes. Ils sont définis par une longueur, et cette dernière serait gage d’une longévité accrue ou moindre.

Même si le débat est lancé depuis fort longtemps, et que ce lien observé n’est pas récent, il est clair qu’il faudra encore plus de recherches et de patience pour arriver à des conclusions précises et plus faciles à expliquer.

Pour l’instant, ces récentes recherches ont été publiées dans le magazine BioMed Central Evolutionary Biology.

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Le lait entier est déconseillé aux femmes en rémission du cancer du sein

Top Santé rapporte une étude américaine qui met en garde les survivantes du cancer du sein contre les produits faits à base de lait entier.

Pour l’équipe de chercheurs basés en Californie (Oakland), le lait entier renferme des propriétés qui augmentent les risques de rechute. On parle entre autres du fromage, de la crème glacée et autres dérivés des produits laitiers, qui sont à déconseiller pour les femmes en rémission.

« Les femmes qui ont eu un cancer du sein et qui doivent donc limiter leur exposition aux oestrogènes ont tout intérêt à cesser de consommer des produits laitiers à base de lait entier et leur préférer les produits laitiers allégés en matière grasse », résume la Dre Candyce Kroenke, auteure principale de l’étude.

Cette dernière s’est par ailleurs étendue sur le sujet durant 15 ans, ce qui rend ces conclusions difficiles à réfuter. Plusieurs centaines de femmes ont été observées durant cette période, et la Dre Kroenke croit qu’un autre avertissement s’impose.

« Il faut noter également que certaines femmes de ce groupe sont décédées, non des suites de leur cancer, mais d’une maladie cardiovasculaire. Or, une alimentation riche en matières grasses et toujours un facteur de risque supplémentaire pour les maladies cardiovasculaires. »

On suggère donc d’opter pour des produits laitiers allégés et une consommation modérée.

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Le timbre contraceptif au banc des accusés

Un groupe de gynécologues s’inquiète des effets possibles des nouvelles méthodes de contraception, dans ce cas-ci le timbre, rapporte Top Santé.

Ceci s’inscrit dans la lignée des vagues de prévention et d’avertissements de la part de plusieurs experts et agences de santé qui veulent sensibiliser les femmes (et leur amoureux) aux risques de certaines méthodes contraceptives.

Notamment, les fameuses pilules contraceptives de troisième génération font couler beaucoup d’encre depuis quelque temps. On leur attribue une liste de risques inhérents potentiels.

Au tour du timbre contraceptif, maintenant, de recevoir des blâmes de la part du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof), qui explique que celui-ci contient le même type d’hormones que celles retrouvées dans les pilules de troisième génération.

« Les médecins doivent pouvoir évaluer objectivement la dangerosité de tous leurs actes sans attendre l’annonce d’un contentieux après la survenue d’un accident grave ou des informations diffusées par l’industrie pharmaceutique », s’indigne l’association.

Des cas de phlébite, d’embolie pulmonaire et autres problèmes graves de santé ont été rapportés à la suite de la prise des pilules de troisième génération.

Malgré tout, on note que ces nouvelles méthodes obtiennent néanmoins la note de passage, c’est-à-dire qu’il existe beaucoup plus de cas de femmes satisfaites que de victimes.

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Les aliments « organiques » sont-ils vraiment préférables?

De plus en plus de gens mangent sainement et ne jurent que par les produits bios. Les aliments dits « organiques » sont donc répandus et jouissent d’une popularité grandissante.

Mais valent-ils vraiment la peine? Voilà la question que pose www.nlm.nih.gov, en collaboration avec l’American Academy of Family Physicians.

D’abord, il faut comprendre que pour se qualifier comme producteurs organiques, les cultivateurs doivent se plier à une série de règles. L’une d’entre elles, probablement la plus importante pour les fans de ces produits, indique que les aliments doivent être cultivés et produits sans l’utilisation de produits chimiques ou de pesticides.

Un bon point, mais en contrepartie, il appert que les valeurs nutritives des aliments organiques sont très similaires à celles des autres produits traditionnels.

Par ailleurs, si la façon organique implique de ne pas utiliser d’agent de conservation, cela signifie aussi que les aliments arriveront à terme plus rapidement.

Il y a aussi les fameuses hormones de croissance, un dossier chaud, qui donnent un autre bon point à l’organique, qui en est dépourvu. On dit aussi que cette façon de faire serait nettement meilleure pour l’environnement.

Au final, on note cependant les coûts astronomiques des aliments organiques, ce qui pourrait en décourager plus d’un.

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Un enzyme responsable de la prise de poids lors de la ménopause

Les femmes en période de ménopause qui prennent du poids peuvent cesser la culpabilité, car de récentes études proposent que la faute repose sur un enzyme, et non sur leurs habitudes alimentaires.

La prise de poids chez les femmes ménopausées est fréquente et s’ajoute aux nombreux désagréments et « effets secondaires » liés à cette période de la vie d’une femme.

Assez de choses à penser alors, pour ne pas se mettre en plus à être obsédées par ce qu’elles mangent, car selon topsante.com, le phénomène est naturel, bien que dérangeant.

C’est que le fameux enzyme verrait son activité être amplifiée massivement au contact de l’œstrogène, et doublement lors de la phase de ménopause.

Cela dit, les chercheurs répètent que même si la prise de poids est normale et naturelle, il est faux de croire que rien ne peut être fait.

Tout comme aux autres personnes aux prises avec des problèmes de gain de masse rapide, il est fortement conseillé de couper le sucre (jus, sodas, gâteaux) et les viandes grasses, de manger plus de poissons et de noix, ainsi que d’éviter les repas usinés ainsi que les restaurants.

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Le manque de calcium lié à des problèmes hormonaux chez la femme

Les femmes qui ont une carence en calcium dans leur alimentation sont plus à risque de développer une condition hormonale causée par une suractivité des glandes parathyroïdes. Ces problèmes peuvent affaiblir les os et ainsi mener à des fractures et autres problèmes divers.

C’est ce qu’affirme www.nlm.nih.gov, qui reprend les constats d’une étude menée par la Dre Julie Paik et ses collègues du Brigham and Women’s Hospital de Boston.

Aux fins de l’étude, les chercheurs ont suivi plus de 58 000 dossiers de patientes, âgées de 39 à 66 ans, qui n’avaient pas de problèmes connus liés aux glandes parathyroïdes.

Les participantes ont été divisées en cinq groupes distincts, basés sur leurs habitudes de consommation de calcium. Les données compilées sont celles observées chaque quatre ans, sur une période de 22 ans.

Les résultats sont clairs : après un certain âge, les femmes qui consomment régulièrement des sources de calcium voient diminuer de 44 % leurs chances de développer des problèmes liés aux glandes parathyroïdes.

Un indicatif clair de l’importance du calcium. Les chercheurs concluent que la prise de suppléments de calcium fait le travail, et que 500 milligrammes quotidiennement font chuter les risques jusqu’à 59 % de moins.

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Infertilité chez la femme – nouveau traitement prometteur

L’étude menée sur des souris sera bientôt testée sur des femmes infertiles à cause de l’anovulation. Les chercheurs ont constaté que la prolactine agit indirectement sur l’une des hormones les plus importantes qui affectent la reproduction : la GnRH.

L’hyperprolactinémie (production trop élevée de prolactine) est le plus souvent responsable de problèmes de cycles menstruels, et donc d’infertilité. Chez les souris, les chercheurs ont découvert le processus menant à l’inhibition de l’hormone GnRH.

La kisspeptine, normalement sécrétée, est inhibée lors de l’hyperprolactinémie. L’équipe responsable a donc injecté la kisspeptine chez les souris infertiles, et les résultats ont été concluants. Elle bloque le surplus de prolactine et permet le retour du cycle menstruel régulier, et ainsi l’ovulation.

C’est l’équipe de Jacques Young et Nadine Binart, de l’unité 693 à l’Inserm, responsable des récepteurs stéroïdes : physiopathologies endocriniennes et métaboliques, qui ont travaillé sur la recherche.

Il s’agit donc d’une découverte d’importance, puisqu’elle pourra désormais faire partie d’un nouveau traitement, en remplacement des médicaments prescrits aujourd’hui pour aider les femmes infertiles.

Cependant, d’autres études sont nécessaires pour valider le concept chez les femmes.

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Les tablettes électroniques affectent notre horloge biologique

L’exposition à la lumière bleue des tablettes électroniques affecte notre niveau de mélatonine, soit l’hormone du sommeil, ce qui entraîne des impacts sur notre rythme circadien, ou horloge biologique.
 
Selon les tests effectués et rapportés dans l’Applied Ergonomics, une exposition de deux heures à la lumière bleue des tablettes réduirait de 22 % notre mélatonine.
 
Même une exposition d’une heure peut avoir un impact sur l’hormone du sommeil, surtout chez les adolescents, ce qui finit par perturber leur sommeil.
 
Le type de tâches effectué sur ces appareils influence aussi la quantité de lumière reçue par la cornée.
 
Les experts demandent donc aux fabricants de tenir compte de cet effet et de créer des tablettes qui réduisent les troubles du sommeil, mais aussi de créer des dispositifs « circadian-friendly », qui peuvent augmenter ou réduire la stimulation du rythme circadien selon l’heure du jour et selon nos besoins.
 
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Un vaporisateur nasal à base d’ocytocine pour traiter l’autisme?

Dans les années 90, des recherches ont révélé que les personnes autistes ont tendance à avoir des taux d’ocytocine plus bas dans leur sang.

Une étude à petite échelle, sur sept enfants autistes, effectuée par des chercheurs de l’Université Yale a démontré que les régions du cerveau connues pour être impliquées dans le bon fonctionnement avec le monde social ont été plus actives chez des enfants autistes qui ont utilisé un vaporisateur nasal contenant de l’ocytocine une seule fois que ceux qui ont reçu le placebo.

Pour arriver à ces conclusions, l’activité du cerveau d’enfants autistes a été observée par IRM, et les petits ont répondu à des tests qui concernaient la sociabilité.

Bien que considérablement intéressants, ces résultats ne sont pas suffisants pour justifier l’utilisation de l’ocytocine dans la pratique clinique de l’autisme aujourd’hui.

Les chercheurs mettent en garde que l’ocytocine ne pourrait pas devenir une solution miracle et faire disparaître la maladie.

Toutefois, prouvée comme efficace pour le bon développement des relations interpersonnelles chez l’humain, l’ocytocine pourrait être combinée à des thérapies comportementales avec des spécialistes pour faire en sorte que l’enfant autiste communique mieux et développe ses capacités en lecture.

Les études vont se poursuivre à plus grande échelle avant d’être publiées dans une revue médicale.

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Les accouchements prennent plus de temps qu’il y a 50 ans

C’est à la suite d’analyses poussées observant les données de 140 000 accouchements, recueillies entre 1960 et le début des années 2000, que des chercheurs de l’Institut national de la santé ont conclu que les pratiques modernes pour les naissances pouvaient faire augmenter la durée du travail.

Bien que leur étude ne précise pas tous les facteurs qui contribuent à des accouchements plus longs, les résultats indiquent que les pratiques actuelles devraient être réévaluées.

Ainsi, il a été noté que la première étape du travail (dilatation du col avant la poussée active) a augmenté de 2,6 heures pour les mères à un premier accouchement et de 2 heures pour celles qui ont déjà donné naissance, comparativement aux femmes des années 60.

En moyenne, les enfants d’aujourd’hui naissent cinq jours plus tôt que prévu et ont tendance à afficher un poids plus élevé, tout comme les mères d’ailleurs.

En effet, il a été noté que les femmes des années 2000 ont un indice de masse corporelle de 24, 9 (surpoids = 25) avant la grossesse, comparativement à un IMC de 23 chez les femmes des générations antérieures.

Les femmes d’aujourd’hui sont également âgées d’au moins 4 années de plus que leurs prédécesseures lorsqu’elles donnent la vie.

En salle d’accouchement, les chercheurs ont constaté que plus de la moitié des naissances se font aujourd’hui sous anesthésie péridurale, comparativement à 4 % autrefois, et que l’hormone ocytocine est plus souvent administrée (31 % contre 12 % dans les années 60).

Finalement, l’étude a révélé que le taux d’accouchement par césarienne est quatre fois plus élevé de nos jours, et que l’épisiotomie a été nettement remplacée par l’utilisation de forceps et autres instruments chirurgicaux pour sortir le bébé.

Les résultats complets paraissent en ligne dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology.